QUE CELA NE SE REPRODUISE PLUS ! !

Imaginez un ocean sans dauphins, sans baleines.............

POURQUOI ? AU NOM DE QUOI ?

En dépit de tous les progrés effectués dans l'industrie baleinière, il est encore pratiquement impossible de tuer une baleine sans sauvagerie. Il est extrêmement difficile de toucher les organes vitaux d'un animal en mouvement, quelle que soit la précision du harpon. La plupart des baleines sont tuées en quelques minutes; CE QUI EST DEJA TROP, mais certaines se battent et agonisent pendant beaucoup plus longtemps. En 1993; par exemple, un petit rorqual a mis 55 minutes pour mourir d'une mort lente dans les mains des baleiniers norvègiens. Les japonais utilisent des lances électriques pour tuer les baleines harponnées, dans un effort vain pour accélérer le processus. Mais la décharge éléctrique ne suffit pas à entraîner la mort, et, au contraire, provoque de violentes contractions musculaires et probablement encore plus de souffrances. Comme le fait remarquer un ancien baleinier :

" SI LES BALEINES POUVAIENT CRIER , LA CHASSE AURAIT CESSE DEPUIS DE NOMBREUSES ANNEES. "

Pendant des siècles, la chasse à la baleine a décimer des espèces, au début, l'homme et l'animal se battaient "presque" d'égal à égal. Puis est venue le terrible canon harpon..... Cette scène se déroule en Bretagne, où les hommes n'hésitaient pas à tuer les dauphins au fusil : ils les accusaient de nuire à la pêche. La chasse au harpon impliquait un contact direct avec les baleines. Sur cette toile de 1880, des cachalots sont piégés dans un fjord islandais.
Le narval est-il en danger d'extinction ?En 1984, un recensement aérien effectué dans la baie de Buffin donnait le chiffre de 18 000 narvals à la surface pour une population évaluée à 36 000 individus. Il n'existe aucune donnée fiable sur la tendance de la population. Néanmoins, comme une femelle atteint sa maturité sexuelle entre 5 et 8 ans et donne naissance à un petit environ tous les 3 ans, on estime, au vu du taux de mortalité dû à la chasse, la pollution, la prédation d'orques, etc., que le taux de croissance de la population est de l'ordre de 3 à 4 % par an.Selon les années, entre 250 et 350 individus sont capturés dans l'Arctique Canadien, et 500 à 1000 au Groënland. On ne sait pas au juste combien de narvals sont tués pour une capture (les chiffres varient de 4 à 10).Rappelons que des siècles d'exploitation par les baleiniers européens ont conduit à des pertes considérables. De 5 à 25 francs par tête de dauphin ou de marsouin, telles sont les primes offertes aux pêcheurs à la fin du XIXe siècle par les conseils généraux, les prud'hommes et l'administration de la Marine. On ne compte plus les rissoles, les sardinaux et autres filets déchirés par ces cétacés. Les mammifère marins sont alors considérés comme de véritables fléaux qu'il importe de combattre par tous les moyens. Tout est bon pour les détruire : la dynamite, le harpon, les armes à feu ou encore un piège employé contre les renards. Ce dernier consiste en un petit engin que l'on camoufle dans une sardine ou un maquereau. Lorsqu'un cétacé saisit et avale l'appât, un système libère deux aiguilles qui perforent l'estomac de l'animal. Mais toutes ces méthodes "artisanales" ne parviendront pas à endiguer la prolifération de ces "brigands" de la mer. A Marseille en 1894, on envisage d'armer un vapeur qui se consacrerait entièrement à la guerre contre les cétacés méditerranéens. Brest mobilise en 1902 ses torpilleurs afin de canonner les marsouins qui font la loi dans la baie de Douarnenez. Rien n'y fait : l'année suivante, ce sont les dauphins qui mettent en pièces les filets des pêcheurs, fatalistes... Le boutou de l'amazone est proche de l'extinction par ingérence des hommes dans son habitat. (certains pécheurs vendent leurs parties génitales séchées et leurs globes oculaires comme des amulettes porte-bonheur). En 1985, 200 furent abattus derriére le mur d'un barrage à 800 km au nord de brasilia