L'EPAULARD , ORCINUS ORCA

17/03/2000 BONNE NOUVELLE, KEIKO EST TRANSFERE EN ISLANDE AVANT SA REMISE EN LIBERTE!!!

CHASSE AUX ORQUES DANS LES CARAIBES

Cela remonte à la fin du mois d'avril 2001... Des pêcheurs de St Vincent avaient choisi le dimanche de Pâques pour massacrer presque toute une famille d'orques qui émerveillait touristes et plaisanciers depuis plusieurs semaines. La présence des orques est assez rare dans cette zone. "C'est une espèce très active et distrayante, affirmait un opérateur de whale-watching. Nous avons eu de la chance de les voir, surtout à cette période de l'année." Il ne savait pas encore ce qui se préparait...Sur les six membres qui composaient le groupe, quatre ont été harponnés par les pêcheurs qui les considèrent comme une simple ressource marine leur fournissant graisse et viande. Leslie Pierre, présidente de l'association de protection ECCEA se bat depuis des années pour que les états caraïbes notoirement corrompus par le Japon pour la Commission Baleinière Internationale. L'annonce de cette chasse remet à l'ordre du jour l'adhésion de St Vincent à la Convention des espèces migratrices, ce qui interdirait ce genre de pratique.

Les amérindiens Nootka

Chez les amérindiens Nootka de l'Ile de Vancouver (Colombie Britannique), l'orque fait partie des animaux mythiques ; elle figure sur les totems et à l'entrée des demeures traditionnelles. Issue de Wasgo, le loup blanc de la forêt, elle s'inscrit dans des croyances et des rituels où cétacés et chasseurs sont plus complices qu'ennemis. Vénéré en tant que grand chasseur par les Nootka, le loup a souvent été associé au pouvoir spécifique qu'un homme doit acquérir pour devenir un chasseur efficace. Le loup était la manifestation, l'incarnation terrestre de l'orque. Une légende de la côte ouest dit qu'un loup blanc doté de pouvoirs surnaturels se transforma en orque. C'est pourquoi, depuis ce temps, les épaulards sont tachés de blanc et se déplacent en groupes, comme les loups. Ce genre de relation chasseur/proie implique un grand respect de l'animal admiré pour sa force et son courage. L'anéantissement des civilisations indiennes est d'autant plus grave qu'il a détruit ces règles culturelles et sociales établies au fil des siècles

Parmis le monde des dauphins, il y en est un que grand nombres de mammiféres marins redoutent. Chasseurs redoutables, ils traquent leurs proies de maniére parfaitement organisée.ces animaux savent parfaitement jouer de leur masse pour intimider leurs proies,les effrayer en les poussant vers la cote. Les épaulards savent fort bien créer un vacarme et une cacophonie épouvantable autour des saumons pour les rassembler et les piégés entre la plage et eux.Ils utilisent également cette technique pour chasser les marsouins de Dall qui sont pourtant des proies bien plus "intelligentes" que les poissons. Au seul énoncé de son surnom, il n'est pas difficile d'imaginer la réputation de l'épaulard. Egalement appelé orque, les baleiniers basques le baptisèrent "balaena assassina" dans le courant du 15° siècle car ces animaux étaient connus pour attaquer et tuer les baleines franches boréales. Ce sont les plus gros des delphinidés, hormis les humains, ils constituent les plus redoutables prédateurs des baleines.

L'épaulard peut mesurer 8,2 mètres pour les femelles et jusqu'à 9 mètres pour les màles. Leur poids maxi. jusque 10 tonnes. A la naissance, il pèse environ de 150 à 200 kilos et mesure 2 mètres. Son àge maxi est de 35 à 50 ans. Les épaulards se reproduisent au printemps et en été, atteignent leur maturité sexuelle a (6 à 10 ans pour les femelles) et (12 à 16 ans pour les màles). La gestation dure de 12 à 16 mois, l'allaitement dure 15 mois. Ils peuvent plonger à des profondeurs de 1000 mètres durant 20 minutes, et leur vitesse maximale de nage atteint les 55 km/h. On peut les rencontrer dans tout les océans, il est cotier ou pélagique, selon les régions.

Se déplaçant parfois en bandes de plus d'une centaine d'individus, les orques sont les chasseurs marins les plus redoutables, traquant leurs proies de manière parfaitement organisée. Les orques sont les seuls prédateurs connus des baleines bleues, les plus grands des cétacés, et des otaries-léopards vivants dans l'océan arctique. Ils n'hésitent pas à s'attaquer parfois à une baleine ou un rorqual, mais ils le font en groupe. Le but du jeu: manger la graisse, la nageoire dorsal et la langue. N'avez vous jamais vu ces reportages TV,ou l'on voit l'orque venir s'échouer sur la plage pour s'attaquer aux jeunes otaries ?

Le grand aileron dorsal de l'épaulard se dresse au dessus de l'eau quand l'animal nage entre deux eaux. La nageoire dorsale est constituée de tissus conjonctifs fibreux et adipeux et ne comprend aucune structure osseuse ou cartilagineuse. L'absence de tout support rigide peut conduire à un affaiblissement de la nageoire dorsale, surtout chez les mâles adultes chez qui elle est particulièrement développée. Elle permet aux chercheurs une identification répétée et un suivi à long terme des individus. Les nageoires dorsales courbées que l'on observe souvent en delphinarium intriguent beaucoup, mais ce phénomène a été observé également, quoique moins fréquemment, chez les orques sauvages. Il y a un pourcentage plus élevé de nageoire dorsale courbée en captivité qu'à l'état sauvage. En ce qui concerne la cause ce phénomène, plusieurs théories ont été avancées, mais aucune n'a été vérifiée faute d'étude à ce sujet. Il est probable que ce phénomène soit le résultat de plusieurs facteurs combinés dont :

Ses larges nageoires pectorales et caudales des mâles adultes sont plus larges que celles des femelles adultes ; leurs pectorales peuvent dépasser 1,98 m de longueur pour 1,22 m de largeur, et ses grandes taches blanches caractéristiques, le distinguent des plus petits delphinidés comme le dauphin de Heaviside, qui présente pourtant presque la mème robe. Le "bec" de l'épaulard n'est pas aussi marqué que chez les autres dauphins. En revanche, ses màchoires rectilignes abritent quatre rangées de dix ou douze dents acérées. Les marques blanches, en arrière et au-dessus des yeux, et le ventre d'un blanc éclatant contrastent vivement avec la couleur noire du reste de la robe. Les incroyables cabrioles qu'il arrive à exècuter en font une des attractions favorites des parcs d'"amusement" marin et le font passer à tort pour une "peluche" inoffensive aux yeux des télespectateurs ébahis. Pourtant, dans leur milieu naturel, ils se comportent comme tout carnassier luttant pour sa survie.

En frappant violemment la surface de l'eau, les épaulards effraient leurs proies qu'ils poussent vers la cote. Chasseurs redoutables, ces animaux savent parfaitement jouer de leur masse pour intimider leurs proies. Ils sont les seuls mangeurs de viande ,ont de nombreuses dents sur leurs màchoires supérieur et inférieur,afin de déchirer aisément les solides tissus des autres mammiféres marins. Un rapport a décrit un màle éloignant une otarie de la plage afin de procurer à un jeune une occasion de s'entrainer à la chasse.

Poursuite d'un marsouin de dall . L'épaulard frappe la surface de l'eau à l'aide de sa nageoire afin d'effrayer et de pousser le marsouin vers la cote. Puis l'épaulard le poursuit et finalement le saisit juste sous la surface de l'eau.

 

Les épaulards,respectent un ordre social extrémement strict.Voyageant seul ou en meutes de 2 a 25 individus, ou en famille-sous-groupes composés d'une femelle,de ses filles,de leurs petits et d'un màle protecteur,ils maintiennent des relations étroites avec leurs parents plus ou moins éloignés.Plusieurs familles peuvent se réunir pour former temporairement une super-famille ou les màles vont trouver de nouvelles partenaires,ce qui favorise le mélange des codes génétiques.Les familles d'épaulards,pratiquent le systéme social dit " avunculaire" dans lequel les femelles d'un méme groupe-les "tantes",participent toutes à l'éducation des jeunes.Les femelles restent auprés de leurs mére jusqu'à leur mort.Les petits nagent prés de leur mére,un peu au dessus de sa ligne médiane et en avant de l'aileron dorsal.Chasseurs extrémement efficaces et gloutons invétérés,ils savent instinctivement que la surpopulation les méneraient immanquablement à la diséte.Chaque fois qu'un membre de la famille meurt ou est capturé,comprenant qu'ils doivent le remplacer,leur cycle de reproduction est réactivé. Il semble y avoir une certaine ségrégation entre les épaulards d'age et de sexe différents; en effet, on observe parfois des meutes composées uniquement de males ou de femelles et de leurs petits. Mais on observe aussi des meutes mixtes. Les épaulards manifestent parfois une grande douceur envers leurs congéneres. En aquarium, on en a vu se frotter les uns contre les autresz, se mordiller les levres tendrement et se caresser mutuellement du bout de la langue. Cepedant, les marques de dents qu'ils ont souvent sur le corps ne laissent aucun doute sur un autre aspect de leurs moeurs. Les comportements agressifs qui causent ces blessures ont probablement comme fonction de maintenir une certaine hiérarchie au sein de la meute.

Les familles d'épaulards sont parmi les groupes sociaux les plus efficaces

Régime alimentaire: L'épaulard a la réputation d'etre le "loup des mers". En effet, il s'attaque autant aux oiseaux de mer qu'aux phoques, aux dauphins, aux marsouins, au béluga, au narval, au globicéphale noir, aux baleines-à-bec, au cachalot macrocéphale, à la baleine noire, à la baleine boréale et aux rorquals. Les rorquals peuvent lui échapper en plongeant profondément. N'empeche que la stratégie d'une meute d'épaulards rend parfois toute fuite impossible, comme l'observation de la capture d'un jeune rorqual bleu l'a déja montré. (Le rorqual était entouré de toutes parts: devant, derriere, sur les cotés et par-dessous. Les épaulards cherchaient a l'épuiser en lui arrachant des lambeaux de chair et ralentissaient sa course en lui déchiquetant la queue.) Dans l'Arctique, les bélugas, les narvals et les baleines boréales cherchent refuge dans le pack ou dans les ouvertures de la banquise cotieres, la ou les épaulards n'osent pas s'aventurer. Les phoques leur échappent en sortant sur la glace ou sur terre. Les épaulards tentent parfois de les déloger en brisant ou en remuant la glace. L'épaulard prend aussi des poissons comme la morue, le flétan et le saumon, ainsi que des poulpes et des calmars. Dans le golfe du Maine, il se nourrit également de thon rouge et du hareng.

Aucun animal n'ose vraisembablement s'attaquer a une bande d'épaulards. Ils sont parfois la cible des balles tirées par des chasseurs de phoques ou par des pecheurs qui n'apprécient pas la concurrence.

Les épaulards ne sont pas tres abondants dans l'Atlantique Nord-Ouest ou dans l'est de l'Arctique, mais ils n'y ont sans doute jamais été nombreux puisqu'ils occupent le sommet de la chaine alimentaire dans ces eaux: ce sont des prédateurs de mammifères marins qui eux-memes sont des prédateurs. La quète de leur proie mammaliennes les force a se disperser. Les épaulards ne sont pas concentrés dans l'est comme ils le sont sur la cote ouest du Canada ou ils chassent le saumon en migration.


La chasse

A crozet, à la belle saison, une centaine d'orques vivent en familles de cinq ou six individus, chacune ayant son territoire de chasse de prédilection. Si les orques patrouillent beaucoup dans tout l'archipel, elles reviennent fréquemment sur les mèmes terrains de chasse. Parfois, plusieurs famille se réunissent un temps, pour chasser des baleines par exemple. La baie Américaine est le terrain de chasse préféré d'une famille de cinq orques. Le chef de famille, une grande femelle dominante, veille sur son fils ainé, qui joue le role de "sous-chef", et sur ses deux filles de cinq et dix ans ainsi que sur un autre jeune màle, sans doute de l'année. Cette famille a mis au point des techniques de chasse trés élaborées. Ces comportements trés spécifiques, propres aux orques qui chassent les mammifères marins, n'ont d'ailleurs été observés qu'en trois endroits. En péninsule Valdes (Argentine) et autour de l'ile Marion (au large de l'Afrique du Sud) ou elles se nourrissent principalement d'otaries; à Crozet ou elles se repaissent d'éléphants de mer. Sur Possession, d'une manière générale, la mère, parfois accompagnée d'une ou de ses deux filles, patrouille près du rivage tandis que les màles restent au large. Dés qu'un éléphant de mer se jettent à l'eau, les femelles accourent. Elles empèchent les pinnipèdes de revenir vers le rivage et les poussent vers l'intèrieur de la baie, dans la gueule du loup. Une fois pris au piège de la baie, l'éléphant de mer ne peut en réchapper. Le màle ainé arrive aussitot pour le tuer aprés une série de jeux spectaculaires. Pendant une demi-heure, il joue au chat et à la souris. Cruelles aux yeux des humains, ces joutes ne sont pas gratuites et n'ont d'autre but que d'apprendre l'art de la chasse aux plus jeunes. Les orques émettent ici trés peu de messages sonores. sans doute pour ne pas alerter les éléphants de mer qui possédent une excellente ouie.

Si cette famille a adopté la baie Américaine pour terrain de chasse, c'est aussi à cause des particularités morphologiques du lieu. La plage descend sous l'eau en pente douce jusqu'à une profondeur d'environ un mètre, avant de former un talus plus abrupt jusqu'à 2-3 mètres. C'est là, au pied de cette marche que patrouillent les femelles. Parfois, elles effectuent un passage, aileron dorsal hors de l'eau, sans doute pour effrayer les éléphants de mer. Parfois, elles repassent, aileron dorsal sous l'eau, bien cachées à l'affut. Evidemment les éléphants de mer ont adapté leur comportement à ces dangereux voisins. Ainsi les "bonbons" donnent-ils leurs premiers coups de nageoires dans la rivière voisine et non en mer. Puis ils commencent prudemment à barboter près du rivage, une zone que les orques évitent par crainte de s'échouer. Mais toujours sous la surveillance d'un adulte ou d'un autre jeune. Ce n'est que lorsqu'ils ont atteint un degré suffisant de maturité qu'ils s'élancent tous ensemble pour le grand départ. Généralement de nuit et en longeant la cote pour échapper aux orques.

Un jeune orque met au moins 20 ans pour apprendre avec sa mère et les autres femelles de son groupe, les règles social, les techniques de chasse et le langage propre à son espèce. Comment devient-on baleine tueuse ? Septembre, le début du printemps austral qui voit arriver des milliers de manchots royaux et des centaines d'éléphants de mer, se sont eux qui justement attire autour de Crozet, les plus redoutables prédateurs de la région. chaque famille est reconnaissable à la forme de l'aileron dorsal. Bien que la jeune orque nage toujours auprès de sa mère, les autres femelles ont toujours un oeil sur lui. Les cohésions familiales chez les orques a bien de quoi nous étonner, ils se nourrissent ensemble, voyagent ensemble, passent de longs moments à jouer et a se caresser, mais jamais de sexe. Les orques s'aperçoivent que les éléphants de mer sont arrivés sur la cote de Crozet, sur l'île de possession, archipel du sud antarctique. Les éléphants de mer mettent au monde leurs petits et comme de bien entendu, les orques patrouillent à la recherche d'une proie potentiel. Pour les orques, c'est le langage des corps qui traduit le mieux les émotions, dialecte totalement inconnu pour nous, les hommes. Les éléphants de mer mâle défendent farouchement leur harem provocant de véritables vacarmes sous l'eau que les épaulards parviennent à entendre à 500 mètres de là, et ils accourent prés à attaquer. Les éléphants ont repéré les tactiques des orques et c'est la panique, là, les épaulards en profitent. Pendant les manoeuvres d'approche, silence complet et au moment de l'attaque ils lancent u sifflement, le «lalali», ou si on veut, le cri qui tue. une jeune pinnipède est isolée, assommer et les orques fatiguées de cette chasse, sachant que la proie ne peut s'échapper, prennent le temps avant la mise à mort. La jeune éléphante exténuée ne cherche même plus à s'échapper et elle reçoit le coup de grâce. Pour le festin, la hiérarchie impose de laisser le butin aux aînés, il faut toujours que l'un des membres maintiennent la proie dans sa gueule pour éviter de la faire couler. Puis chacun à leur tour, les orques viennent se servir dans la dépouille et les derniers sont les moins nourris. On pense parfois que les orques ont un appétit d'ogre, pourtant il mange quotidiennement l'équivalent de 1% de leurs poids, soit 75 kilos de nourriture pour un adulte, ce qui représente quand même pas mal de proies. Octobre, les éléphanteaux grandissent, et les orques attendent que ces derniers soit suffisamment assez grands pour aller se nourrir en mer et entreprendre leurs longs voyages. Les orques se reposent et dorment pendant ce temps-là. Elles dorment de 5 à 6 heures par jour par tranche de 5 à 35 minutes, le repos est identique à celui de tout les dauphins. Mi-novembre, les éléphants de mer adulte s'apprêtent à aller se nourrir en mer, les épaulards n'attendent que cela. Ils sont à l'affût, tapi, aileron dorsal caché sous l'eau pour ne pas attirer l'attention de leurs victimes. Les jeunes orques apprennent la position d'échouage pour être prêtes à capturer les éléphanteaux. Au cours de ces entraînements, il arrive que les orques parviennent à capturer les jeunes pinnipèdes. En milieu d'une après-midi, se sont les manchots géants qui partent chasser en mer, et les orques passent à l'attaque, se livrant à une tuerie de manchots qu'elles ne toucheront à peine car ce ne sont pas leurs mets de choix. Décembre, après que les éléphants de mer adulte ait quitté l'île pour leur long voyage, ce sont les jeunes qui s'apprêtent a partir, ils se baignent dans un estuaire et les orques sont au bout, attendant leur passage. A l'écoute et à l'affût, elles se lancent à l'attaque et tuent deux petits de 120 kilos chacun. Chaque année, les épaulards tuent plus du quart des éléphanteaux de mers. Chaque orque a su accentuer ou apprendre les techniques de chasses.

Ici, les orques observe les alentours dans une attitude caractéristique.

Les épaulards sont parmi les plus faciles à dresser. Certains observateurs prétendent qu'ils se reproduisent (comme au marineland d'Antibes) trés facilement en captivité,, mais les écologistes soulignent que les individus mort-nés n'entrant pas dans ces calculs, les statistiques en sont faussées d'autant. Il arrive qu'en captivité,les épaulards expriment leur agressivités naturelle.Ce fut le cas lors du transfert d'un épaulard màle dominant qui refusa la cohabitation avec de nouveaux congénéres et attaqua un de ses gardiens.Les épaulards appartiennent à la sous famille des GLOBICEPHALINES.Ils présentent de légéres différences,d'une région à l'autre.Leurs tàches si caractéristiques varient également d'un individu à l'autre. Certains épaulards semblent beaucoup s'amuser en captivité.Ils jouent avec les poissons qu'on leur jette,les entourant de bulles d'air puis contemplant comme fascinés,la lumiére qui joue dans la masse de bulles qui remonte vers la surface.Les épaulards un temps redouté du public à cause de leur surnom de " baleines tueuses" .Ont désormais acquis et mérité les faveurs ,le respect et la protection de ce méme public.MANU,premier épaulard a avoir survécu à la capture,evolua longtemps dans l'aquarium public de Vancouver,au Canada,et fit beaucoup pour modifier l'attitude du public envers la cause des cétacés.Quand on a eu l'occasion de voir évoluer ces animaux avec autant d'intelligence,de drolerie et de forçe,on ne peut que répondre avec enthousiasme et conviction aux cris d'alarme lancés par les écologistes pour leur protection. En Islande,la chasse aux épaulards pour l'approvisionnement de parcs d'attractions de par le monde à causé la mort de nombreux individus.Le baleinier"GUDRUN"capture les épaulards,les livre au SAEDYRANSFNED AQUARIUM d'ou ils sont exportés vers d'autres pays.En 1981,un des trois épaulards vendus au DACTON PIER SEAQUARIUM de grande montagne mourut à la suite d'un comportement agressif infligé par ses deux autre compagnons de bassin.Les employés de l'aquarium pensaient qu'il s'agissait là d'un simple jeu.

En californie au sea world de vallejo

Les épaulards se prétent au jeu, seul

ou en couple

EN MéDITERRANéE.

Taille de 7 métres pour 8 tonnes chez le màle contre 5 métre et 4 tonnes pour la femelle.Le corps est puissant et fuselé avec un rostre à peine marqué au niveau du museau.La nageoire dorsale est triangulaire chez le màle (1,8m) falciforme chez la femelle (0,8m) .Grandes nageoires caudales et pectorales.Dos,flancsnoirs avec taches à pigmentation grise.Ventre blanc laiteux.Une gestation de 12 mois tous les 2 ans et un petit.L'orque sonde jusqu'à 1000 m.de profondeur pendant 20 minutes,sa vitesse de nage atteint les 45 km/h et il peut sauter entiérement hors de l'eau. Il se rencontre occasionnellement en méditerrannée occidentale et généralement en couple.

MARS 1994.

Des orques sur le littoral de France ? On n'en avait pas aperçu depuis des lustres.Et soudain,l'actualité rappelle à notre souvenir l'ogre des mers, le plus grand et le plus intelligent des dauphins.Il sait se faire discret,ce qui ne signifie pas pour autant qu'il évite toujours nos rivages,comme en témoignent les échouages survenus l'hiver 1994 sur la cote atlantique.Si la rencontre avec un orque sous nos latitudes tient du miracle,à l'autre bout du monde,Christophe Guinet,spécialiste des mammiféres marins au CNRS,a vécu avec eux d'inoubliables expériences dans les eaux glaciale des terres australes françaises.

SUR LA PISTE DE L'OGRE DES MERS.

les orques sont rares le long de nos cotes: on comptait trois observations jusqu'à l'année 1994! La premiére a eu lieu en 1926,à l'ile de ré.La seconde,en 1948,a mal tourné quand un pécheur a tiré à vue un orque au large de Saint-Jean-de Luz.La derniére date de 1993,lorsqu'une femelle s'est échouée sur la plage de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.En 1990,un petit groupe de quatre individus avait bien été observé pendant deux mois dans la baie de Concarneau,mais leur présence sous nos latitudes reste mystérieuse: Les orques ne migrent pas. Mais leur territoires de chasse s'étendent sur prés de 2000 kilométres de cotes. Impossible de prévoir leurs apparitions : Intelligents,organisés,leur proies ne manquent pas pour satisfaire leur appétit gigantesque et les saisons influent peu sur leurs déplacements. L'examen génétique permettra de déterminer si le petit orque échoué en 1994 appartenait à une famille originaire d'Islande ou de Norvége. ( lors d'une prochaine mise a jour de ce site,j'espére donner des nouvelles apparitions d'orque sur nos cotes ).

COMPLICITES.

"On a vu , du milieu du siécle dernier jusqu'aux années quarante,des orques s'associer à des pécheurs sur les cotes Australiennes et rabattre pour eux baleines à bosse et baleines franches jusqu'à l'entrée d'un petit port baleinier.Là des orques sautaient et donnaient des coups de queue,tandis que d'autres les retenaient prisonniéres.Il ne restait plus aux aux baleiniers qu'à harponner leurs proies. Ils connaissaient chaque orque,le plus célébre étant un vieux màle nommé OLD TOM,mort dans les années trente.Reconnaissable à sa màchoire déformée à force de retenir les baleines par la corde du harpon.Jamais,sans la présence des hommes,ces orques ne se serait autant gavés de langues de baleine-leur friandise-ni de jeunes baleines bien grassouillettes,tendres et fràiches! Les méres protégent leurs petits avec bien trop de vigilance!"