LES BALEINES
LES CETACES SONT LES PLUS POPULAIRES DES MAMMIFERES MARINS. TOUT LE MONDE S'EXTASIE SUR LEURS PERFORMANCES ,LEUR INTELLIGENCE, LEUR VIE SOCIALE , MAIS BIEN PEU LES CONNAISSENT. AU FAIT, QUI SONT-ILS ?
Le son que vous entendez, est un rorqual commun.
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Depuis des millions d'années, la longue et mystérieuse histoire des cétacés. il ne fait aucun doute qu'à l'origine, ces mammifères se sont développés sur terre. Mais compte tenu su petit nombre de fossiles découverts, retracer le chemein qui mena leurs ancètres de la vie terrestre à la vie aquatique serait hasardeux et dénué de tout fondement scientifique. La seule chose dont on soit certain, c'est que les cétacés à dents, les odontocètes, sont bien plus anciens que les baleines à fanons, les mysticètes. Donc, les cétacés allèrent à la mer et y demeurèrent. Des millions d'années passées dans l'eau leur donnèrent cette allure pisciforme si particulière: les membres antérieurs se transformèrent en nageoires; les membres postérieurs s'atrophièrent pour donner une queue musculeuse, inscrite dans le plan horizontal (alors que chez les poissons, la nageoire caudale est orientée dans un plan vertical), une disposition facilitant le mouvement ascensionnel qui permet à l'animal de remonter à la surface pour respirer. La perfection de leur forme hydronynamique est encore due au fait que la tète se souda au corps et que les aspérités généralement observés sur celui des mammifères comme les oreilles, les organes génitaux màles, les mamelles s'effacèrent. Leur peau devint lisse, elle se doubla d'une épaisse couche de graisse (à la fois protection contre le froid et réserve de flottabilité), l'oeil s'adapta à la vision sous-marine et les narines trouvèrent leur place sur le sommet du cràne: ce sont les évents (reconnaitre les baleines grâce à leurs souffles, cliquez-ici). Si extérieurement les cétacés semblent ètre devenus des poissons, leur sang chaud, leur appareil digestif et respiratoire, leur mode de reproduction les maintiennent dans la famille des mammifères. Les membres antérieurs, transformés en " nageoires pectorales ", conservent néanmoins un squelette comparable à celui d'une main, les phalanges étant incluses dans le tégument externe, un peu comme elles le seraient dans une moufle. Les membres postérieurs sont régressés ( il n'y a qu'un reste de fémur chez la baleine franche ). Du bassin ne persistent que deux os indépendants de la colonne vertébrale. L'anus s'ouvre à la base de la queue. Chez la femelle, la fente vulvaire est située en avant de l'anus. Chez le màle, les testicules restent dans l'abdomen et la verge ne fait saillie que pendant la miction et l'érection. Chaque mamelle (inguinale) a son mamelon caché dans une poche plus ou moins profonde.
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L'ordre des cétacés se divise en deux sous-ordres : Les mysticètes et les odontocètes. La science de la classification des formes vivantes s'appelle la taxinomie. Elle établit ses distinctions en fonction de la denture des cétacés. Les mysticètes (rorquals, baleines) portent des fanons. Ce sont des lames souples qui se développent à partir des gencives supérieures. Recouvertes d'un étui corné, elles sont effilochées vers l'intérieur de la bouche. Trés nombreux ( 8000 chez le rorqual bleu ), parallèles et trés proches les uns des autres, les fanons jouent le role trés efficaces de piége à plancton, dont se nourrissent ces animaux. Les odontocètes (dauphins, marsouins,cachalots) ont des màchoires garnies de puissantes dents coniques, nombreuses et presque identiques, qui leur servent à agripper les proies avant de les avaler. Contrairement aux mysticètes qui possèdent deux évents, les odontocètes n'en ont qu'un. Les mysticètes comptent trois grandes familles:
L'autre sous-ordre des cétacés, celui des odontocètes (cétacés à dents), comprend un nombre d'espèces beaucoup plus importants. Les principales sont:
Le profil et la structure du squelette de certains cétacés révèlent leurs différentes caractéristiques hydronimaquiques.Le rapide rorqual commun, qui gràce à son corps fusiforme atteint de grandes vitesses, migre chaque année vers les lieux de reproduction. D'autres se déplace au contraire trés lentement, mais d'une façon majestueuse, en remuant ses larges nageoires pectorales semblables à des ailes. Enfin le cachalot, bon plongeur, descend au-delà de 1000 m.
Le rorqual commun ( environ 2000 résident dans les eaux du sanctuaire méditerranéens ) |
Le cachalot ( celui-ci est égaré à l'ile de paques ) |
Le cachalot ( des tantes, des mères, des petits) |
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Losqu'elle émerge, la baleine éjecte sous une forte pression l'air humide qui était contenu dans ses poumons. Cet air expulsé ( 2000 litres environ ) se dilate brusquement, et le refroidissement qui en résulte provoque une condensation de la vapeur qu'il renferme. Il se forme ainsi un nuage blanc ( le souffle ) pouvant atteindre 2 ou 3 m.de hauteur et dont l'aspect varie selon l'espèce considérée.Il est intéressant de savoir que si l'homme s'asphyxie au bout de 80 secondes passées sous l'eau, les baleines,gràce à des dispositifs anatomiques vasculaires spécifiques et à des particuliarités physiologiques, peuvent rester aisément 15 minutes en plongée à 400-500m de profondeur. |
Les cétacés sont les seuls mammifères à se reproduire en pleine mer. Généralement monogames, tous mettent au monde leur petit de la mème façon. Le nourrisson sort du ventre de sa mère, la queue la première, monte prendre sa première respiration à la surface, puis plonge pour tétér. La mère l'allaite avec ses deux pis rétractiles, placés de chaque cotè du sexe. Dés que le baleineau colle sa gueule sur les mamelles, sa mère expulse un jet puissant de lait; ce lait, trés riche, est surtout composé de crème (il contient huit fois plus de protéines que le lait humain). Ce régime profite au petit qui grandit rapidement. L'attachement maternel est trés développé chez les cétacés; Jadis, les baleiniers en profitaient pour tuer les petits, ensuite il ne leur restait plus qu'à harponner les mères et parfois les pères qui tournaient désespérément autour du bateau jusqu'au moment de leur capture.
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Les chasseurs de baleines ont su de tout temps qu'une mère n'abandonnerait jamais son baleineau blessé |
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Le foetus de baleine posséde des bourgeons de dents, mais le baleineau nait sans dents. Sur les gencives supérieures se développent des formations cornées, les fanons; au nombre de plusieurs centaines, mesurant de 1 à 2 m.,ils fonctionnent comme de véritables filtres à plancton.La nourriture des baleines est en grande partie constituée de petites crevettes pélagiques appartenant au genre euphausia (le krill), qui forment des bancs massifs dans les eaux de l'antarctique. La façon dont s'alimentent ces gigantesques animaux est bien connue : avançant, bouche ouverte, dans un épais nuage de krill, le cétacè engouffre une énorme quantité de crevettes et d'eau; puis la langue remonte vers le palais, forçant ainsi l'eau à s'écouler entre les fanons. Lorsqu'il ne reste dans sa bouche qu'une masse de krill essorée, l'animal l'avale ( on a pu trouver dans l'estomac jusqu'à 10 tonnes de krill ).
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< Fanons de baleines Le krill, animal planctonique, le mieux connu d'entre eux ressemble à une crevette de 7 à 8 cm de long, appelée Euphausa superba et vivant dans les mers arctiques > |
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Les baleines vivent en groupes. Elles produisent des sons sous l'eau, qui leur permettent vraisemblablement d'explorer le milieu et de communiquer entre elles. Les centres acoustiques de leur cerveau ont d'ailleurs une ampleur considérable. Outre un sens du goût, du toucher et de la vue bien développés, elles ont une ouïe exceptionnelle. Les baleines sont en mesure de produire et de percevoir des sons extrêmement différents, allant des infrasons aux ultrasons. Le système de détection unique en son genre qui fonctionne selon le principe du sonar permet aux baleines de sonder leur environnement avec précision et de détecter leur proie. Les sons de basse fréquence, notamment ceux des baleines à fanons, atteignent une portée de plusieurs milliers de kilomètres et servent vraisemblablement à la prise de contact. Quelques mois avant la parturition, les mysticètes abandonnent les eaux froides, ou ils se sont abondamment nourris de plancton, pour des eaux tempérées ou tiédes. Ils se portent vers la zone intertropicale pour mettre bas. Pendant cette migration,ils ne mangent pas.Le plancton, énorme magma d'éléments vivants charriés par la mer. D'origine animale et végétale, ces éléments microscopiques dérivent au gré des courants dans les couches supèrieures ou moyennes des océans. C'est au sein de ce plancton que les baleines, les mégaptéres et les baleinoptères trouvent leur nourriture principale: le krill, crevettes pélagiques qui sont absorbées en énorme quantité aprés avoir été prises au piège du tamis que constituent les fanons. C'est ce régime alimentaire, si particulier dans sa composition et son aspect et cette façon étonnante de se nourrir qui imposèrent chez les chasseurs de baleines l'image tout à fait poètique des "pàturages de la mer" pour le plancton, et des "grandes vaches marines" pour les mysticètes. Le krill se trouve en abondance dans les eaux froides des zones polaires.
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L'alimentation des mégaptères : Ils utilisent des techniques d'alimentation d'une grande diversité. Ils traversent les bancs de proies seuls ou en groupe. Il leur arrive même de "regrouper" des proies éparpillées pour pouvoir les attraper plus facilement. Un mégaptère peut nager sur le cotê pour manoeuvrer plus facilement ou nager en cercles afin d'agiter l'eau et d'inciter les proies affolées à se regrouper. Puis il se précipite à travers le banc. La méthode du "filet de bulles" (à gauche) consiste à faire des colonnes de bulles qui incitent également les proies à se regrouper. Un seul "filet" de bulle, produit par une spirale continue d'air expiré, fonctionne semble-t-il comme un filet de pêche traditionnel. Une ou plusieurs baleines peuvent effectuer des cercles sous l'eau, puis nager à travers le centre du filet pour attraper leurs proies. A droite, 14 baleines sortant du "filet". |
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Vers la fin de l'hiver, les baleines entreprennent donc une migration de 6000 à 8000 kilomètres vers ces eaux froides. Pendant les quelques mois de l'été polaire, elles se livrent à une véritable "orgie" alimentaire: elles absorbent les tonnes de krill qui vont constituer l'essentiel de leur alimentation pour l'année entière. Les baleiniers le savaient bien: ils tentaient de faire le maximum de captures durant cette période où elles sont particulièrement grasse. Pour suivre et comprendre la migration des baleines, cliquez-ici.
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Il y a quelques siécles à peine, plusieurs espéces de baleines fréquentaient nos rivages; parfois de trop prés comme les baleines franches ( eubalana glacialis) du Golfe de Gascogne. Imaginez un peu. Nous sommes dans les années 1500, au Pays Basque, loin des batailles de François 1°. Perchés sur des promontoires , quelques chasseurs scrutent la mer. Soudain, un souffle, un dos, une queue. Qu'importe, c'est l'alerte. Les embarcations à rames ou à voiles sont mises à l'eau et rejoignent l'animal qui paresse en surface. Indolentes et inoffensives malgré leur masse impressionnante , les baleines franches sont là par centaines, peut-étre par milliers. Au début les basques se contentent des cadavres échoués sur la gréve. Puis ils poursuivront et harponneront les montagnes de viande et de lard. Plus simple ; il leur suffit de capturer un baleineau. Répondant à ses appels de détresse, sa mére le suit aveuglément jusqu'à la cote ou elle est tuée et dépecée.
En moins de trois siécle de corps à corps avec la nature, de cette chasse " artisanale " , les troupeaux seront anéantis. Faute de rentabilité, le massacre s'arréte, ou plutot se déplace. On va chercher de plus en plus loin des animaux de plus en plus rares. C'est le début d'une industrie meurtriére, l'exploitation baleiniére.
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Aujourd'hui, plus une seule baleine franche ne subsiste sur les cotes européennes. Quant aux autres espéces , beaucoup estiment qu'il ne reste plus que 5 à 10 % des stocks originels! Rorqual commun ( balanoptera physalus ) et Petit Rorqual ( balanoptera acuto ros trata ) sont désormais les deux seuls représentants encore rencontrés régulièrement sur nos cotes.
LA FIN DES BALEINES.
Un rorqual bleu mesurant 27 m. de long et pesant 136,4 tonnes a fourni les quantités suivantes de produits utilisables : 30 tonnes de graisse , 61 tonnes de viande , 18 tonnes d'os , 8 tonnes de sang , sans compter la langue ( 3 tonnes ) , le foie (1 tonne ) , etc. Il n'est donc pas surprenant que l'homme ai fait la chasse aux baleines, mais c'est depuis le xix ° siécle que la destruction des cétacès est devenue intensive. Au début du xx°siécle on commença enfin à s'apercevoir que cette exploitation abusive ne pourrait durer et qu'il fallait établir une réglementation pour empécher la disparition compléte de certaines espéces. Ce fut seulement en 1937 que fut signé le premier traité concernant la chasse à ces animaux. La seconde guerre mondiale fut la meilleure période que les baleines aient connu depuis longtemps, car la navigation, devenue trés dangereuse, obligea les chasseurs à rester chez eux, et en 6 ans le cheptel commença à se reconstituer. En 1944, le traité de Londres fut reconduit et les 9 pays signataires adoptérent une unité de mesure permettant de calculer le montant des prises annuelles possibles. Mais la chasse repris de plus belle. Deux ans plus tard, à la suite d'une nouvelle diminution des effectifs, la commission baleiniére internationale fut créée à Washington. 19 pays y adhérèrent et une nouvelle convention fut mise au point. Elle fixait des dates précises pour l'ouverture et la fermeture de la chasse, interdisant la capture des femelles et de leurs petits, précisaient des tailles minimales et limitait le nombre d'animaux que l'on pouvait tuer chaque année. En outre, elle établissait une liste des espéces protégées et créait une réserve ou toute chasse était interdite. Comme de nouveaux produits rendaient de moins en moins concurrentiels ceux que l'on tirait des cétacès, la majorité des pays qui avaient signé le traité de 1946 abandonnérent la chasse et aujourd'hui la commission ne comprend plus que la Norvége et surtout la russie et le japon. Cependant, le massacre continue et les cétacès sont traqués avec des moyens ultramodernes : repérés par avion, ils sont tués et remorqués jusqu'aux navires-usines qui les dépècent et les transforment.
LE RECENSEMENT DES BALEINES.
Les statistiques relatives aux populations de ces grands cétacès en voie d'extinction sont souvent contradictoires, car elles proviennent le plus souvent de sources commerciales intéressées par leur exploitation. Les données du tableau ci-dessous ont été receuillies par le biologiste américain Victor Scheffer. Dans le cas de trois espèces de baleines, le point d'interrogation signifie que l'on ne dispose pas de chiffres surs. ( 1980 ).
espéce | population avant la chasse commerciale | popul. actuelle nombre estimé(1980) | popul.actuelle % estimé | quota de chasse 1975-76(c.b.i) | quota de chasse (c.b.i)1976-77 |
rorqual bleu | 210.000 |
13.000 |
6 |
0 |
0 |
mégaptére | 100.000 |
7.000 |
7 |
0 |
0 |
baleine de biscaye | 50.000 ? |
4.000 ? |
? |
0 |
0 |
baleine du groenland | 10.000 ? |
2.000 ? |
? |
0 |
0 |
rorqual commun |
450.000 |
100.000 |
22 |
585 |
344 |
rorqual de rudolf |
200.000 |
75.000 |
38 |
2230 |
1995 |
rorqual de bryde | 100.000 ? |
40.000 ? |
? |
1363 |
1000 |
cachalot màle | 530.000 |
230.000 |
43 |
11.070 |
8214 |
cachalot femelle | 570.000 |
390.000 |
68 |
7970 |
3.777 |
baleine grise | 15.000 |
11.000 |
73 |
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LES CETACES SONT LES PLUS POPULAIRES DES MAMMIFERES MARINS. TOUT LE MONDE S'EXTASIE SUR LEURS PERFORMANCES ,LEUR INTELLIGENCE, LEUR VIE SOCIALE , MAIS BIEN PEU LES CONNAISSENT. AU FAIT, QUI SONT-ILS ?
EN MEDITERRANEE. C'est le rorqual commun qui tient le haut le haut du pavé ,avec 2000 à 4000 individus.
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Les chasseurs de baleines ont surnommé le cachalot : "L'empereur des mers", "le grand taureau des mers".
Le romancier américain Herman Melville a immortalisé le cachalot dans Moby dick. Blessé, il n'hésite pas à charger son adversaire, en se servant de sa tète comme d'un bélier. En 1819 et en 1850, les trois-màts Essex et ann Alexander coulèrent, la coque défoncée par des cachalots. Son nom latin est Physeter Macrocephalus (souffleur à grandes tète). il peut atteindre 20 mètres de long chez les màles, à l'inverse des baleines, les femelles sont beaucoup plus petites, ne dépassant pas les 12 mètres. Le cachalot est immédiatement identifiable par son énorme tète qui représente le tiers de son corps, sa màchoire supérieure est édentée et comporte des alvéoles correspondant aux dents de la longue et étroite màchoire inférieure. Celle-ci est hérissée d'une quarantaine de dents coniques en ivoire atteignant 18 centmètres ( au musée de New Bedford, on peut voir une màchoire de 7 mètres de long). Une telle dentition ne laisse planer aucun doute sur le régime carnassier du cachalot. Ne dédaignant pas les poissons, il semble marquer une préférence pour les calmars de toutes tailles, mème pour les plus grands, les calmars géants, énormes céphalopodes, dont le nom est Architeutis, et qui vivent dans les grandes profondeurs et peuvent peser plusieurs tonnes. Les cachalots vivent en troupeaux, composés de plusieurs grands màles et de leur "harem" respectif. Quand le jeune cachalot atteint sa taille adulte, il est chassé de la tribu et rejoint des bandes vagabondes, atteignant parfois des centaines d'individus, de jeunes màles comme lui. A l'àge adulte il livrera bataille aux patriarches des tribus rencontrées; en cas de victoire, il prendra possession du petit harem. Quant au vaincu, il parcoura désormais les mers en solitaire; au 19° siècle, quand débuta la "grande chasse", les cachalots avaient le temps de grandir et d'atteindre des tailles gigantesques; ainsi en 1814 on tua dans le pacifique un vieux solitaire de 27,50 mètres.
Comment compter les baleines ?L'on peut se demander comment procéder à un comptage des baleines. Cette question se pose à chaque recensement d'animaux sauvages. A l'heure actuelle, il existe toute une série de méthodes scientifiques contrôlées qui consistent essentiellement à calculer les effectifs d'une grande zone de répartition géographique à partir d'animaux observés directement et/ou de leurs traces. Pour le recensement des baleines, les bateaux chargés du recensement sillonnent la mer selon un schéma donné, et enregistrent, avec une méthode qui leur est prescrite avec précision, tout animal qui apparaît à la surface. La vitesse à laquelle ils nagent et la fréquence respiratoire nécessaire à cet effet permettent de calculer combien d'animaux sont visibles et combien sont sous l'eau. Comme pour tous les animaux sauvages, il s'agit en fait ici aussi, chez les baleines, d'estimations sur les effectifs qui présentent une exactitude plus ou moins grande. Ainsi, tout en indiquant pour chaque cas la grandeur de l'effectif, la Commission technique a pris soin de préciser également la marge de fluctuation permettant d'atteindre un degré de certitude de 95%. |