ACTUALITES

Certains d'entre nous la connaissaient depuis qu'elle avait créé l'association Ceta-Squale pour soutenir les projets d'études portant sur les cétacés et les requins, et les interactions qui peuvent exister entre ces deux grandes familles marines. Delphine Legay vient de mourir en plein Océan Indien, au large de l'île Maurice, en plein sanctuaire baleinier. De là à affirmer comme l'auteur de l'article qui suit qu'elle "ne pouvait rêver plus belle mort", il y a tout de même un pas que nous ne voulons pas franchir car Delphine était jeune, pleine d'énergie, et avait encore un tas de choses à faire et surtout à transmettre avant de partir. Nous avons aujourd'hui une pensée pour elle et pour ses proches. DELPHINE LEGAY A REJOINT LE GRAND BLEU Delphine Legay ne pouvait rêver plus belle mort que celle de rejoindre le grand bleu alors qu'elle était en plongée en apnée. Un de ses proches nous a expliqué qu'elle avait disparu alors qu'elle venait d'apercevoir de nouveaux dauphins au cuir tâcheté: "Elle est sans doute allée un peu plus loin, puis elle n'est pas remontées " Delphine Legay, 28 ans, a, en effet, trouvé la mort dans les eaux de Tamarin samedi après-midi (23 juin 2001). Son corps a été retrouvé vers 17h30 par les gardes-côtes quelques heures après sa disparition. Delphine laisse derrière elle de nombreux documents écrits et photographiques sur les cétacés évoluant dans l'océan Indien. Le travail qu'elle avait entrepris depuis deux ans à Maurice s'inscrivait dans le cadre du premier observatoire baleinier de la région, qu'elle s'est acharnée à créer avec succès. Au delà des prestations de découverte qu'elle menait avec le Tours Operator MTTB, elle partageait son temps entre le travail de terrain et d'observation sur les cétacés qui évoluent dans nos eaux, la transmission de son savoir à des étudiants-stagiaires de tous pays, la mise en réseau avec les scientifiques qui s'inscrivent dans une démarche similaire, et enfin et surtout, la vulgarisation auprès du public. Son dernier témoignage était une exposition photographique qui s'est tenue récemment au Centre Charles Baudelaire. Passionnée et d'une volonté de fer, cette femme dont l'élément était autant l'eau que l'air, a déployé son énergie avec méthode et ténacité pour voir aboutir son projet d'observatoire à Maurice. Notre île était pour elle une terre d'adoption dans la mesure où en dépit de ses liens familiaux ici, elle a vécu essentiellement en France, avant de venir s'établir à Tamarin, après de longues études sur le monde de la mer. Avec elle, c'est un témoin avisé des beautés du monde qui disparaît très prématurément. C'est peut-être aussi - il faut le regretter - la mort d'un projet rare et précieux qu'elle a été ces dernières années véritablement la seule à porter et à maîtriser. (juin 2001)

MASSACRES A GRANDES ECHELLES

Par nos techniques de péche industrielle, nous affamons les cétacés en ratissant les océans. Nous tuons incidemment quelques centaines de milliers de dauphins par an avec nos chaluts pélagiques ou nos filets maillants. Les chercheurs du centre d'étude des mammiféres marins de La Rochelle recensent par an 350 cétacés échoués sur la cote atlantique. Le plus souvent, leur queue est sectionnée ou emprisonnée dans des filins. Et encore,la plupart des dauphins rejetés (mort) par des pécheurs n'atteignent jamais nos cotes. A coté de ces tragédies à grandes échelles, les dizaines de dauphins trouvés morts chaque année, étouffés par des sacs plastiques ( pris pour des méduses ) ou les 3000 tursiops ( auxquels il faut ajouter ceux tués lors des captures ) capturés depuis le début du siécle pour les delphinariums paraissent peu de choses.........

FEVRIER 2000 : EN DEUIL

200 dauphins se sont échoués sur les plages de la cote atlantique. Cette hécatombe "serait due" aux longs filets des chaluts qui attrapent en masse et sans distinction tous les poissons. Les dauphins à la recherche de nourriture se prennent dans les filets et ne peuvent plus remonter pour respirer. Les cadavres des cétacés portaient aussi la marque d'amputations et de blessure.quelques jours plus tard le chiffre s'élevait à plus de 400 dauphins.Alors est-ce les filets,une maladie,l'erika? ? ? ? ?

(septembre 1993)

BALEINES DU SUD ET BALEINES DU NORD.

L'effectif des baleines franches noires, ou baleines de biscaye

augmente de 7 % chaque année, sur les cotes de l'afrique du sud.

On y a dénombré deux cents femelles, contre cinquante en 1969.

Face à ce fragile succès, la reprise de la chasse à la baleine par les

norvégiens représentent un camouflet pour la communauté internationale.

Le 16 juin, le baleinier ANN-BRETA tue un petit rorqual à museau pointu.

L'association greenpeace déclenche aussitot un boycott des produits

norvégiens en allemagne et au royaume-uni. Avec succès : aujourd'hui, les

pertes de l'économie norvégienne ont déjà dépassé les deux cent cinquante

millions de francs.

( photo ci-dessus ) les baleines franches noires, dites aussi de biscaye, viennent se reproduire dans les baies abritées, sur les cotes de l'afrique du sud.

(dec.1992) LA CHASSE AUX PELLICULES.

Pour les cétacés, une nouvelle source de connaissance en mer. Dérangé,assommé à coup de tranquilisants, ficelé pour subir des prises de sang : la capture est un véritable traumatisme pour l'animal. Aujourd'hui, une nouvelle technique permet de respecter l'intégrité et la sensibilité des animaux.L'analyse génétique à distance. Bill Amos, généticien de l'université de cambridge, récolte les pellicules de baleines flottant à la surface de l'océan au moyen d'un simple filet d'aquarium. Les cétacés abandonnent des squames dans leur sillage. Ces particules contiennent de nombreux lambeaux d'ADN que le chercheur peut analyser. En collaborant avec des spécialistes des cétacés à travers le monde, Amos compte dresser le profil génétique des baleines à bosse, des baleines franches et des cachalots déjà répertoriés dans le monde en un vaste fichier qui permettra de mieux connaitre la structure familiale des groupes et leur arbre généalogique. Cette technique, pense Amos, est appliquable à d'autres animaux: les oiseaux perdent leurs plumes,les animaux terrestres leurs poils.

LA VORACITE FINANCIERE DE CERTAdeINS PAYS MET EN DANGER LES GRANDS CETACES.

La protection de l'antarcrique doit étre totale, la moindre dérogation constituant une porte ouverte à tous les abus.

ETE 1999 : DROLE DE DAUPHIN.....

Un jeune homme accuse un dauphin d'avoir tenté de le violer alors qu'il nageait de conserve au large des cotes norvégiennes.

L'homme, cités par le quotidien verdens ,déclare que le dauphin, qui l'a probablement pris pour une femelle, a tenté d'introduire son pénis entre les jambes du nageur, qui est parvenu à s'enfuir.

" Au début, j'ai cru qu'il s'agissait d'une nageoire, mais le dauphin n'a pas de nageoire sous le ventre ", ajoute le jeune homme,àgé de 28 ans.

L'un de ses amis précise que la méme mésaventure lui est arrivée récemment, mais qu'il s'en est bien tiré," parce que je portais une combinaison de plongée "

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ANTIBES :UNE MAISON POUR LE SANCTUAIRE DES CETACES (nov.1999)

L'ACCORD ATTENDU DEPUIS HUIT ANS PAR LA CONFERENCE INTERNATIONALE POUR LA PROTECTION DES MAMMIFERES MARINS EN MEDITERRANEE A ETE SIGNE A ROME.

Par Mme. Dominique Voynet, MM. Ronchi et Bernard Fautrier, les ministres de l'environnement Français,Italien et Monégasque. Lors de la conférence RIMMO qui s'est tenue à Sophia-Antipolis,les participants avaient annoncé l'imminence de la signature du document. Ils n' avaient donc pas tort et Mike Riddell, le patron du Marineland et organisateur de cette conférence internationale pour la protection des mammiféres marins en méditerranée, est le premier à s'en réjouir.

Un programme de recherches scientifiques sera mis en place. RIMMO y prendra une large part aux cotés du WWF en france

LA MIRACULEUSE HYBRIDE DE HAWAI.

Extraordinaire : le fruit des amours d'un faux orque et d'une femelle dauphin.

KEKAIMALU, à gauche, en compagnie de sa mére. On le reconnait à son museau plus foncé et plus court. En hawaien, KEKAIMALU signifie " qui vient de la mer paisible ".

( decembre 1992 )

En 1985, une étrange créature nait au SEA LIFE PARK d'Hawai, KEKAIMALU. Elle pése seize kilos, sa peau est presque noire et son museau plus massif et plus court que celui d'un dauphin. KEKAIMALU est issue du croisement d'un màle de faux orque ( pseudorca crassidens ) et d'une femelle de grand dauphin ( tursiops truncatus ).

A trois ans et demi, KEKAIMALU accuse un poids deux fois supérieur à celui d'un dauphin du méme àge. Aujourd'hui, à sept ans et trois cent dix kilos, sa taille dépasse celle du plus gros dauphin du parc. Sa consommation de nourriture, environ quinze kilos par jour, est à mi-chemin entre celle de sa mére ( cinq à dix kilos par jour ) et celle de son pére (quinze à vingt kilos ). Petit détail : un faux orque posséde 44 dents, un dauphin 88. KEKAIMALU en a 66. Aprés une premiére grossesse malheureuse à la fin de 1991, KEKAIMALU devient mére à son tour. Elle met au monde une petite femelle, baptisée POHAI, un quart faux-orque et trois-quarts dauphin. Etre maman à six ans, c'est un peu jeune, la maturité des dauphins se situant vers onze ans et celle des faux-orques entre huit et quatorze ans. KEKAIMALU, trop précoce, est incapable d'allaiter. Il faut la traire chaque jour afin de nourrir le bébé du lait maternel qui lui est nécessaire. Une opération très difficile à pratiquer. Selon Marlee Breese, conservatrice au SEA LIFE PARK, l'incapacité d'allaiter de KEKAIMALU est due à un manque de maturité sexuelle, non à son statut d'hybride. Si deux animaux d'espéces assez proches s'accouplent, qu'arrive-t-il, en effet ? De l'alliance d'un àne et d'une jeune jument peut naitre un mulet. Dans le cas d'un cheval et d'une ànesse, nous obtenons un bardot . Mais le mulet et le bardot demeurent presque toujours stériles, comme la plupart des hybrides. Cependant, dans les cas ou il y a reproduction, seules quelques femelles y parviennent. Comme KEKAIMALU. si leurs rejetons sont viables, ils ont ce qu'on appelle la vigueur hybride et sont en général plus résistants que les animaux de race. La fille de KEKAIMALU bénéficie de ces avntages : POHAI a aujourd'hui plus d'un an et, selon l'expression de Marlee Breese, elle " pousse comme une algue " !!

AUJOURD'HUI QUE SONT-ELLES DEVENUES ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?

QUOTAS DE CAPTURES AUTORISES PAR LA COMMISSION BALEINIERE INTERNATIONALE (1981 à 1985)

Atlantique nord

1981

1982

1982

1983

1983

1984

1984

1985

cachalots 130

-

- -
rorquals communs 701 293 257 281
rorquals boréals (sei) 100 100 100 100
rorquals museau pointu 2554 2434 1226 1177

Pacifique nord

cachalots 890 400 - -
rorquals museau pointu 1361 1361 721 320
rorquals de bryde 529 546 536 357

Hémisphére sud

cachalots 300 - - -
rorquals museau pointu 6718 7072 6655 4224
rorquals de bryde 264 185 165 164

Chasses aborigénes

baleines du groenland 17 17 27 27
baleines à bosse 10 10 9 8
baleines grises 179 179 179 179
TOTAUX ............... 13.753 12.577 9.875 6.837

En 2000 - 2001

Echouage et captivité : les bons plans de Gulf World 28 avril 2001

Un dauphin échoué à Panama City expédié au delphinarium de Clearwater Panama, un dauphin femelle de l'espèce Tursiops Truncatus, vivait paisiblement au sein de sa petite tribu, le long des côtes immaculées du Panhandle (Floride du Nord). En octobre dernier, pour une raison inconnue, elle s'échoua sur une plage de la cité balnéaire de Panama City, où des sauveteurs du Gulf World Marine Park, avertis par quelque promeneur, vinrent la soigner et l'emportèrent vers le "bassin de réhabilitation" situé à l'arrière du delphinarium. D'après des responsables du National Marine Fisheries Service, qui l'ont examinée, la delphine était anémique, sa peau portait de graves brûlures causées par le soleil, elle souffrait d'une "certaine infection" non précisée et surtout, ses dents extrêmement usées la rendaient incapable de chasser elle-même sa nourriture. Il fut donc prestement décidé, sur base de ces conclusions plutôt contestables, que l'animal ne serait plus jamais remis en liberté. Hasard heureux ou un peu forcé ? Dans l'enceinte d'un delphinarium voisin, le Clearwater Marine Aquarium, Sunset Sam le dauphin solitaire s'ennuyait fort dans sa petite piscine pleine d'un million six cent mille litres d'eau de mer. C'est donc bien opportunément que la rescapée de Panama City lui fut amenée ce du 23 mars 2001. Denis Kellenberger, directeur exécutif du Clearwater Marine Aquarium, explique que Panama sera la troisième " petite amie " de Sam le dauphin. Il y eut d'abord Halona, qui séjourna dans cette piscine pendant deux ans puis mourut en 1997. Ensuite, ce fut le tour de Sybil , 14 ans, qui rejoignit Sam en 1991 et mourut deux ans plus tard, en 1993. " Je ne pense pas qu'ils tombent amoureux l'un de l'autre dès la première rencontre " a déclaré Coni Romano, le responsable des dolphin-trainers " mais ces deux dauphins paraissent bien s'entendre ". Sam n'est âgé que de vint ans et mesure près de trois mètres. Panama, pour sa part, mesure 2,60 mètres et semble âgée d'une trentaine d'années. Aujourd'hui, ses coups de soleil cicatrisent peu à peu. Malgré ses mauvaises dents, la delphine mange ses harengs morts et apprend, non sans mal, à exécuter des tours pour faire rire les enfants. Tout semble donc baigner dans le meilleur des mondes. A lire l'article enthousiaste publié sur le site de Clearwater Marine Aquarium - lequel évite tout de même de parler de Sybil et d'Halona -  il ne fait aucun doute que ces deux dauphins ont beaucoup de chance !  Leur relation est présentée de manière anthropomorphique - " une nouvelle petite amie pour Sam ", claironne la presse locale de St Petersburg (Floride) - alors qu'en termes éthologiques, la notion de couple ou de monogamie est inexistante chez les cétacés. On se demande aussi comment cette "vieille" delphine, réputée incapable de se nourrir, y parvient parfaitement en captivité ! La vérité est pourtant simple et confirme diverses rumeurs persistantes à propos de Gulf World et des autres delphinariums qui émaillent cette région touristique : saisissant une fois de plus l'opportunité d'un échouage accidentel, les naufrageurs de Gulf World ont fait vite et bien et ont acquis à peu de frais un produit commercial de haute valeur. Au lieu de remettre le dauphin à la mer ou de l'euthanasier, ils l'ont placé dans leur bassin d'isolement où déjà, nous avons eu la surprise de découvrir un dauphin sténo en Juillet 2000 (photo). Ce genre d'opération , présentée au public comme louable et caritative, permet d'éviter les frais importants et les risques d'une capture en pleine mer ou bien encore les ennuis de santé incessants de ces malheureux avortons que sont les dauphins nés captifs. Le plus pénible de l'histoire, c'est que la delphine Panama a vécu l'essentiel de sa vie en liberté. A trente ans, elle occupait sans nul doute une place centrale au sein de son groupe. Adieu, dès lors, amies, parentes, sours, cousines, juvéniles audacieux ou joyeux delphineaux gambadant autour d'elle, adieu les champs fleuris de graminées marines, adieu les longues balades en mer : il ne reste plus à notre vieille delphine que le souvenir de sa vie libre, qu'elle pourra ressasser tout à loisir au fond de sa fosse en béton, jusqu'à ce qu'elle meurt parmi les hommes...

Norvège mars 2001 , 1 BALLE DANS LA TETE POUR 60 DAUPHINS !

Selon les médias norvégiens, l'Institut des Recherches Maritimes Norvégien a sollicité le Ministère de la Pêche pour qu'il opère le prélèvement de 60 dauphins connus en Norvège sous le nom de "springer" et scientifiquement sous la double appellation de " Lagenorhynchus acutus" et "Lagenorhynchus albirostris". Le but de ces recherches est en principe de découvrir : 1. De quelle manière les dauphins - au sommet de la pyramide alimentaire - réagissent  à la pollution. 2. Comment on pourrait procéder à des recherches du même ordre sans les tuer. 3. De quoi ces dauphins se nourrissent de manière habituelle. Cette population de dauphins est en effet sensée manger près de 400.00 tonnes de thon chaque année le long des côtes de Norvège. Si tel était le cas, selon la logique réductionniste des pêcheries internationales, il s'agira donc de réduire le nombre des dauphins à l'avenir par des chasses intensives...et de revendre sans doute le produit de la pêche aux amis Japonais ! La chasse se déroulera de la manière suivante : Lorsque les dauphins viendront innocemment nager devant le navire à grande vitesse, joyeusement poussés par la lame d'étrave, en toute confiance comme le font tous les dauphins du monde, les "scientifiques " présents à bord sortiront leurs fusils à tir rapide et viseront droit dans le crâne des nageurs. Une seule balle bien ajustée devrait suffire, en principe, à leur faire exploser la tête et à les tuer d'un coup.  Il s'agit donc, selon ses promoteurs, d'une chasse qualifiée "d'humaine". On frémit d'imaginer comment se déroulent celles qui ne le sont pas...Des petits harpons serviront à remonter les corps sur le navire. Mark Simmonds, directeur scientifique du WDCS a régi avec horreur à cette information, déclarant que cette nouvelle chasse était inutile, injustifiée et immorale : les données relatives à la pollution sur les cétacés sont en effet connues depuis longtemps grâce à d'autres méthodes infiniment moins agressives. Rappelons également que la Norvège s'illustre également sur le plan international en persistant à chasser diverses espèces de baleines protégées et - plus récemment- en livrant une meute de loups sauvages à ses chasseurs-électeurs. Pour en savoir plus et protester auprès du Gouvernement norvégien et des instances concernées Adresse Contact pour cette campagne http://users.skynet.be/freebrain/norwayfr.htm

MANATI PARK: Dauphins disponibles à toute heure !

Voir photos en http://www.barrylipman.com/JPEGS/Dolphinarium.htm Le Parc Manati est un complexe de loisirs  à l'usage des touristes, situé dans la région de Bavaro en République Dominicaine. Cet établissement comporte, parmi ses multiples attractions, une minuscule piscine où survivent sept dauphins "thérapeutes". Contre paiement de 65 dollars US, les visiteurs sont autorisés à nager durant cinq minutes en compagnie de deux de ces cétacés captifs, dans la zone centrale du petit bassin. A n'importe quel moment de la journée, on trouvera donc de six à dix personnes entassées en même temps dans cet espace réduit, en train de toucher, pousser et poursuivre deux malheureux dauphins enfermés avec eux. La séance se conclut par une photo de famille. Pour cette occasion, les dauphins ont été spécialement dressés à rouler sur eux mêmes et à montrer leur ventre pour le salut final. Tandis que cinq dauphins sont maintenus à l'écart dans une sorte d'enclos grillagé, deux autres sont laissés dans le bassin central et se chargent d'amuser les baigneurs pendant une heure environ. Ensuite, on fait tourner l'équipe et deux nouveaux dauphins viennent prendre le relais et supporter les caresses incessantes des nageurs humains. Bien entendu, les dauphins sont également priés d'exécuter un certain nombre de shows plus classiques, 5 heures du soir et pendant toute la semaine. Les vacanciers qui ont pu visiter ces installations ont été choqués de la manière dont ces dauphins étaient traités.  Le propriétaire avait pourtant déclaré, il y a déjà quelque temps, qu'il tenterait d'améliorer les choses mais rien n'a jamais été fait.

Pêche à la dynamite dans la zone entre pilar sur l'île de San Antonio et l'île de Tagapulan.(2000-2001)

Le membre du congres abayon a visité l'île de San Antonio, tandis que la pêche à la dynamite avait cessé, trois heures après son départ plusieurs explosions été entendues prés du village de Pilar.Un jeune dauphin est retrouvé mort à deux milles au sud de pilar suite a cette explosion. Plusieurs autres dauphins seront retrouvé morts, une augmentation de la pêche a la dynamite est confirmé.Pendant les mois de juin- juillet 2000, les bancs de thon se trouvent dans le sud du détroit de San-bernadino se déplaçant vers Mindanao, l'utilisation de la dynamite a augmenté à grandes échelles. Ce modèle occidental sauvage du massacre effréné inclut maintenant l'utilisation des pistolets. Des dauphins sont tirés par les pécheurs une fois vus près des bancs de thon.Le nombre de dauphins morts devient catastrophique, non seulement les explosions ont augmenté, mais également la taille de leurs souffles.Ces souffles causeront des dommages aux oreilles sur une distance de 1600 mètres. D'ici mai 2001, ce sont des centaines de dauphins qui seront tués au cours de ces explosions, et tout cela est soi-disant du a la politique philippine.Indépendamment de la de la surveillance constante des explosions dans les mers de Samar, les investigations sont franchement continues dans deux directions définies. 1. Les associés ont découvert un lien entre l'Autrichien, M. Fritz Vogel, qui est recherché pour être interroger sur la mort de M. Mario Sartiani , plongeur, et le service du tourisme dans Tacloban Leyte qui contrôlent la zone de Samar nordique. M. Fritz Vogel, et souvent invité à participer aux missions de cohorte qui exigent l'expertise sous-marine, ces missions sont financées par le gouvernement autrichien. " Fritz " n'est pas son vrai nom.  2. Le membre du Congrès Abayon est un visiteur fréquent en Papouasie-Nouvelle Guinée où sous l'apparence de convertir des parlementaires de png , ( à l'aide de l'ambassadeur philippin, aussi d'un SDA ), favorise également l'exportation de la pêche à la dynamite et de la technologie d' enregistrement illégale. Plusieurs " parlementaires nouvellement " convertis de png   ont été invité pour visiter deforested maintenant Samar nordique et en particulier l'île de Dalupiri. Les noms de ces parlementaires peuvent être demandés par courrier de émail arabone@hotmail.com Les explosions sont devenues si puissantes, que leurs souffles atteignent les plages et détruisent les bancs de petits poissons. Les habitants des îles se plaignent que ces explosions proche des rivages endommagent leurs maisons.Une personne a été tué en septembre 2000 par une explosion en préparant les détonateurs utilisés pour la dynamite . L'événement est extrêmement significatif pour plusieurs raisons: 1. Les détonateurs étaient, en partie, la propriété du MAIRE. 2. Il semblerait difficile de croire la mort de cette personne par un petit détonateur éclatant accidentellement. Dans ce cas cependant, il y avait 12.000 détonateurs et quand les enquêteurs sont allés menés leu enquête, ils ont conclut que les 12.000 détonateurs était de trop pour une seule personne. 3. Les frais de dynamite changent , dû à la liberté actuelle, les fournisseurs et les pêcheurs apprécient pendant cette période préélectorale. Par conséquent 12000 détonateurs fourniraient plusieurs explosions. Une commande si importante pourrait seulement être destinée à l'exportation, ou à d'autres parties des Philippines ou à l'étranger, peut-être dans des zones aussi lointaines des zones que la Papouasie-Nouvelle Guinée, où on sais qu'un rapport avec Burabod a été établi. Alternativement les 12000 détonateurs étaient destiné pour des usages autres que la pêche à la dynamite. Avec la situation actuelle, y compris des terroristes dans Manila et ferryboats, ou la situation continue dans Mindanao, le nombre de possibles destinations obscures semblent illimité. Peut-être maintenant, avec ces figures, il peut être plus facile pour le gouvernement philippin sous le couvert du service du tourisme et du DNR de comprendre combien les dommages sont faits à la vie sous- marine dans la région de San Bernadino. Et comment tout cela devient un double problème dirigé. Que font les dauphins face à la dynamite ? Ils ont changé leurs habitudes en se dirigeant vers le détroit de San-Bernadino et ils semblent qu'ils connaissent les méthodes, les habitudes et le moment ou les pécheurs à la dynamite sont présents.La dynamite est également utilisé la nuit dans certaines régions de Samar. Parfois lorsque les dauphins suivent les bancs de thons et oublient les pécheurs, ils sont pris dans les explosions et souffrent des oreilles, sont blessés ou tués. Les dauphins blessés ne peuvent plus se diriger et doivent rester prés du groupe pour être alimentés par les membres de leurs clans, incapables d'attraper la nourriture, si ils se retrouvent seuls, ils sont promis à une mort certaine. Chaque saut, piqué, mouvement que le dauphin fais est fais grâce a son sonar et ces explosions détruisent ces sonars.La situation actuelle dans le détroit de San-Bernadino est évidemment politique, a tel point que les protestations massives de courrier d'opinion publique de toutes les régions du monde est vulnérable.

Un "dolphin trainer" entendu pour actes de cruauté par la justice (juillet 2000)

Propulsé par deux dauphins femelles qui poussent leur rostre sous la plante de ses pieds, Simon Ede, leur entraîneur britannique, traverse à toute allure le bassin ellipsoïde. A son coup de sifflet, les créatures marines donnent une poussée supplémentaire et l'envoient par-dessus une corde. C'est là le clou du spectacle marin que propose Gardaland, le plus grand parc à thème d'Italie, et qui soulève des cris perçants d'admiration dans la foule massée sur les gradins. Mais Ede, 39 ans, n'est pas d'humeur à goûter la saveur du succès qu'il estime avoir apporté au delphinarium - l'attraction la plus populaire pour les 3 millions de personnes qui visitent annuellement le parc sur les rives du lac Garda en Italie du Nord. Tout au contraire, l'entraîneur se voit aujourd'hui soumis à une enquête judiciaire. Les magistrats le soupçonnent en effet d'avoir formé les dauphins avec des méthodes primitives, impliquant notamment une sous-alimentation systématique et la mise en isolement de certains dauphins trop rétifs à l'apprentissage, le tout sans surveillance vétérinaire adéquate. Depuis que Simon Ede a été nommé au poste d'entraîneur en chef du delphinarium, deux dauphins sont déjà morts à Gardaland, le mâle Hector en septembre dernier et Violetta un mois plus tard. Un troisième tursiops, Amado, est actuellement malade.La semaine dernière, certaines sources juridiques affirmaient que Enrico Ghinato, le Président de Gardaland, qui a la responsabilité légale des animaux mais qui nie toute maltraitance à leur égard, serait impliqué à son tour. Il n'est pas certain que le reste de l'équipe ait à se présenter devant la justice. Pour Gardaland, de telles allégations de maltraitance ont un parfum de déjà vu. En août 1997 un autre dauphin, Roméo, est mort de l'affection hépatique. La police a déclaré alors que le dauphin avait été soumis à un régime de famine, isolé et drogué - mais le cas n'a pas été amené devant un tribunal. L'enquête actuelle s'est surtout concentrée sur la mort de Violetta, qui était enceinte de sept semaines. Au mois d'octobre, la delphine a commencé par refuser de lancer des ballons et le personnel a remarqué une bosse sur son aileron dorsal. Les jours suivants, elle a graduellement cessé de manger puis son corps s'est paralysé. Un matin, on l'a retrouvée ventre en l'air, flottant au milieu de la piscine. Andrew Greenwood, un vétérinaire britannique, a effectué une autopsie et découvert que Violetta avait la colonne vertébrale brisée. Bien qu'il n'ait jamais entendu parler de ce genre de blessure auparavant, le vétérinaire n'en a pas moins déclaré que rien de spécial ni d'inhabituel n'avait eu lieu dans l'enceinte du delphinarium. Les magistrats sont moins convaincus du fait. Ils ont saisi les documents vétérinaires et les carnets de bord du dolphin trainer et ont interrogé toute l'équipe. Ils ont également obtenu des journaux de bord appartenant à Simon Ede lorsqu'il était employé au delphinarium de Brighton en 1980, qui décrivent de façon évidente comment priver un dauphin de nourriture pour le faire obéir. Ede nie toutes ces accusations de maltraitance à Gardaland.Il affirme que Hector était simplement un dauphin d'un certain âge, qui a souffert d'une attaque cardiaque, ce qui est tout à fait normal. Quant à la mort de Violetta, elle reste pour lui un mystère. « Je ne l'ai certainement jamais battue, affirme-t-il, puisqu'il n'y a aucune trace de dommage musculaire ou au niveau de la peau. Elle ne peut donc avoir été battue ni par moi ni par d'autres dauphins. De plus, si les dauphins sont aussi intelligents et sensibles qu'on le dit, croyez-vous qu'ils m'entoureraient et me donneraient des baisers comme ils le font si j'étais un mauvais type ?" La situation désastreuse du parc Gardaland été déjà dénoncée à de nombreuses reprises par les activistes italiens. L'association Animal & nature Conservation Fund ajoute à ce propos les précisions suivantes :  En 1997, le dolphin trainer était Oscar Carini. Suite à ses tentatives d'aider les dauphins et d'améliorer leur situation, Oscar a perdu son emploi. Il est devenu aujourd'hui un farouche adversaire de la captivité. Ce sont Simon Ede, Tom Jones et Gugliemo Lopez qui l'ont remplacé.  Ede a immédiatement rencontré des problèmes avec le mâle dominant, Roméo, de plus en plus désobéissant. Pour le punir, Ede l'a isolé presque tout un mois. Roméo est mort peu de temps après d'une complication au foie. (Voir plus haut) Début 1998, suite à des travaux de rénovation, Gardaland a importé une delphine du nom de Betti, en provenance de Kolmarden Suède. Ensuite, ce furent quatre autre dauphins qui furent amenés de l'Octopus Park à Ténériffe et s'ajoutèrent aux deux captifs déjà présents depuis le début.A ceux qui s'imagineraient encore que les dauphins sont HEUREUX en delphinarium, ce fait-divers sordide rappelle la triste réalité et remet en lumière des pratiques bien connues et largement pratiquées. Pour ces êtres libres et fiers que sont les dauphins, vivre dans un trou d'eau est une torture quotidienne et ils n'obéissent de toutes façons que sous la contrainte. Celle qu'imposait Simon Ede dépassait certes la mesure mais, peu ou prou, tous les dolphin-trainers se doivent dominer totalement leurs esclaves. L'autre "mérite" de cette histoire est qu'elle éclaire un peu la situation des dauphins en Italie.Avis aux touristes amateurs de delphinariums : les dauphins y crèvent là autant qu'ailleurs ...

Massacre de dauphins au Japon.

je ne vois pas de mots a ajouter a ce carnage, cette barbarie Je vous invites a découvrir cette page et ces vidéos http://bluevoice.org/dolphin/save.html

 

COMMISSION BALEINIERE INTERNATIONALE : LE JAPON TROUVE DES ALLIÉS EN AFRIQUE

La réunion de la CBI aura lieu du 23 au 26 juillet à Londres. Le sanctuaire dans le Pacifique Sud proposé par la Nouvelle-Zélande et l'Australie sera  bien sûr à l'ordre du jour, tout autant que l'adoption du RMS (cf dossier annexé : guide de la CBI). Mais les votes risquent fort d'être faussés, car depuis plusieurs années, le Japon opère progressivement une stratégie d'achat de voix. Ce pays contrôle déjà les votes de 6 états caraïbes et de la Guinée. Lors de la dernière réunion annuelle de la CBI en juillet 2000 à Adélaïde, tous ces pays se sont opposés au Sanctuaire Baleinier du Pacifique Sud, à l'instar du Japon. De manière générale, tous ces pays s'expriment systématiquement comme le Japon. Après la réunion annuelle de la CBI en 1999, le Vice-Ministre Japonais des Pêches, M. Hiroaki Kameya annonçait que le Japon allait démarrer un programme mettant en ¦uvre son Aide Officielle au Développement (ODA) pour aider certains pays à rejoindre la CBI. Leur mission serait de soutenir la position nippone en faveur de la chasse. Un objectif de 13  nouveaux pays est ciblé, de quoi procurer un vote majoritaire pour les pays baleiniers. En août 1999, Kameya rendait visite au Zimbabwe, en Namibie et en Guinée. Ces pays confirmèrent ensuite à la presse leur prochaine adhésion à la CBI. Au passage, le président du Zimbabwe assurait Kameya de son soutien pour un déclassement des baleines dans le cadre de la CITES, sujet récurrent depuis quelques années et toujours renvoyé à la compétence de la CBI. Peu après, le Maroc et la Mauritanie déclaraient qu'ils envisageaient favorablement de sièger également à la CBI. La Guinée fait partie des pays-membres depuis le début de l'an 2000, et le Maroc depuis le début de cette année. Comment expliquer cette soudaine arrivée des pays de l'Afrique Occidentale à la CBI ? Depuis 1995, à l'initiative du Maroc, les pays d'Afrique Occidentale sont regroupés en une organisation de gestion de leurs pêcheries : la Conférence Ministérielle sur la Coopération Halieutique entre les Etats Africains Riverains de l'Atlantique. Parmi ses 22 membres se trouve la Guinée. Le Maroc en assure le secrétariat, basé à Rabat. Cette organisation constitue un véritable creuset de pays alliés potentiels du Japon. Une délégation nippone assiste à toutes les réunions de cette organisation à travers la JICA (Japan International Cooperation Foundation) et la OFCF (Overseas Fisheries Cooperation Foundation). Les intérêts du Japon pour la pêche en Atlantique Sud expliquent cette présence. Adhérer à la CBI coûte cher Selon Kameya, la barrière auquel sont confrontés les pays désireux de rejoindre la CBI est le montant annuel de l'adhésion. Un pays ne peut voter s'il ne s'est pas acquitté de cette cotisation qui n'inclut ni les frais de déplacement ni ceux d'hébergement. M. Kameya affirme que si l'adhésion coûtait moins cher, plus 13 pays tels les Iles Fidji, Trinidad et Tobago, le Zimbabwe et plusieurs pays du Pacifique Sud siégeraient à la CBI, portant la minorité baleinière actuelle (10 pays) à une menaçante majorité de 23 pays. C'est pourquoi la ligue baleinière du LDP (parti politique majoritaire au Japon) travaille depuis des années pour faciliter l'accès de pays aux moyens financiers modérés voire très limités, à la CBI. Officiellement, il ne s'agit pas d'achats de votes mais d'une aide à des pays en voix de développement. Le Japon entend faire valoir le droit de ces pays à exploiter leurs ressources halieutiques en les protégeant des grands cétacés qui sont alors accusés de prélever 3 à 6 fois plus de poisson que les pêcheries mondiales : "Les populations de baleines se sont tellement développées qu'elles portent atteinte aux stocks de poisson, déclarait M. Hideki Monoruki, Ministre nippon de l'Agriculture, des Forêts et des Pêches. Mais la CBI, qui n'est en fait qu'un regroupement d'opposants à la chasse baleinière, refuse d'entendre toutes les déclarations du Japon." Baleines goulues ? Il y a quelques années, les dauphins passaient 80% de leur temps en activités sociales et déplacements ; et seulement 20% en activités alimentaires. Aujourd'hui, les proportions sont inversées : ces mêmes dauphins passent 80% de leur temps à chercher leur nourriture. Il en est de même pour les baleines qui, contrairement à certaines idées reçues, ne se nourrissent pas seulement de plancton. Depuis les années 90, il n'est pas La pêche minotière représente entre le quart et le tiers de la pêche mondiale et 90% des prises chiliennes. Alors de la baleine ou de l'homme, qui consomme et qui gaspille ? Qui outrepasse ses besoins alimentaires au mépris de l'équilibre océanique ? Telle est la question que doivent se poser les politiques nippons au lieu de présenter le problème sur des bases tronquées :  plutôt que de comparer les quantités capturées par les animaux et les humains, il faut examiner leur balance respective besoin/consommation. En ce qui concerne les cétacés l'équation est simple : besoin = consommation. Si les mammifères marins dans leur ensemble prélèvent de grandes quantités de poisson et céphalopodes, cela correspond à leurs besoins de subsistance. Par ailleurs, étant donnés les massacres du passé et les difficultés actuelles de survie dans un environnement perturbé, les populations de cétacés ne sont pas surabondantes. Rappelons que les baleines franches boréales et les baleines bleues sont toujours en danger d'extinction, et que toutes les baleines grises ont disparu de l'Atlantique. Dans le cas de l'humain, l'équation "consommation > besoin" s'impose, en particulier à cause du gaspillage minotier et non à cause de la surpopulation : si seulement la moitié du poisson minotier (hareng, chinchard, anchois, etc.) était distribuée aux pays pauvres au lieu d'être transformée en aliments pour bétail industriel, de nombreux problèmes de famine pourraient être réglés. Quoiqu'il en soit, il est inopportun d'accuser les mammifères marins, et les cétacés en particulier, de piller les ressources halieutiques. Cela n'est qu'un mauvais prétexte à reprendre la chasse baleinière.

VICTOIRE POUR LES DAUPHINS DE NORVEGE !

Nous vous alertions sur une demande de permis émise par un institut scientifique norvégien pour tuer 60 dauphins. Suite aux protestations qui sont arrivées du monde entier sur le bureau du Ministre des Pêches, le gouvernement norvégien a refusé de délivrer ces permis. C'est une belle victoire ! POur en savoir plus :

http://www.odin.dep.no/fid/engelsk/p10001957/pressem/008041-070053/index-dok

LES DAUPHINS DE LA NAVY MANOEUVRENT EN NORVEGE

On croyait les dauphins de la Marine Américaine au repos depuis la fin dela Guerre Froide. Il n'en est rien : "Blue Game", un exercice de l'OTAN qui s'est déroulé du 23 avril au 11 mai au large des côtes norvégiennes a fait rempiler quatre d'entre eux. Leur mission consistait a retrouver les quelques 80 000 mines et autres munitions perdues au sud de la Norvège au cours de la Deuxième Guerre Mondiale. Cet exercice succède à une autre mission du même genre qui avait eu lieu l'an dernier en Mer Baltique. 83 mines avaient été trouvées. Les dauphins de la Navy sont des animaux détenus dans de minuscules enclos aux bases navales de San Diego (Californie),  de Key West (Floride) et de Maui (Hawaii). Ils sont conditionnés et dressés dans des conditions souvent très rudes.

LA SUEDE INDIFFÉRENTE AU SORT DES MARSOUINS ?

Le WWF et les ONGs suédoises ont déposé une plainte à la Commission Européenne contre le gouvernement suédois parce qu'il ne se plie pas aux obligations communautaires destinées à protéger le marsouin commun. En effet, lors d'une réunion internationale sur les petits cétacés qui s'est tenue début avril au Danemark, la Suède et d'autres pays baltiques ont retardé les accords qui doivent aboutir à un programme de protection des marsouins, très menacée en Mer Baltique par les engins de pêche. Des études ont montré que des centaines d'entre eux meurent dans les pêcheries suédoises tous les ans. Cela constitue un nombre suffisant pour mettre en péril la population. Et la Suède ne réagit pas ! Aucun contrôle des opérations de pêche n'a été mis en ¦uvre ; aucune mesure  pour réduire ces prises accidentelles n'a été prise. Cela est contraire à la directive européenne pour l'habitat et la protection des espèces. POUR EN SAVOIR PLUS : Thomas Lyrholm, World Wide Fund for Nature, Sweden,+ 46 8 624 74 46. Email: thomas.lyrholm@wwf.se

DAUPHIN DE CHINE EN DANGER

Le Baiji, très rare dauphin du Yang Tsé qui fréquente les zones moyenne et basse du fleuve, pourrait avoir disparu dans les 20 années à venir. Le dernier recensement fait état d'une population inférieure à 100 individus ! Certains experts estiment même qu'elle ne dépasse pas 50 dauphins... Il y a quelques années, le cétologue Steve Leatherwood aujourdhui décédé parlait de quelques douzaines de survivants.  Zhou Kaiya, professeur à l'Institut des Ressources Genetiques à l'Université de Nanjing Normal s'inquiète aussi : "Le public a pris conscience que le panda géant est une espèce rare, mais peu de personnes savent que le baiji se trouve dans une situation encore plus préoccupante." Ce petit cétacé, dont l'existence dans le fleuve chinois remonte à plus de vingt millions d'années, est surnommé "le fossile vivant". Au temps ou le Yang Tsé était un paradis naturel, plusieurs milliers de ces dauphins y vivaient. Des preuves de cette abondance sont présentes dans des livres datant de 2000 ans, avec descriptions de l'animal considéré alors comme mystérieux. À cette époque, les humains vivant sur les rives du fleuve respectaient le dauphin et le traitaient comme un animal sacré. Ils le priaient pour les aider à pêcher beaucoup de poisson. Mais l'augmentation de la démographie, avec tout ce que cela comporte d'activités, de production, et de déchets, a mis en péril l'avenir de ces dauphins légendaires. Au début des années 80, il ne restait plus que 400 baijis; en 1990 : 300 ; et en 1997 : seulement 13 de ces dauphins on été observés sur toute la longueur du fleuve. De plus, un seul nouveau-né a été recensé au cours des nombreuses campagnes d'observation réalisées ces dernières années. Aujourd'hui, le baiji n'est plus considéré comme une divinité. Il est tué, pris dans les filets de pêche,ou empoisonné par la pollution (pesticides, rejets d'usines, déchets divers).  Les scientifiques ont trouvé des taux de DDT et de plomb défiant toutes les moyennes inacceptables dans le corps de dauphins retrouvés morts. Le bruit causé par le trafic fluvial perturbe ses déplacements, sa vie sociale et donc sa reproduction. Les hélices des bateaux ne cessent de heurter des baijis, les blessant souvent de manière fatale. La construction de barrages divise leur territoire en bassins étanches et inaccessibles.  De plus le poisson se fait rare en raison de la surpêche. Les braconniers n'hésitent pas à utiliser l'électricité pour pêcher, ce qui nuit également aux dauphins, tout comme les hameçons et autres engins dans lesquels ils sont piégés. 50% des baijis trouvés morts sont blessés par des hameçons. L'élevage en captivité, organisé par l'Institut d'Hydrobiologie de l'Académie des Sciences chinoise s'est soldé par la mort de presque tous les dauphins capturés depuis la fin des années 70. Qiqi, le seul survivant, un mâle de 23 ans, est dans un bassin de l'institut. Les chercheurs voudraient bien lui trouver une femelle avant qu'il ne soit trop tard. Il a une espérance de vie de 7 ans. C'est peu. Il est même question de clôner un baiji à partir de Qiqi... Dans le Yang Tsé, un autre petit cétacé est aussi menacé : le marsouin aptère. Il n'en resterait que 1000 à 2000 individus. Idem pour le dugong. Le Ministère de l'agriculture a mis en place des programme de protection, avec la création de 5 réserves naturelles et 1 semi-naturelle pour préserver un peu d'espace paisible à ces mammifères aquatiques. 95 millions de yens (soit près de 90 millions de francs) vont être investis dans des réserves naturelles, centres de recherche et de secours pour le baiji au sud de la Chine. La sensibilisation du public, des industriels, pêcheurs et agriculteurs fait partie de ces campagnes de protection afin d'essayer de limiter les menaces qui pèsent trop sur ces dauphins. "Ces animaux symbolisent la santé des océans et du fleuve. Nous devons préserver la propreté de l'eau pour les dauphins et toute la faune aquatique, et pour nous aussi", insiste Zhou. Espérons qu'il est encore temps...

LES ARBRES D'HANSON ISLAND SONT SAUVÉS !

Hanson, à l'ouest de l'île de Vancouver, c'est l'île ou Paul Spong a établi sa base pour étudier les orques, leur langage en particulier. Ce paradis de Colombie Britannique est jonché de totems qui peuplent une forêt primaire d'une grande beauté. Il y a deux ans, Paul alertait tous ses amis à travers le monde car une société forestière avait le projet d'exploiter, (en l'occurence  plutôt de détruire) une grande partie des arbres qui ont vu naître et mourir tant d'Indiens sur cette île. Après des mois de pétitions et de supplications pour sauver ce lieu sacré, le gouvernement de Colombie Britannique vient enfin d'annoncer la protection de certaines zones de la grande forêt primaire, habitat de l'ours et de bien d'autres animaux. Et Hanson Island en fait partie !!! C'est la fin d'une très longue bataille écologiste. Greenpeace a joué un rôle déterminant pour sauver cette forêt, en agissant sur les entreprises qui importaient ce bois, au Japon notamment. Paul, Helena Spong et leur fille se réjouissent : "Difficile d'expliquer le soulagement que nous ressentons après deux décennies de tensions et de lutte... acharnée pour le moins. Nous sommes aussi pleins de gratitude pour tous ceux qui sont restés avec nous pour nous aider d'innombrables manières, pour accomplir cet exploit. Merci du fond du c¦ur au peuple Namgis, à David Garrick qui a siégé à nos côtés à la table des discussions, à tous les activistes, supporters, à ceux qui ont transmis cette histoire à travers le monde. Et enfin au gouvernemnt lui-même. Grâce à vous tous, Hanson Island et sa merveilleuse beauté verte resteront le joyau qu'elles sont aujourd'hui. MERCI À TOUS !!!"

SAUVONS LES DAUPHINS : UN SITE, UNE PÉTITION

Transmis par notre ami Gauthier Chapelle (CETUS): Des milliers de dauphins meurent chaque année dans les mailles des chaluts pélagiques européens.On peut se battre contre ceux qui détruisent notre patrimoine collectif. Allez sur le site  www.sauvonslesdauphins.com  et signez la pétition contre l'utilisation des chaluts pélagiques. Vous trouverez sur ce site : - Une explication sur les chaluts pélagiques. - Les signatures d'une centaines de scientifiques (dont deux prix Nobel), des académiciens, les acteurs etc. - Une photothèque. - Les résultats obtenus auprès du Parlement européen. Merci de faire suivre ce courrier à l'ensemble de vos amis.

Dernières nouvelles des sept dauphins captifs à La Paz (Mexique)

Juin 2001 D'après l'éditorial du Toronto Star du 30 Mai 2001 Après les nombreuses plaintes déposées par les Canadiens, les autorités mexicaines de l'environnement se sont déplacées à La Paz afin d'y faire fermer le Centre FINS de Dolphin Thérapie. Les négociations ont déjà  commencé concernant la réhabilitation des sept dauphins survivants. La nuit passée, Victor Lichtinger, Ministre de l'Environnement, s'est déclaré très préoccupée par le fait que le dauphins risquaient de ne pas supporter les chaleurs de la saison qui vient, dans les conditions de captivité où ils se trouvent et dans une eau si peu profonde". De son côté, Silvia Manzanilla, biologiste attachée au Ministère et chargée de l'informer sur les questions relatives aux mammifères marins a déclaré : " Les dauphins risquent en effet de mourir d'hyperthermie durant l'été et le Dr. Lichtinger en est parfaitement conscient. Il espère de tout son cœur que nous parvenions à obtenir leur libération très bientôt". Cette déclaration est un premier pas vers une solution de ce scandale que constitue pour le Mexique ce centre de dolphin thérapie installé à La Paz. On sait qu'après la mort tragique de la delphine Luna, des millions de e-mails ont quasiment fait exploser les terminaux des ordinateurs du gouvernement mexicain.  Mme Manzanilla a ainsi confirmé qu'une immense vague de protestations s'était levée des quatre coins du monde, soutenue par des concerts, des pétitions et des offres d'aides financières en provenance des États-Unis, d'Allemagne, d'Autriche et de bien d'autres pays. "Les gens veulent vraiment que ces dauphins soient libérés TOUT DE SUITE" a encore déclaré Mme Manzanilla, qui affirme comprendre parfaitement leur attitude. Malheureusement, la loi mexicaine donne pour l'instant l'avantage aux propriétaires du " Dolphin Learning Centre FINS" de La Paz, qui dispose de trente jours pour faire appel quant à la décision de fermeture qui le frappe. Cette démarche peut cependant traîner des mois encore et les dauphins, naturellement, seront morts d'ici là. C'est pourquoi Victor Lichtinger, Ministre de l'Environnement, a commencé à entamer des négociations avec les propriétaires du Centre FINS afin d'obtenir la libération aussi rapide que possible des dauphins captifs et leur transfert vers leur lieu d'origine, à savoir la Baie de Magdalena, du côté Pacifique de la péninsule de Baja. L'intervention ministérielle a, jusqu'à présent, simplement interdit au Centre de fonctionner. Il ne peut plus vendre des visites du site ni proposer des séances de nage avec les dauphins, pour lesquelles un prix de 90 dollars était exigé. Les dauphins, on le sait, ont été capturés dans la baie de Magdalena au mois de décembre dernier et amenés dans des conditions terrifiantes jusqu'à La Paz.  Mme Manzanilla a insisté sur le fait que c'était maintenant ou jamais qu'il fallait libérer les dauphins. D'ici quelques jours, la température risque de grimper de façon dramatique dans l'enclos grillagé où croupissent les sept survivants, incapables d'aller se rafraîchir dans des eaux plus profondes.  En outre, les prochains ouragans, souvent violents dans la région, menacent également leur survie. Dans sa déclaration d'hier, le Ministère de l'Environnement a également signalé que la Société Mexicaine de Sauvegarde des Mammifères Marins, que dirige le Dr Yolanda Alaniz, se dit prête à assurer le financement complet de la libération et de la réhabilitation des sept dauphins de La Paz. Le Dr Alaniz, qui vient de fonder le Projet Luna à cette fin aux côtés de Ric O'Barry, s'est déclarée enchantée de la réaction de la Ministre de l'Environnement. " A ce stade, nous avons de bonnes chances que nos dauphins soient libérés bientôt, a-t-elle affirmé, " et je me réjouis de l'attitude actuel du gouvernement mexicain à l'égard de la captivité. Il semble qu'un nouveau courant de pensée naisse à ce propos et c'est réjouissant. Néanmoins, la réhabilitation de nos dauphins n'est pas encore acquise de façon officielle et que, dès lors, il conviendrait que le mouvement de protestation soit maintenu". Le Dr Alaniz et Ric O'Barry ont pour projet de déplacer les dauphins - deux mâles et cinq femelles - par camion ou en hélicoptère depuis La Paz jusqu'à la baie de Magdalena, et de les y libérer au terme de deux ou trois semaines de remise en forme et de préparation. D'après Ric O'Barry, deux des sept dauphins, Quinta et Concha, pourtant blessés durant le transport, ont particulièrement bien résisté aux tentatives de dressage qui leur étaient imposées et retrouveront donc sans doute très rapidement la liberté. Dans la foulée de cette affaire, le Ministre Lichtinger a exigé que soit mis en place un moratoire relatif à la capture de dauphins libres dans les eaux mexicaines et réclamé que soit désormais interdite toute ouverture de nouveau centre de dolphin therapy jusqu'à la conclusion d'un enquête officielle. "Ce genre de programme de nage avec les dauphins produisent sans doute beaucoup d'argent", a déclaré le Ministre, " mais nous n'aimons guère les voir se développer partout dans le pays ". Pour protester et aider les dauphins de La Paz, une lettre-type ( à adapter) :"Dear Environment Secretary Victor Lichtinger vlichtinger@semarnat.gob.mx "I am writing to you today to demand the immediate closure of the dolphin facility in La Paz, Mexico.  I also ask that the Mexican authorities release the remaining 7 dolphins into the care of Yolanda Alanis of the Mexican Marine Mammal Conservation Society for their rehabilitation and release back into their native waters. Until this happens, I will boycott all Mexican products and will cancel any future trips to Mexico.Thank you for your time. Sincerely,  (Votre nom) 

Chaque semaine qui passe amène son lot quotidien d'horreur

Un génocide total menace les cétacés du monde ! ( CBI, Londres, juillet 2001 )

Le massacre industriel a commencé au 18ième siècle...

Nuées d'orage sur la CBI Au terme d'un épouvantable holocauste baleinier qui a réduit les effectifs de certains cétacés à près de 90 % et mené à l'extinction complète quelques populations locales, la Commission baleinière internationale (International Whale Commission) a décidé d'un moratoire sur la chasse commerciale à la baleine dès 1982. Celui-ci est entré en vigueur en 1986. Par ailleurs, la Convention sur le Commerce International des Espèces en danger (CITES) a renchéri en ce sens en interdisant tout échange international de produit baleinier, également depuis 1986. La prochaine réunion de la Commission Baleinière Internationale se tiendra à Londres du 23 au 26 juillet 2001. La réintroduction légale de la chasse commerciale à la baleine sera l'un des thèmes de discussion de cette rencontre et le risque est important qu'une telle proposition soit adoptée.A cette occasion et plus encore que les années précédentes, la Norvège et le Japon entendent en effet mettre le maximum de pression sur les états membres de la Commission pour que soit ré-autorisée de manière officielle la chasse à la baleine commerciale et la vente des produits baleiniers. 

Le prétexte des chasses scientifiques Bien que le moratoire de la CBI ait pu sauver de manière effective des dizaines de milliers de cétacés, le Japon persiste aujourd'hui encore à ne pas se conformer à ces réglementations internationales et continue à mettre à mort plus de 500 baleines chaque année. Sous prétexte d'un soi-disant programme de recherches, lesquelles sont en effet autorisées par la Convention sous une forme limitée, le Japon continue à mener des campagnes de chasse prétendument justifiées au plan scientifique. Ces expéditions sanglantes serviraient notamment à contrôler le contenu des estomacs des animaux tués, afin de s'assurer qu'ils ne pillent pas les réserves de poissons des pêcheurs ou à estimer leur population globale. L'année dernière, le Japon a encore élargi son prétendu programme scientifique de pêche à la baleine en y incluant deux espèces de cétacés, pourtant reconnues comme "en danger d'extinction", le cachalot et le Rorqual de Brydes. (Balaenoptera edeni) 

Le marché de la viande morte... La réalité est évidemment bien différente : le but non-avoué de ces massacres est d'alimenter les restaurants de luxe Japonais en viande de baleine, toujours très chère et très demandée, et qui s'obtient dans un contexte de plus en plus difficile. Face à la demande importante de ce géant économique que demeure le Japon, des pays comme l'Islande envisagent de reprendre à leur tour le massacre ou d'autres encore - tels les Russes - se mettent à chasser des espèces de cétacés plus petites mais dont la chair, une fois sur l'étal, ressemble à s'y méprendre de la viande de baleine. La Norvège, pour sa part, qui a une longue tradition baleinière derrière elle et des stocks de graisse monumentaux dont elle ne sait que faire, aimerait reprendre le commerce international des produits baleiniers avec le Japon et ce, en violation flagrante des interdits de la CITES. Rappelons que la chair de baleine est à ce point polluée par diverses toxines chimiques d'origine humaine qu'elle peut nuire de manière sévère à la santé des consommateurs. Au Japon même, l'importation de graisse de baleine d'origine étrangère est interdite pour ces raisons. Néanmoins, en dépit des protestations des organismes de protection des consommateurs Japonais, la Norvège et le Japon entendent maintenir l'accord. 

...et de la viande vivante Un troisième marché justifie les massacres que ces nations imposent aux différentes espèces de cétacés, et c'est la demande des delphinariums. La mortalité au sein de ces établissements est à ce point importante qu'ils doivent toujours et sans cesse se ré-alimenter. A cet égard, le grands chasses annuelles menées au Japon fournissent un excellent matériel vivant à cette industrie du divertissement. Les autorités laissent en effet leurs pêcheurs massacrer de manière extraordinairement cruelle la plupart des petits cétacés qui croisent au large des côtes du Japon : dauphins, pseudorques et autres marsouins. Le but de ces pêches est non seulement de se procurer de la viande de cétacés de qualité inférieure mais néanmoins commercialisable mais aussi de fournir les delphinariums du Japon ou d'ailleurs avec quelques dauphins sélectionnés avant le massacre et jetés depuis une grue dans des camions. ...On comprend que dans ce contexte, il est essentiel que les prochains débats de la CBI incluent, outre les grandes espèces protégées par la CITES (cachalots, baleines franches, baleines bleues), tous les "petits" cétacés du type globicéphales, bélougas, orques, fausses orques et toutes les variétés de dauphins et de marsouins. 

Agir : la campagne Sea Red Conscient des graves enjeux de ces prochaines rencontres de la CBI, le Whale and  Dolphin Conservation Society lance une vaste campagne internationale en direction des pays membres dela Commission. Cette campagne est intitulée Sea Red ("Mer sanglante : je vois rouge") et fournit aux personnes intéressées un "mémento" tout à fait remarquable, expliquant en détails et chiffres à l'appui pourquoi la chasse aux cétacés doit être immédiatement totalement interdite et ce, une fois pour toutes et sans aucun compromis. Outre le fait que l'huile de lampe et les corsets pour dames sont depuis longtemps passés de mode et que le whale-watching offre des rentrées financières  autrement plus intéressantes que la chasse commerciale, cette chasse, dit le WDCS, est par essence cruelle,  pernicieuse, insupportable, malsaine, et corrompue. 

Cruelle Tirer au canon sur un mammifère dont la peau nue est d'une sensibilité extrême est, par définition, profondément inhumain. Mais sait-on assez que la mort par harpon explosif ne survient qu'au terme de 10 à 20 minutes d'une sanglante agonie ? Sait-on que les japonais font en sorte de ne pas tirer à l'arrière de la tête - ce qui procurerait à toute le moins une mort relativement rapide - afin de préserver certains éléments du crâne prétendument précieux à leurs recherches ? Sait-on qu'une procédure de "seconde mise à mort" est prévue sur le pont du navire, une fois que le malheureux cétacé a été hissé à bord ? Avec un fusil de chasse, un harpon électrique ou tout autre moyen d'une égale cruauté, on tente d'éteindre la dernière étincelle de vie accrochée dans la chair de cet innocent colosse. Et pas toujours avec succès : selon certains témoignages, nombreuses sont les baleines qui auraient été dépecées vivantes sous la scie électrique ! Sait-on que les baleiniers tirent d'abord sur un bébé cachalot, de sorte que sa mère, puis tout le groupe d'adultes, vient se porter à son secours ... et se placer sous le tir des harpons ? Enfin, comme pour les éléphants ou les grands primates, sait-on que tuer une baleine, c'est aussi déstabiliser tout le groupe social où celle-ci s'intègre et le mener parfois à une dissolution rapide. 

Pernicieuse Si la chasse d'une baleine particulière est autorisée, au prétexte que sa population serait plus abondante , il ne faudra pas longtemps pour que d'autres espèces soient chassées légalement à leur tour. 

Insupportable  Un nombre croissant de recherches scientifiques prouvent clairement que les cétacés doivent faire face aujourd'hui à des menaces environnementales d'une extrême gravité, et dont les conséquences pourraient être catastrophiques. Il est clair que ces populations déjà épuisées ne seront bientôt plus à même de supporter une chasse directe et continue. 

Malsaine  La viande de baleine est de plus en plus polluée par des substances toxiques et donc inutilisable pour la consommation humaine. 

Corrompue  L'histoire de l'industrie baleinière est une longue suite de chasses illégales, de dépassements de quotas autorisés et d'un manque de contrôle des autorités pour limiter ces massacres.  Par ailleurs, envisagés sous l'angle de l'éthologie cognitive, les grands cétacés tels que le cachalots sont des êtres pacifiques et intelligents vivant au sein de sociétés hautement complexes dotés de cultures et de dialectes. Nous ne savons encore quasiment rien d'eux, ni de leurs moeurs ni de leurs chants ni des prodigieuses compétences cognitives qu'ils ont pu développer depuis plus des millions d'années au coeur des océans. Depuis 1840, la chasse industrielle a décimé leurs rangs de façon si dramatique qu'elle les amené au bord extrême de l'extinction. Aujourd'hui, les chasser pour leur viande est donc aussi aberrant que de fournir nos boucheries en viande d'okapi ou de panda.

Pourquoi la Belgique doit condamner le Japon et la Norvège  

Bien que la Belgique ne soit pas encore membre de la Commission Baleinière Internationale, elle ne s'en est pas moins opposée à toutes les propositions de déclassements des baleines lors de la dernière conférence de la CITES à Nairobi et a déclaré officiellement, dans le cadre des réunions européennes préalables, qu'il n'était pas question à ce jour de réouvrir la chasse à la baleine. Il serait donc logique qu'en tant que représentant d'un pays traditionnellement soucieux de l'environnement et du bien-être animal, et sur les plages duquel s'échouent, hélas, trop régulièrement cachalots et marsouins, le Gouvernement Belge s'implique plus activement dans cette problématique et qu'il invite les gouvernements membres de la CBI à bien vouloir suspendre, au nom de la Belgique et en accord avec les décisions antérieures de notre pays, toute décision favorable à la reprise d'une chasse commerciale à la baleine. Rappelons à cet égard que l'ancien président des États-Unis, Mr Bill Clinton, a récemment admonesté le Japon sur ce point et l'a menacé de lui interdire tout accès aux eaux territoriales américaines s'il persistait à fouler au pied les accords internationaux relatifs à al préservation des grands cétacés. La Nouvelle Zélande puis l'Allemagne ont récemment fait de même au printemps 2001. On lira ci-dessous une réponse que le Premier Ministre de Belgique nous a envoyé au début du printemps, suite à un courrier que nous lui adressions. Puissent les bonnes intentions exprimées dans cette lettre se manifester de manière immédiate et concrète : le temps presse et nos petits-enfants risquent bien de ne plus voir des baleines qu'au musée...

Les baleiniers japonais repartent en mer pour leur chasse criminelle : L'Allemagne proteste officiellement !

Munich, le 18 mai 2001 La Ministre Allemande Renate Kuesnat vient de condamner officiellement le Japon pour le non-respect patenté qu'il affiche à l'égard du moratoire baleinier international. Dans une lettre adressée à Mr Tsutomo Takebu, Ministre Japonais de l'agriculture et de la pêche, la Ministre allemande explique que son pays ne peut admettre de voir reprendre la chasse à la baleine pour des raisons commerciales. Mme Kuesnat considère que le Japon est en train de saboter tous les accords internationaux mis en place par la Commission Baleinière Internationale. En conséquence, la Ministre allemande demande aux autorités Japonaises de bien vouloir respecter la décision de cet organisme et de mettre fin à leurs chasses pseudo-scientifiques.  Les organisations allemandes WDCS Germany et Pro Wildlife, ont officiellement félicité la Ministre pour cette initiative. Rappelons que la Ministre de Nouvelle Zélande a eu le courage de s'exprimer dans le même sens il y a quelques semaines, lors d'une visite au Japon.  Au même moment, plusieurs navires japonais viennent de quitter leurs ports d'attache sous les vivats de la foule afin de gagner les eaux du Pacifique. 160 meurtres de baleines sont en effet programmés, en ce compris 10 cachalots (espèce protégée), 50 baleines de Bryde (espèce protégée) et 100 Petits Rorquals. C'est à peu près le double de ce qui avait été tué l'an

Le Japon repart à la chasse aux baleines interdites 

Le Japon tue de nouvelles espèces de cétacés 

Il y a quelques semaines, le Japon avait annoncé qu'il allait lancer une nouvelle campagne de chasse à la baleine dans le Pacifique Nord. Les trois espèces de cétacés visées sont le Cachalot (10 prises annoncées), le Rorqual de Bryde (50 prises annoncées) et le Petit Rorqual (100 prises annoncées)Dès le 18 août 2000, au terme d'un premier  massacre facile, les baleiniers japonais ont eu le plaisir d'annoncer qu'ils avaient mis fin à l'existence de 2 Rorquals de Bryde, 6 Petits Rorquals et de 1 cachalot, aussitôt dépecés sur place.

Cette chasse, prétendument "scientifique" viserait à contrôler le contenu des estomacs des animaux tués, afin de s'assurer qu'ils ne pillent pas les réserves de poissons des pêcheurs. En fait, il s'agit surtout pour le Japon d'alimenter ses restaurants de luxe en viande de baleine, toujours très chères et très demandée, dans un contexte de plus en plus difficile. Les débats de la récente Commission Baleinière Internationale ont en effet révélé le profond malaise d'un nombre croissant de nations du monde devant l'inéluctable massacre de ces derniers géants de l'ère Tertiaire. Le moratoire a donc été (plus ou moins) maintenu mais le Japon utilise toutes les failles des réglementations pour passer outre et continuer les chasses. 

Manger de la baleine Au restaurant TARUICHI, dans le district de Shinjuku à Tokyo, on ne sert pas moins de 36 plats différents à bas de viande de cétacé : baleine frite, baleine crue, jambon de baleine, coeur de baleine, testicule de baleine, rein de baleine, et même crème glacée à la graisse de baleine ! Depuis près de 1000 ans, le Japon mange de la baleine. Pendant la guerre 40, toute une génération a été nourrie de viande de baleine, servie dans les écoles et seul apport de protéines fraîches à l'époque. Il y a donc un attachement profond à ce type d'alimentation, réputé sain ( à tort, puisque son taux en organochlorés et métaux lourds est élevé) et fortifiant, même au sein de la génération actuelle. Cette viande devenue rare est donc chère : le jambon de baleine coûte environ 150 dollars la livre, et un morceau de ce jambon de la taille d'une carte de crédit coûte environ 5 dollars. La chasse à la baleine occupe en outre une place de choix dans les récits et la mythologie des insulaires, qui fêtent encore régulièrement l'animal lors de cérémonies annuelles.

 Dans ce contexte, on comprend mieux pourquoi les Japonais acceptent si mal les critiques des autres nations. Ils considèrent choquant que l'on critique leur mode d'alimentation : se soucient-ils pour leur part des mangeurs de grenouilles ou des steaks de cheval en Occident ? Ce discours repose évidemment sur une double conviction : 1. Les traditions sont sacrées et se doivent d'être préservées à tout prix. Les chasseurs français qui massacrent leur dernières palombes à une telle cadence qu'ils ne pourront plus en profiter bien longtemps, raisonnent de la même manière. Peu importe si le gibier se fait rare ou s'il n'a plus le temps de se reproduire : la tradition, c'est la tradition et la chasse commence en juillet ! On se souviendra également des débats sur l'infibulation des jeunes femmes d'Afrique de l'Ouest ou sur la persistance des corridas en Espagne. Il n'y a guère, la mise à mort par le feu des sorcières ou l'exécution des criminels sur la place publique était également un spectacle traditionnel très prisé en Europe. 2. Les cétacés du Pacifique Sud et des côtes du Japon appartiennent de droit aux Japonais, en tant  res nullius librement exploitable et pure ressource alimentaire. Cette conviction est évidemment fausse. D'abord parce que ce sont des mammifères hautement conscients d'eux-mêmes et dotés de libre arbitre. A ce titre, ces créatures intelligentes n'appartiennent à personne, si ce n'est à elles-mêmes. Ensuite, parce que les cétacés sont une espèce en voie de disparition, dont la conservation relève aujourd'hui de la responsabilité de l'humanité entière. Les Japonais n'ont pas plus de droit sur elles que les Américains, les Togolais ou les Croates ! 

Un dauphin échoué à Panama City expédié au delphinarium de Clearwater

Panama, un dauphin femelle de l'espèce Tursiops Truncatus, vivait paisiblement au sein de sa petite tribu, le long des côtes immaculées du Panhandle (Floride du Nord). En octobre dernier, pour une raison inconnue, elle s'échoua sur une plage de la cité balnéaire de Panama City, où des sauveteurs du Gulf World Marine Park, avertis par quelque promeneur, vinrent la soigner et l'emportèrent vers le "bassin de réhabilitation" situé à l'arrière du delphinarium. D'après des responsables du National Marine Fisheries Service, qui l'ont examinée, la delphine était anémique, sa peau portait de graves brûlures causées par le soleil, elle souffrait d'une "infection" non précisée et surtout, ses dents extrêmement usées la rendaient - paraît-il - incapable de chasser elle-même sa nourriture. Il fut donc prestement décidé, sur base de ces conclusions plutôt contestables, que l'animal ne serait plus jamais remis en liberté. Hasard heureux ou un peu forcé ? Dans l'enceinte d'un delphinarium voisin, le Clearwater Marine Aquarium, Sunset Sam le dauphin solitaire s'ennuyait fort dans sa petite piscine pleine d'un million six cent mille litres d'eau de mer. C'est donc bien opportunément que la rescapée de Panama City lui fut amenée ce du 23 mars 2001. Denis Kellenberger, directeur exécutif du Clearwater Marine Aquarium, explique que Panama sera la troisième " petite amie " de Sam le dauphin. Il y eut d'abord Halona, qui séjourna dans cette piscine pendant deux ans puis mourut en 1997. Ensuite, ce fut le tour de Sybil , 14 ans, qui rejoignit Sam en 1991 et mourut deux ans plus tard, en 1993. "Je ne pense pas qu'ils tombent amoureux l'un de l'autre dès la première rencontre " a déclaré Coni Romano, le responsable des dolphin-trainers " mais ces deux dauphins paraissent bien s'entendre ". Sam n'est âgé que de vingt ans et mesure près de trois mètres. Panama, pour sa part, mesure 2,60 mètres et semble âgée d'une trentaine d'années. Aujourd'hui, ses coups de soleil cicatrisent peu à peu. Malgré ses mauvaises dents, la delphine mange ses harengs morts et apprend, non sans mal, à exécuter des tours pour faire rire les enfants. 

Tout semble donc baigner dans le meilleur des mondes. A lire l'article enthousiaste publié sur le site de Clearwater Marine Aquarium - lequel évite tout de même de parler de Sybil et d'Halona - il ne fait aucun doute que ces deux dauphins ont beaucoup de chance ! Leur relation est présentée de manière anthropomorphique - " une nouvelle petite amie pour Sam ", claironne la presse locale de St Petersburg (Floride) - alors qu'en termes éthologiques, la notion de couple ou de monogamie est inexistante chez les cétacés. On se demande aussi comment cette "vieille" delphine, réputée incapable de se nourrir, y parvient parfaitement en captivité ! La vérité est pourtant simple et confirme diverses rumeurs persistantes à propos de Gulf World et des autres delphinariums qui émaillent cette région touristique : saisissant une fois de plus l'opportunité d'un échouage accidentel, les naufrageurs de Gulf World ont fait vite et bien et ont acquis à peu de frais un produit commercial de haute valeur. Au lieu de remettre le dauphin à la mer ou de l'euthanasier, ils l'ont placé dans leur bassin d'isolement où déjà, nous avons eu la surprise de découvrir un dauphin sténo en Juillet 2000 (voir plus haut). Ce genre d'opération , présentée au public comme louable et caritative, permet d'éviter les frais importants et les risques d'une capture en pleine mer ou bien encore les ennuis de santé incessants de ces malheureux avortons que sont les dauphins nés captifs. Le plus pénible de l'histoire, c'est que la delphine Panama a vécu l'essentiel de sa vie en liberté. A trente ans, elle occupait sans nul doute une place centrale au sein de son groupe. Adieu, dès lors, amies, parentes, sœurs, cousines, juvéniles audacieux ou joyeux delphineaux gambadant autour d'elle, adieu les champs fleuris de graminées marines, adieu les longues balades en mer : il ne reste plus à notre vieille delphine que le souvenir de sa vie libre, qu'elle pourra ressasser tout à loisir au fond de sa fosse en béton, jusqu'à ce qu'elle meurt parmi les hommes...

Clearwater Marine Aquarium  249 Windward Passage Clearwater, Florida

Gulf World Marine Park  15412 Front Beach Rd.  Panama City Beach, FL 32413-2502  Phone: 850/234-5271  Fax: 850/235-8957 

CE qui pourrait ètre fait .

En dépit des informations très insuffisantes dont nous disposons sur les dauphins locaux, il semble évident que quelques aménagements de base, pris en concertation avec les autorités locales, pourraient changer grandement les choses. La première mesure à prendre de toute urgence serait d'interdire la côte arrière de l'île de Shell Island – celle donnant sur la ville même de Panama City - à tous les véhicules à moteur. L'école de voile présente à cet endroit pourrait fournir les voiliers nécessaires pour des visites limitées. La pratique du kayak de mer, non intrusive, est également à encourager. De même, sur la face externe de l'île face au Golfe du Mexique, à l'est du chenal de sortie, il faudrait limiter l'approche des bateaux à moteur à une certaine distance de la côte : les dauphins chassent en effet couramment dans ces zones ou y socialisent entre eux. De la sorte, l'industrie du loisir ne serait que peu lésée dans son développement, puisqu'il ne s'agit que de quelques miles marins. Compte tenu de la spécificité des lieux, le contingentement des visiteurs paraît impossible. Dans l'immédiat, il est urgent de distribuer dans tous les points de location de bateau, auprès de tous les organisateurs de "dolphin encounters", un document très simple en 10 ou 20 points, reprenant les consignes de base pour respecter les dauphins, ne pas les déranger quand ils dorment, mangent ou socialisent entre eux et reconnaître leurs signaux de communication les plus simples. Ces recommandations devraient être émises sur un ton convivial, non contraignant, en insistant surtout sur la prodigieuse originalité des dauphins au sein du règne animal. Plus tard, il faudra peut-être envisager la création de petites équipes "Interlock" soigneusement préparées aux rencontres en milieu naturel et appliquer pour le reste les règles strictes dictées par les Marine Patrol, en interdisant les baignades «sauvages» et les approches intempestives. Cette question reste à discuter mais ce qui est clair, c'est que la pression humaine sur les dauphins de Panama City risque bien un jour de dépasser pour eux la limite du supportable. Les mêmes associations qui vivent aujourd'hui de l'exploitation commerciale de ces dauphins mais ne leur donnent rien en retour, n'auront plus alors qu'à se tourner vers les "rencontres avec les pélicans"... à supposer qu'il en reste ! 

Les dauphins-soldats deviennent comédiens

Des cétacés ukrainiens vedettes d'un film à Océanopolis

BREST. Les dauphins de Crimée étaient des mercenaires marins. Pendant la guerre froide, le centre de recherche de Sébastopol a transformé des dizaines d'animaux en armes de guerre, capables de poser des mines ou d'intercepter un plongeur de combat. Aujourd'hui, Océanopolis s'apprête à utiliser leurs capacités d'une autre manière. Pour les besoins d'un film en trois dimensions, les dauphins vont devenir comédiens. « C'est l'histoire d'un dresseur au bord d'un bassin. Mon dauphin est extraordinaire, dit-il, quand je lui donne un poisson, il pousse une manette. Au même moment, le dauphin dit à son congénère : mon dresseur est extraordinaire, à chaque fois que je pousse une manette, il me donne un poisson ». La blague est ukrainienne. Elle amuse beaucoup Valery Kulagin, le directeur de l'Océanarium de Sébastopol. Selon lui, elle illustre à merveille les rapports uniques que l'homme entretient avec les dauphins. « Contrairement à un chien, on ne peut pas punir un dauphin, dit-il. Il faut établir des liens très forts avec lui, c'est un partenaire avec qui la relation doit toujours être positive ».

Au top de la recherche

La relation a commencé en 1942. Les troupes allemandes fonçaient sur Sébastopol, et la flotte soviétique s'était sabordée. Des armes chimiques gisaient au fond du port. C'est alors que l'Armée Rouge eut l'idée d'utiliser des dauphins pour aller les récupérer. Pendant 50 ans, les Russes comme les Américains ont multiplié les expériences. A Sébastopol, un énorme centre de recherche secret s'est développé. On a entraîné les dauphins à surveiller les eaux du port, à poser des mines ou à mener des « actions spéciales » en pleine mer. On a étudié ces animaux sous toutes les coutures, afin d'utiliser au mieux leurs étonnantes capacités. De l'hydro-acoustique à l'hydro-dynamique, « les Russes étaient en avance sur toutes les recherches mondiales il y a encore dix ans » estime Eric Hussenot, le directeur scientifique d'Océanopolis.

A l'heure de la diversification

Depuis dix ans, tout a changé là-bas. La flotte rouille et les scientifiques se débrouillent. Au centre rebaptisé « Oceanarium », 250 personnes continuent d'élever une trentaine de grands dauphins. Tant bien que mal, l'argent provient de « contrats spéciaux avec l'Etat », de la participation à des programmes scientifiques internationaux, mais aussi de visites ouvertes au grand public. Les enfants atteints de troubles mentaux pratiquent par exemple la « delphinothérapie ». Le contact avec les dauphins se révèlerait bénéfique pour les jeunes malades.

L'Océanarium de Sébastopol cherche donc à se « diversifier », lui aussi. Cette semaine, Valery Kulagin a pris l'avion pour la France. Après un passage à Monaco, il vient de trouver à Brest un nouveau débouché pour ses dauphins : le cinéma.

Comédiens ou archéologues

Dans le cadre de son extension, Océanopolis prépare en effet un film en trois dimensions sur la vie des dauphins. Un tournage difficile, prévu en juin. Tout se passera en pleine mer et la technique « 3D » impose aux comédiens de se positionner très précisément devant les caméras. Pour ce boulot, on ne pouvait trouver mieux que les dauphins de Crimée.

Convention de partenariat à l'appui, Ukrainiens et Brestois ont promis qu'ils n'en resteraient pas là. C'est une piste parmi d'autres pour le centre de Sébastopol. La pêche, l'industrie offshore, l'archéologie sous-marine pourraient encore faire appel aux dauphins dressés. Dans tous les cas, Valery Kulagin assure que l'utilisation des animaux à des fins militaires appartient au passé : « De toute façon, nous possédons les connaissances nécessaires. En cas de besoin, on pourra toujours les réutiliser ».

Vincent Lagoguey

Pendant la guerre froide, des dizaines de dauphins ont été utilisés comme armes de guerre. Aujourd'hui, pour les besoins d'un film, ils vont devenir comédiens.

UN NOUVEAU MASSACRE DE DAUPHINS SE PREPARE AU JAPON

Comme chaque automne, un nouveau massacre de dauphins libres se met en place au Japon, afin d'alimenter les marché de la viande pour la consommation humaine et animale. Avertis par l'Agence des Pêches Japonaises de se tenir à l'écart des médias et de garder ce massacre hors de vue du public, les responsables de ces "chasses au rabattage " (drive-hunt) attendent désormais que la nuit soit tombée pour pousser les cétacés vers les plages, les attraper dans des filets et les massacrer à l'arme blanche d'une manière particulièrement ignoble. Certains dauphins, il faut le savoir, sont sciés en deux vivants !  octobre 99, le Japan's Whale and Dolphin Action Network (IKAN) avait réussi à filmer ces mises à mort sur une vidéocassette tournée au Port de Futo. Lorsque ces images furent montrées à la Conférence annuelle de la Commission Baleinière d'Adelaïde, en juin dernier, elles suscitèrent une réaction d'épouvante de la part des participants. Les délégués japonais, quant à eux, ont quitté la salle.... Ce type de massacre a commencé en 1986 au Japon, explique le Commandant Paul Watson, Président du Sea Sheperd International " à l'instant même où l'interdiction de toute vente de viande de baleine était mise en oeuvre. Le Japon est tout simplement en train de pousser vers l'extinction tous les cétacés qui vivent le long de ses côtes". Depuis 1995, une seule espèce - le marsouin de Dall - est ainsi pêchée à raison de 17.000 prises par an. Des centaines de bateaux sont munis d'un permis de tuer et ont déjà sévèrement épuisé, en conséquence, les populations de dauphins, globicéphales, baleines à bec et marsouins de Dall. La pêche à la "proue et au harpon à main " tue de 10.000 à 15.000 cétacés annuellement. Les pêches au rabattage, qui en tuent pour leur part entre 1.000 et 2.000 par an, est essentiellement commanditée par l'industrie de la captivité. Celle-ci paie chaque pêcheur environ 3.000 dollars pour un dauphin encore vivant destiné aux parcs marins, tandis que le reste de la capture est abattu sur place. En principe, les Américains ne sont plus acheteurs depuis quelques années mais nombre d'autres delphinariums restent intéressés par ce marché facile. Les chasses au rabattage ont lieu du mois d'octobre au mois d'avril. Un rapport récent de l'Environnemental Investigation Agency révèle que le Japon a déjà tué plus de 400.000 dauphins et petits cétacés durant ces seules 20 dernières années. "Il n'y a aucun contrôle ni obligation légale " confirme Andrew Christie, directeur de l'information du Sea Sheperd International, "le Japon bafoue de manière routinière les résolutions de la Commission Baleinière Internationale refuse de diminuer leurs prises jusqu'à un taux qui ne menace pas la survie de l'espèce elle-même ". 

From : Sea Shepherd International P.O. Box 2616 Friday Harbor, WA  98250 (360) 370-5500

http://www.seashepherd.org

Massacre et delphinariums :  connexion prouvée ! 

Chaque année, plus de 20.000 dauphins sont massacrés de manière atroce par les pêcheurs japonais, avec l'accord de leur Gouvernement. Les cétacés sont poussés vers les plages par tribus entières avant d'être regroupés puis mis à mort à grands coups de hache ou de crochets de fer plantés dans les yeux. Chaque fois, dans l'eau bouillonnante de sang, les pêcheurs avisés repèrent aussi les plus beaux spécimens, une femelle avec son bébé, un jeune mâle sain, un juvénile.... Alors, juste un instant, les coups arrêtent de pleuvoir, les hachoirs restent suspendus : on isole les animaux choisis, on les jette à bord du bateau puis la boucherie reprend... Une belle prise pour les delphinariums !

Du 29 mars au 6 avril 2001, Hardy Jones, le Directeur de l'organisation Blue Voice a pu visiter plusieurs villages sur la côte du Japon, dont les habitants sont sinistrement connus pour ces terribles "pêches au rabattage" (drive-hunt). Lors de cette mission d'observation, Hardy Jones était accompagné par Sakae Fujiwara, un environnementaliste local et par une journaliste du "Sunday Mail", Annabel Heseltine. Le voyage était soutenu et financé par les organisations suivantes : In Defense of Animals, Whale and Dolphin Conservation Society et Cetacean Society International. L'association japonaise ELSA Nature Conservancy assurait l'accueil de la délégation. Hardy Jones, qui travaille à lutter contre les massacres de dauphins au Japon depuis près de vingt ans, publie donc aujourd'hui un rapport complet en anglais sur la situation. Ce document prouve désormais de façon irréfutable la connexion entre les pêches dites "drive-hunt" telles que menées à Iki ou Futo Port et la florissante Industrie américaine des Delphinariums. 

L'enquête révèle aussi à quel point le malaise ressenti par les pêcheurs sous la pression des protestations internationales est important. Les massacres ont désormais lieu la nuit, au large, mais ne s'interrompent pas pour autant. Car au-delà de la demande de viande de cétacé exprimée par certains restaurants de la capitale, il est en effet une autre raison qui pousse les pêcheurs japonais à continuer ces boucheries annuelles.  "La population japonaise est bien entendu hors de cause dans cette affaire" insiste Hardy Jones, "ce ne sont que  quelques groupes financiers qui entretiennent ce commerce très profitable, à la demande expresse de firmes étrangères et avec l'accord de plus hautes autorités du pays". 

Depuis quelques années, la vogue du "swim-with-dolphins" a pris un extension énorme. Partout, dans tous les hauts lieux de vacances, de nouveaux bassins sont construits pour accueillir des cohortes de "dauphins thérapeutes". En d'autres lieux, sur d'autres plages, ce sont des "petting pools" que l'on bâtit par dizaines à l'usage des touristes pressés. Pour une poignée de dollars, la rencontre avec l'animal est garantie sur facture et la photo souvent offerte avec le prix du billet. A ce jour, les pays les plus demandeurs sont la Corée, le Japon, la Chine, Taiwan, la Thaïlande, Israël, Hong Kong,  la Polynésie Française, Mexico et les Etats-Unis. A lui seul, compte tenu des décès incessants qui y surviennent, ce véritable camp de la mort qu'est le Delphinarium géant de Nagoya (Japon) représente l'un des plus gros importateurs d'orques, de bélougas et de dauphins vivants au monde.

Pourtant, la plupart des visiteurs qui nagent avec ces dauphins si souriants ou apprécient leurs cabrioles au travers des cerceaux ignorent que ces animaux ont vu leur propre famille massacrée sous leurs yeux, dans des conditions de barbarie qui défient toute imagination. Ils ignorent que traités de cette manière, de toutes façons, et soumis à l'une des formes les plus pénibles de captivité, les survivants ne survivront pas longtemps, mais qu'importe ! La mer est pleine de dauphins frais et sans cesse, de nouvelles livraisons sont faites depuis certains centres de regroupement.  

Sur place, que ce soit à Taiji, Ito, Futo ou Iki, Hardy Jones a pu en effet observer en de nombreux endroits de véritables "entrepôts à dauphins", sorte d'enclos grillagés montés à la va-vite dans un recoin discret du port. Les quelques captifs qui marinent dans ces eaux sales sont les survivants d'une précédente boucherie. Retirés de l'eau lors du massacre, jetés dans un camion puis stockés dans ces zones d'attente, ils seront finalement vendus à quelque intermédiaire véreux venu estimer leur valeur. Un dauphin vaut 3000 dollars mais le prix peut varier en fonction de la qualité et surtout des chances de survie à long terme de cette "marchandise". 

Pour en savoir plus : 

Vidéos, Photos et Rapport complet disponible sur : http://bluevoice.org/dolphin/save.html http://www.tappedintobluevoice.org/ram/Japandolphins.ram

Media Contact:  Hardy Jones, BlueVoice.org, 707-769-0708; hardyjones@home.com

Voir aussi : 

Iruka & Kujira (Dolphin & Whale) Action Network

Environmental Investigation Agency

http://www.stopwhalekill.org/

 

DEUX DAUPHINS PRISONNIERS DANS LE HALL D'UN HOTEL ! !

Lima, Pérou, juin 2001 . Traversant le grand hall de l'hôtel cinq étoiles Los Delphines à Lima (Pérou) et passé la galerie marchande où s'exposent les joailliers et les boutiques de luxe, vous parvenez à une sorte de piano bar qui domine un bassin à ciel ouvert. Deux dauphins Tursiops du nom de Yaku and Wayra croupissent dans cet espace de trente mètres sur 18, d'une profondeur de 4,5 mètres. Une mousse sombre flotte à la surface de l'eau crasseuse traitée au chlore que parsèment de vieux jouets décolorés - une balle, un anneau, une batte en plastique...Les deux dauphins ne les remarquent même plus. Ils tournent, la peau brûlée par le chlore, les yeux mi-clos. Capturés au Mexique en octobre 1997, les deux captifs exécutent trois shows quotidiens pour les clients de l'hôtel et si le client est prêt à débourser les 8 dollars de la séance, il peut même nourrir les captifs à la main ! Un minuscule " Dolphin Investigation Center" attaché à la direction de l'hôtel, s'est installé au troisième sous-sol de l'immeuble, une fois passé le parking. Son staff - réduit, comme on s'en doute - est sensé " étudier les dauphins " mais surtout prendre soin d'eux. Accrochés au mur du petit local , des notes de service indiquent les mesures d'urgence à prendre si les dauphins se mettaient à perdre du sang. A la journaliste du Toronto star qui s'en étonnait, un premier responsable révélait qu'il s'agissait de médications contre les ulcères. Et l'autre de rétorquer aussitôt " Non, non, pas d'ulcères, nos dauphins non pas d'ulcères, juste des digestions trop acides..."  Plus loin, dans le vaste salon d'accueil, une plaque commémorative en or porte un texte du Président-directeur de l'hôtel. Dédiée au dauphin, cette plaque rappelle que l'hôtel fait partie d'une chaîne d'établissements intitulée "Hôtels de l'Harmonie " car en ces lieux, "cohabitent harmonieusement deux espèce différentes. Les dauphins vivent naturellement en harmonie et le seul fait de pouvoir les regarder rend plus heureux les clients de l'hôtel "...

Pour en savoir plus : Los Delfines Hotel 

Los Eucaliptos 555, San Isidro, Lima 27 - Perú . Phone: (511) 215-7000 . Fax: (511) 215-7073

COLOMBIE BRITANNIQUE : ORQUES ET POLLUTION . Depuis 1995, le nombre d'orques a diminué de 15% dans les eaux de Colombie Britannique, tout autour de l'île de Vancouver. Le merveilleux prédateur souffre de pollution. Certains chercheurs affirment même qu'il est l'animal le plus contaminé de la terre. La concentration de produits chimiques industriels qu'il accumule dans son organisme est la plus élevée jamais trouvée chez tous les autres mammifères ! Les autorités canadiennes pensent même à classer ces orques parmi les espèces menacées d'extinction. Que se passe-t-il ? Tout d'abord, la moitié des nouveaux-nés meurt dans les premiers mois suivant la naissance. La raison en est, hélas, simple : les toxiques (métaux lourds et organochlorés) accumulés dans les graisses de la mère passent directement dans le lait et empoisonnent massivement le petit - surtout le premier né qui essuie la plus forte dose. Les polluants en question affectent l'imunité des animaux, les empêchant de survivre à de simples infections, normalement anodines. Le stress causé par les yachts et autres engins motorisés qui envahissent tous les étés le domaine des orques, notamment pour les voir, n'arrange pas la situation. Et puis les orques ont faim ! Leur proie préférée dans cette zone du Pacifique, le saumon, pilier de leur alimentation, fait cruellement défaut depuis quelques années. Un animal affamé ou sous-alimenté est fragile. Les chercheurs estiment qu'il est encore un peu tôt pour affirmer s'il s'agit d'un déclin temporaire ou d'un phénomène plus inquiétant. Une génération d'orques s'étend sur 10 à 15 ans. Il faut donc attendre encore 5 bonnes années pour se prononcer. L'hiver dernier a donné quelques espoirs avec la naissance de 3 petits, ce qui porte la population résidente à 84 individus. Mais ces jeunes survivront-ils ? Les associations de protections ne veulent pas attendre plusieurs années pour lancer un programme de protection. Dans 5 ans, il sera peut-être trop tard. Et elles ont raison ! Les données toxicologiques récoltées depuis 1996 par Peter Ross, à l'Institute of Ocean Sciences, montrent des concentrations records de PCB (produits à base de chlore) : 250 parts/millions ! Les pires jamais observées par cet expert mondial de la contamination chez les mammifères marins. Les chiffres proviennent d'échantillons prélevés sur des orques vivantes, par biopsies, au large de l'île de Vancouver. Ross compare la situation de ces orques à celle des phoques qu'il avait étudiés en Europe en 1988, lors de la grande épidémie qui fit des milliers de victimes. Le regard des écologistes se tourne vers le Puget Sound, au large de Seattle, une zone hautement polluée en PCBs qui se diluent et se disséminent ensuite dans tout l'océan, à travers les petits poissons qui sont mangés par de plus gros qui sont eux-même mangés par les orques. Mais la pollution vient aussi bien d'Asie, portée par les courants, et d'ailleurs. Sachant qu'une orque en bonne santé consomme environ 100 kg de poisson par jour, il ne faut pas bien longtemps pour ingérer une grande quantité de poison. Les orques nomades, qui consomment plus de phoques et d'otaries sont les plus contaminées, car leur proies le sont davantage.  Un hareng peut contenir 1p./million de PCBs ; mais, par le mystère de la bio-accumulation le phoque qui l'avalera contendra lui-même 20p/million et l'orque nomade qui passe par là pour chasser le phoque en sera à 250 p./million. Les orques résidentes ne sont pourtant pas à l'abri car le saumon est placé assez haut dans la chaîne alimentaire et a lui-même accumulé une bonne dose de toxiques. Les mâles passent toutes leur vie avec ces poisons, ce qui explique notamment qu'ils vivent moins longtemps, alors que les femelles se déchargent d'une partie de leur polluants en allaitant. Elles vivent un peu plus mais en détruisant bien malgré elles leur progéniture. Un comble pour ces animaux qui ont un sens aussi développé de l'organisation familiale et de la protection maternelle !

L'espace marin polynésien est une zone de reproduction des baleines. Le gouvernement territorial de Polynésie française veut y créer un sanctuaire pour les cétacés. Ce projet n'est pas uniquement motivé par la protection des mammifères marins, mais aussi par l'exploitation économique de l'observation des baleines. Le gouvernement a donné son accord.