MARINELAND D'ANTIBES , LE NOUVEAU BASSIN

POUR LE meilleur ET LE PIRE . . . . . .

Le 1er Juin 2001, à 7h02,le troisième bébé de Sharkan, orque de vingt ans, originaire d'Islande, est né aprés 17 mois de gestation. Toute l'équipe des soigneurs du parc était présente et a pu suivre le déroulement de l'accouchement, sans avoir besoin d'intervenir, Sharkan étant déja maman de deux "petits", Shouka et Inouk nés respectivement en 1993 et en 1999. Le bébé , qui pèse 150kg et mesure 2 mètres de long, n'a pas reçu de nom de baptème car on ignore encore son sexe. (le 07/07/2001, le petit est une femelle, lui manque plus que son nom).(Le 6/08/2001, le petit porte le nom de wiki). Les soigneurs se relaient 24 / 24 h pour surveiller et enregistrer l'ensemble des données scientifiques qui enrichiront une banque de données déja fort riche. "Le petit dernier" de la famille orque, riche désormais de sept membres, sera allaité par sa mère pendant deux ans, à raison de 20 litres par jour environ. Et pour fournir ce lait trés riche, maman orque devra suivre un régime spécial: ingurgiter une centaine de kilos de maquereaux et harengs par jour. Avec cette nouvelle naissance, marineland héberge désormais le groupe d'orques le plus reproducteur du monde, le seul d'ailleurs en Europe.Sharkan et son petit évolue dans le bassin nursery, long de 80 mètres et profond de 10 mètres, tout spécialement conçus pour ce genre d'heureuses circonstances.

Aujourd'hui cinquante orques sont maintenues en captivité dans le monde. Au Marineland d'Antibes, la famille d'orques compte six individus. Leurs tailles et leurs poids sont impressionnants. Si kim 2 mesure 7 mètres de long, les màles peuvent atteindre 9 à 10 mètres. Kim 2 est arrivé a Antibes en 1982. Son àge est estimé à 30 ans. La longévité maximale est de 50 à 60 ans pour les màles, celle des femelles est de 80 à 90 ans. Kim 2 est le père du groupe et c'est bien là sa seule force. En effet, chez les orques, ce sont les femelles qui dominent. Une autorité que Freya et Sharkane se partagent selon les périodes. La premiére a donné naissance le 14 février 1996 à Valentin, un màle. La seconde a eu deux petits: le 25 février 1993 shouka, une femelle et le petit dernier Inouk, né le 23 février 1999 qui , à sa naissance , pesait dans les deux cent kilos pour deux métres. Si les naissances d'orques en bassin sont rares, à Marineland, elles deviennent réguliéres. Une naissance tous les trois ans depuis 1996: une gestation dure en moyenne 12 à 16 mois et un allaitement de 15 mois.

Le week-end du 24 et 25 juillet 2000, le Marineland inaugure son nouveau bassin, pouvant acceuillir 3600 personnes. Le transfert des orques a lieu dans la nuit a cause de la chaleur. Le bassin contient 40.000 m3 d'eau, une paroi vitrée de 64 mètres, haute de 4,60m. 12 mètres de profondeur, entouré d'une équipe de quinze soigneurs et considéré etant le plus important d'Europe. Le métier de soigneur est passionnant, basé sur le relationnel et le vivant. Le soigneur retrouve chaque jour des animaux avec leur caractére, leur jouets préférés, leur préférences alimentaires. Peu à peu, des liens se tissent, il y a des joies, des moments intenses quand le comportement de l'animal fait sentir une sorte d'association magique entre les deux joueurs. Mais la vie du soigneur est aussi faite de peines quand la mort touche un des habitants du parc. Vu du coté des spectateurs, il y a un soigneur effectuant des gestes devant un animal qui réalise des "numéros". Marineland propose un show avec ses acteurs, soigneurs et orques, sa musique et méme ses lumières pendant les nocturnes estivales. Le public reçoit un soupçon d'information pédagogique noyée dans les blagues et les jeux de mots légers. A la fin du spectacle, les soigneurs répondent aux questions des plus curieux. Ces moments sont précieux car ils permettent de rétablir des idées fausses, comme celles qui circulent sur la nageoire dorsale. Si elles sont plus fréquentes en captivité, des dorsales totalement affaissées ont également été observées à l'état sauvage. Chez les màles adultes la nageoire dorsale peut atteindre pas loin de deux mètres de hauteur.

Malgré son envergure elle ne posséde pas de structure osseuse ou cartilagineuse, mais elle est faite de tissus conjonctifs fibreux et adipeux. La combinaison de plusieurs facteurs (mode de nage, longs moments passés en surface ou les effets de la pesanteur sont plus forts qu'en immersion, flexibilité accrue du tissu conjonctif de la nageoire avec la chaleur ) pourrait expliquer ce phénoméne. Les orques ne rejouent pas la méme pièce. De l'autre coté de la barriére, il y a un soigneur qui utilise sa téte sans perdre son naturel. Un soigneur est capable d'analyser une situation: environnement et comportement de l'animal. Les orques vivent en groupe ou les liens sociaux (hiérarchie et filiation) sont trés forts. Le soigneur ne peut pas ignorer ces liens qui sont parfois à l'origine de telle ou telle réaction de l'animal. Il doit par exemple ne jamais perdre de vue que c'est l'orque dominante qui mange le dernier poisson ! Le soigneur sait construire un enchainement de stimulus pertinents en répondant par un renforcement adéquat. Il sait sentir son animal, apprécier sa disponibilité. Il met tout en oeuvre pour motiver "son" orque et transformer la séance en une partie de jeux réussie. La plupart des comportements ou numéros sont en fait des attitudes naturelles placées dans un contexte de spectacle ou des animaux majestueux, effectuent des pirouettes. Les "oooh" d'admiration sont spontanés et sincères face à la puissance d'une orque de quatre tonnes comme kim qui sort de l'eau pour attraper un poisson perché à presque six mètres de haut. Ou encore lorsque toutes les orques de la famille se dressent face au public dévoilant leurs ventres blancs. Tout le travail d'apprentissage repose sur des bases de comportements naturels. Le spectacle en présente une combinaison. Mais les orques sont des acteurs qui ne rejouent pas la mème pièce. Afin de conserver la motivation des animaux, les soigneurs écrivent un spectacle nouveau pour chaque représentation, dont le nombre va de trois à cinq par jour selon l'affluence. Le spectacle offre des sensations fortes : trac avant d'entrer en scène, sensations (rares) de cohésion entre tous les acteurs.

MARINELAND D'ANTIBES

UNE HISTOIRE D'AMOUR AVEC LES CÉTACÉS...  

par Brigitte Sifaoui (Janvier 2001

 

La première fois que j'ai rencontré Mike Riddel, le directeur du Marineland d'Antibes-Côte d'Azur, en avril 1991, je rendais visite à Léo et Nemo, deux malheureux dauphins en pleine agonie après des années de souffrance aux quatre coins du monde. J'en profitai pour voir les autres pensionnaires : dauphins et orques en particulier. À l'époque, le parc aux requins n'existait pas. Le nouveau bassin pour les orques non plus. Et l'organisation RIMMO, alibi écolo du Marineland n'avait pas encore fait parler d'elle... Une phrase me choqua particulièrement dans le discours de Mike Riddel, alors que nous devisions de nos convictions respectives dans son bureau :  Vous savez, Madame, nos dauphins, nous les aimons !   - Alors, Monsieur, permettez-moi de plaindre votre femme...Si vous aimez ainsi, je n'aimerais pas être à sa place !   Car selon Mike Riddel et toute son équipe, l'amour c'est bien cela :  posséder, enfermer, avoir toujours à disposition des êtres beaux et apparemment joyeux, sans se soucier de leurs désirs ni de leurs besoins essentiels. Juste veiller à leur santé... parce qu'après tout, vu le prix du dauphin ou de l'orque sur le marché de la captivité, mieux vaut les maintenir en vie le plus longtemps possible. Pour M. Riddel, les dauphins sont plus heureux dans ses bassins qu'en pleine mer, confrontés à la pollution, aux grands filets de pêche et aux harpons. Ce monsieur-là doit avoir bien des problèmes quand il s'agit de laisser ses enfants prendre leur envol parmi tous les dangers de la vie... mais libres. Alors soit, ravalons notre amertume de protecteurs compatissants pour les cétacés et admettons un instant que Mike Riddel et Jon Kershaw son chef soigneur, aiment les dauphins et les orques. Certes, leur action pour améliorer les conditions de captivité en France fut bien réelle lorsque le Marineland collabora avec le Ministère de l'Environnement, il y a une vingtaine d'années, pour la mise en place d'une réglementation draconienne des delphinariums français. Cela entraîna la fermeture de nombreux établissements aussi sordides que meurtriers. À ce moment-là, à ma connaissance, aucune organisation française de protection animale ne s'élevait contre la captivité des dauphins. Mais voyons de quoi est faite cette histoire d'amour qui dure depuis le début des années 70. L'inventaire des prisonniers cétacés du Marineland nous en donnera une idée plus concrète. Commençons par les dauphins : 

Dauphins morts : 

Dauphins toujours en vie :     

Léo et Nemo étaient arrivés au Marineland par décision judiciaire de la France et de l'Egypte après avoir été laissés à l'abandon dans la piscine de l'hôtel Méridien au Caire, en compagnie de plusieurs otaries qui succombèrent à la faim et aux infections. Le Marineland avait donc organisé l'enlèvement des deux dauphins juste à temps. Léo et Némo avaient ensuite été les otages de la justice, coincés entre le trafiquant de dauphins Bruno Lienhardt (leur propriétaire officiel), le gouvernement égyptien et le Marineland. Un vague projet de réhabilitation avait été envisagé avec la Fondation Bellerive mais en vain, étant donné la situation juridique. Léo et Nemo sont morts après avoir connu le pire de la captivité : shows itinérants, transports multiples, et même la piscine obscure du Moulin Rouge à Paris où l'un d'eux servait de partenaire à une strip-teaseuse aquatique... 

Depuis juin 2000, les orques d'Antibes disposent du plus grand bassin du monde... Un dé à coudre comparé au territoire des orques en plein océan.Quelle belle histoire d'amour jalonnée de morts, de maladies, de blessures et de séparations... Une vraie tragédie cornélienne dont se passeraient bien les animaux qui en sont victimes. Et que le public commence à entrevoir grâce aux campagnes de sensibilisation orchestrées depuis le début des années 90 par les organisations de protection. Sentant le vent tourner, et peut-être par conviction personnelle aussi, Mike Riddel a fondé RIMMO, une association à but non-lucratif (pour changer du Marineland) qui a pour objet de protéger les cétacés de Méditerranée, notamment contre les filets dérivants.Une opération de recensement des baleines et dauphins qui croisent au large d'Antibes est organisée tous les étés durant une journée où les plaisanciers prennent part à ce comptage peu fiable car bien peu d'entre eux savent reconnaître les différentes espèces. Au moins est-ce pour M. Riddel une manière de se donner bonne conscience, lui qui a vu mourir tant de cétacés dans ses bassins. En tant que militante, je n'aime pas exagérer le tableau des personnes auxquelles je m'oppose. Je trouve la réalité déjà bien assez accablante ainsi. Dans mon ouvrage "Le Livre des Dauphins et des Baleines" (Albin Michel), le chapitre consacré à la captivité évoque largement le Marineland d'Antibes, sans en rajouter. Quelle ne fut pas ma surprise quand en 1996, alors que je signais mon livre au Musée de la Marine à Paris, de voir une jeune femme m'aborder et me féliciter sur ce que j'avais écrit à propos d'Antibes. Puis elle se présenta : j'avais en face de moi la fille-même de Roland de la Poype, propriétaire du Marineland ! Ce qu'elle me dit me toucha profondément car elle connaissait bien les coulisses du parc marin et reconnaissait les vérités que j'énonçais. Mike Riddel et les autres aiment les dauphins, mais à leur manière possessive, égoïste et liée à l'argent que ces animaux leur rapporte. D'où la difficulté de les amener à une autre forme d'amour de la nature... et de la liberté.Tout espoir n'est pas perdu. B.S.  

Les orques décédées  

CALYPSO, femelle, capturée au large de Colombie Britannique en décembre 1969, † en 1970 au Marineland ; Calypso appartenait au pod A5, celui de Corky (toujours prisonnière du Seaworld californien de San Diego); Calypso avait passé quelques temps au zoo Cleethorpes (Angleterre) avant d'être expédiée à Antibes ; 

KIM, mâle né en 1968, capturé le 1/06/1976 au large de l'Islande, † le 24/07/1982 d'abcès du poumon (autopsié); 

PRETTY, femelle, née en 1974, capturée le 13/11/1978 au large d'Islande, † le 8/09/1987 de pneumonie (autopsiée) ; 

TANOUK, né en 1986, capturé le 12/01/1990 en Islande, importé au Marineland avec dérogation spéciale scientifique (l'importation d'orques est interdite en France depuis la fin des années 80) ; exporté à l'Izu Mito Sea Paradise (Japon) en novembre 1995 car exclus par ses congénères d'Antibes; arrivé là-bas le ventre blessé par les sangles qui avaient servi à le soulever du bassin ; † le 24/10/2000 d'une infection pulmonaire.

Les orques toujours en vie : 

KIM II, mâle, né en 1978, capturé le 6/03/1983 en Islande, père de Chouka et Valentin ; 

FREYA, née en 1975, capturée le 6/03/1983, avec Kim II, mère de Valentin après avoir mis au monde deux petits morts-nés (en 1991 et 1993); 

SHARKHANE, femelle, née en 1986, capturée avec Tanouk le 12/01/1990 et importée dans les mêmes conditions, mère de Chouka ; 

CHOUKA, femelle, née au Marineland le 25/02/1993 ; 

VALENTIN, mâle, né au Marineland le 14/02/1996.

Depuis juin 2000, les orques d'Antibes disposent du plus grand bassin du monde... Un dé à coudre comparé au territoire des orques en plein océan.

 

Tanouk est mort !!! Capturé au large de l'Islande en 1989, et importé illégalement au Marineland d'Antibes avec Sharkhane (une jeune femelle capturée en même temps que lui), l'orque Tanouk est mort le 24 octobre dernier au Izu-Mito Sea Paradise (Japon). Tanouk n'avait que 3 ou 4 ans lorsqu'il fut arraché à ses eaux natales, tout près de l'endroit où Keiko réapprend la liberté avec l'équipe d'Ocean Futures. Il aurait pu vivre 70 ans en liberté. Il aurait pu engendrer une belle descendance. C'est un jeune mâle qui vient de mourir, en pleine force d'une jeunesse brisée par onze années de captivité. L'importation des orques est interdite en France. Mais à quoi sert la loi quand on a les moyens d'obtenir une dérogation spéciale... Ce fut le cas du Marineland d'Antibes. Non content de détenir déjà un couple d'orques (Kim II et Freya) qui n'arrivait pas à se reproduire, son directeur Mike Riddell commanda la capture d'un jeune couple pour stimuler la fécondité de ses pensionnaires. Tanouk arriva donc à Antibes avec Sharkhane en 1989. Il y passa six années durant lesquelles il fut exclus par les autres orques. Difficile de cohabiter dans un petit bassin lorsqu'on est fait pour vivre dans les océans. Son comportement dépressif devint inquiétant et une infection se développa sur sa nageoire dorsale. Tanouk ne pouvait plus rester à Antibes. Pour beaucoup de protecteurs, il devint alors le candidat numéro 1 à la réhabilitation. Pas pour le Marineland... Une nuit de novembre 95, secrètement, il fut transferré au Japon dans des conditions probablement très pénibles. Plus de quinze heures d'avion, immobile, pour un orque, c'est dur...Quelques jours après l'arrivée de Tanouk dans sa nouvelle prison, une jeune étudiante japonaise envoya à Brigitte Sifaoui des photos de l'orque : son ventre était traversé de cinq plaies sanguinolentes et sa nageoire dorsale semblait purulente. L'étudiante disait avoir remarqué les difficultés respiratoires de Tanouk, alors rebaptisé Yamato, qui ne bougeait pas beaucoup, seul dans son enclos. En 1997, il avait été rejoint par Asuka, une femelle brutalement capturée à Taiji (Japon) avec quatre autres membres de sa famille (ou "pod"). Les deux animaux avaient été séparés cet automne en raison d'une nouvelle infection survenue chez Tanouk. Celui-ci avait cessé de s'alimenter depuis le début du mois d'octobre. Il est désormais bien connu que l'état dépressif affaiblit les défenses immunitaires des mammifères. Séparé de son milieu, isolé des siens, privé d'espace et de stimulation (Tanouk ne participait à aucun spectacle pouvant l'occuper au moins quelques heures dans la journée), ce jeune mâle a succombé à l'ennui. Quand on sait à quel point les liens sociaux sont importants chez ces animaux - les mâles passent toute leur existence au sein de leur famille et ne quitte jamais leur mère - l'évidence s'impose : la captivité tue les orques, comme les dauphins et tous les grands mammifères évolués. Grâce au Marineland d'Antibes et à la complaisance du Ministère de l'Environnement qui accorda une dérogation pour l'importation, Tanouk vient de rejoindre les 12 orques captives déjà mortes depuis la sortie du film "Free Willy", dont Vigga, Yaka, Belen, Ruka, Malik, Gudrun, et Finna, tous morts en pleine jeunesse.

 


Connus des hommes depuis des temps immémoriaux, ce n'est qu'au début du 20ème siècle que l'ont réussit à acclimater les dauphins. Cette gravure illustre certaines conceptions des soins à apporter aux marsouins. Le professeur Frank Buckland, chargé de ces animaux au zoo de Londres en 1863, préconisait l'administration d'eau de vie coupée d'eau. De manière assez compréhensible, un seul de ses trois pensionnaires survécut à ce traitement et encore, trés peu de temps.

 


 

Quiconque connaît leur goût de la liberté et leurs prodigieuses capacités cognitives, le fait de mettre des cétacés en captivité demeure un acte de cruauté particulièrement grave et totalement inadmissible, d'autant que cette pratique nuit directement aux dauphins en liberté en brisant leurs groupes sociaux sans vergogne (voir ce qui se passe en Mer Noire notamment). Maintenant, c'est vrai qu'il reste les filets dérivants, la pollution, la chasse directe, les dauphins de rivières tellement menacés, les globicéphales des îles Féroë, le massacre des dauphins japonais, etc, etc. Dont on ne parle en effet pas beaucoup. Et puis AUSSI plein de choses positives comme la vie sociale, le langage, l'altruisme inter-espèces, les visites des dauphins ambassadeurs, les "sauvetages de navires en mer par des groupes de dauphins" , (à prouver) et des milliers d'autres faits sympathiques et réjouissants comme Wade Doak nous les raconte si bien dans ses livres...Il faut que cet établissement de divertissement familial à but purement lucratif  ferme ses portes au plus vite. Il faut mettre tout en oeuvre, y compris au niveau international et avec l'aide de puissantes organisations américaines et anglaises, pour que toute la vérité soit enfin connue sur ce qui se passe réellement dans les coulisses de ce cirque aquatique et de faire en sorte d'obtenir sa fermeture défintive. En Belgique, il y a eu la fermeture du Delphinarium d'Anvers et quant à celui de Bruges, sachez qu'il fera dès septembre l'objet d'un interpellation parlementaire aux fins d'obtenir son interdiction ainsi que de poursuites judiciaires pour cruauté envers les animaux. En tout état de cause, cette action ne prendra fin que lorsque le dernier delphinarium européen aura été interdit, au même titre que les combats de coq, la corrida et autres "traditions" criminelles.

Beaucoup d'émois et nombreuses plaintes a propos des prochaines émissions "L'été des records" sur les dauphins et les orques. TF1, doit consacrer une double émission au Delphinarium d'Antibes à commencer par le 29 juin 2001

Sans le moindre souci d'objectivité ni même de vérité, les émissions que vous allez diffuser montreront, à la veille des vacances, un endroit merveilleux où s'émerveillent petits et grands, etc...Elles feront l'apologie d'un lieu de souffrance. Elles montreront les spectacles idiots qui se déroulent au Marineland d'Antibes. Pour les téléspectateurs, panem et circenses. C'est tout. Ces émissions donneront la parole à des personnes qui diront aimer les animaux. Qui clament que les dauphins sont heureux dans leur bassin. Les delphinariums disent même qu'ils sont plus heureux qu'en mer (!!!), parce qu'ils sont à l'abri des requins, parce qu'ils peuvent jouer avec des ballons, etc. ! N'importe quoi ! Evidemment, vous ne parlerez pas des mauvais traitements. Cela ferait tâche. Ni du fait que le principe même de la captivité des cétacés est un échec sur tous les plans. Si certains « reportages » (j'emprunte à tort un mot qui tient du journalisme, domaine avec lequel votre émission n'a décidément rien à voir) évoquent le « dressage », ce sera bien sûr dans la joie, dans un « esprit de complicité » entre le dauphin et le « dresseur » ; ils ne parleront pas des traitements cruels pratiqués au nom du dressage. A ce stade, ce n'est plus de la désinformation, c'est du mensonge ! C'est compètement monstrueux d'enfermer des dauphins, des orques, dans des bassins, et, pire, de leur faire exécuter des numéros !! Les cétacés vivent très mal la captivité, et y meurent beaucoup plus que dans leur milieu naturel. Ils sont évidemment malheureux en captivité ! Par exemple, un dauphin vit en moyenne 30 ans en liberté ; 7 ans en captivité. On va capturer les cétacés en mer, on les transporte dans des conditions qui font que la plupart du temps ils meurent pendant le trajet. Et on les met dans des bassins minuscules (mais de toute façon un bassin est forcément trop petit par rapport à la mer). Ensuite, les cétacés ont des comportements qu'ils n'ont jamais en liberté (agressivité anormale, incestes fréquents, refus de s'alimenter). Ils ne chassent plus, et on leur donne à manger des poissons morts, et évidemment ils n'en veulent pas ! En plus, pour essayer de leur faire faire des stupides acrobaties, on est obligé de les « dresser » (et aucun dressage ne se fait sans contrainte), la méthode de contrainte la plus courante étant la privation de nourriture. Ces « marinelands » condamnent des cétacés à être en prison à perpétuité.

Il serait peux-ètre plus judicieux de nous attardé sur keiko et de faire en sorte que tout les orques, dauphins retenues dans les marinelands retrouve la liberté.

VOILA CE QUI A DE MEILLEUR CHEZ L'HOMME, NOTRE FACULTE A NOUS INVESTIR DANS QUELQUE CHOSE D'AUTRE QUE NOTRE PROPRE BIEN-ETRE, SAUVER UN EPAULARD ET POUR DEFENDRE L'IDEE QUE NOUS POUVONS RENDRE A LA NATURE CE QUE NOUS LUI AVONS PRIS, DE CE QUE NOUS AVONS PRIS A NOUS MEME.

Ou voir les orques en liberté ? .....

Tout au nord de la norvège, à quelques kilométres de la frontière suédoise, dans un paysage renversant de beauté, les orques se rassemblent dans le Fjord pour festoyer: des bancs entiers de harengs sont alors à leur disposition, et jusqu'au mois de novembre. L'écotourisme florissant que suscite la présence des épaulards fait presque oublier qu'il y a seulement quelques années, les cétacés étaient chassés sans merci dans le Tysfjord. De nombreux opérateurs vous emméneront à la rencontre des orques. Certains vous permettront de nager avec elles, ce qui est à éviter si l'on veut prévenir des réactions parfois violentes. En Colombie Britannique, à 150 kilomètres au nord-ouest de Vancouver, le "knight Inlet" est un fjord entourés de foréts et de pics enneigés ou on peut également rencontrer les orques.