DUGONG ET LAMANTIN

Je dédie cette page a Claude,un ami de suisse

Siréniens: Mammifère soit purement marin tel que le dugong, soit vivant dans les zones littorales, aux estuaires et aux grands fleuves, comme le lamantin et la rhytine de Steller, aujourd'hui éteinte. Les siréniens sont herbivores. Le terme de vache marine est également utilisé populairement pour désigner le dugong et le lamantin; ceux-ci atteignent 2,4 à 4,5 m de long et ressemblent superficiellement au morse. Le dugong a une nageoire dorsale à deux lobes; celle du lamantin est large et arrondie. Les plus anciens fossiles de lamantins datent de 40 à 50 millions d'années. Comme pour la plupart des mammifères marins, tels que les phoques et les cétacés, les ancêtres des lamantins étaient probablement de petits animaux terrestres qui sont retournés à la mer. Les lamantins et les dugongs auraient un ancêtre commun avec les éléphants, les mammouths et les mastodontes (proboscidiens).

Le dugong est un grand mammifère marin vivant dans les eaus tropicales de l'océan indien et de l'océan pacifique. Il a un corps massif mesurant entre 2,40 et 2,70 métres de long qui se termine par une queue fourchue et aplatie horizontalement. Les membres antérieurs sont des nageoires arrondies ; les membres postérieurs ont disparu. Les grandes lèvres musclées servent à arracher les plantes aquartiques. Les molaires et les bourrelets durs du devant de la màchoire broient la nourriture ; Le màle possède également deux petites incisives en forme de défenses. Il se nourrit essentiellement la nuit, se déplace en couple ou en petits groupes. Aprés une gestation d'environ treize à quatorze mois, le petit nait dans l'eau et se met à téter les mamelles de sa mére. Le dugong est innofensif il a longtemps été chassé pour sa chair, sa graisse, son huile et sa peau et aujourd'hui, on pense que la population mondiale des dugongs est réduite à moins de 40.000 individus. Il fais maintenant partie des espéces menacées. Les voyageurs de l'antiquité prenaient parfois les dugongs pour de sirénes et les identifiaient aus sirénes de la mythologie. Il constitue la famille des dugongidés de l'ordre des siréniens, il est classé sous le nom de dugong dugong.

Caractéristiques physiques

Masse: 230 à 900 kg.Dugongs naissent de couleur crême,en vielillissant, leur peau devient de plus en plus grise. Leur peau est fine; dure et lisse. Leurs membres supérieurs se sont développés en des nageoires de 35 à 45 cm de long. Elles sont utilisées par les jeunes comme moyen de propulsion, mais les adultes utilisent leur nageoires caudales à cet effet ,les nageoires étant réservées au pilotage.Malgré son régime alimentaire ,le dugong a un estomac très simple. Sa formule dentaire est 0/0 0/0 0/0 2-3/2-3, pour un total de 10-14 dents chez les adultes. Les molaires sont sans racines, circulaires en coupe transversales et sans émail.La premaxillaire est élargie et applatie, les os de la narine sont absents. Les os du squelette parasagitaux sont fins. Les adultes mesurent entre 2.4 et 4 m. Le dismorphisme sexuel est absent .Le dugong est un herbivore aquatiquequi se nourrit d'herbe marine "phangerogamous" de la famille desPotomogetonaceae et Hydrocharitaceae. Parfois il se nourrit d'algues et on a aussi exceptionellement retrouvé des crabes dans son estomac.La reproduction a lieu toute l'année et les mois les plus importants pour la naissance varient selon le lieu géographique. Une naissance unique a lieu en général mais des jumeaux sont possibles. L'accouchement a lieu dans les eaux peu profondes, et le nouveau né est immédiatement capable de nager vers la surface pour sa première respiration. Il mesure environ 100-120 cm de long et pèse 20-35 kg. La maturité sexuelle est atteinete entre 9 et 10 ans dans les 2 sexes..Se nourir est la principale activité des dugongs, en géneral dans des eaux peu profondes de1 à 5 m. Les callosités sur ses nageoires sont dues à la "marche"sur les fonds marins quand il se nourrit.Il secoue la tête avant de manger pour enlever les sédiments de ses aliments.Il se nourrit plus en fonction des marées que de la photopériode.Il se déplaceen général en groupe de 6 individus. Les males ne restent pas avec la mère de leurs enfants.On ne note pas de grands mouvements migratoires mais des déplacements saisoniers.La marée, la température de l'eau ainsi que l'abondance en nouriture sont probablement les causes de ces déplacements. Leur vitesse moyenne est de10 km/hr, mais il peut la doubler en cas de danger.Ses plongées durent entre1 et 3 minutes.Les Dugongs vivent dans des eaux tropicales côtières peu profondes et plus "marines" que son cousin le Lamantin.Distribution: Seul sirénien dans la zone Indo-Pacifique, le dugong fréquente les côtes du sud-est de l’Afrique jusqu’à la mer rouge, le golf persique, la cote ouest de l’Inde jusqu’au Sri Lanka, et les îles de l(Indonésie jusqu’aux îles Ryukyu, au nord, et aux côtes de l’Australie au dessus du 30e parallèle, au sud. Taille maximum: 3.3 m

Description: Il ressemble, par son aspect extérieur, plus aux cétacés que le lamantin. Cela est surtout dû à sa nageoire caudale, assez nettement échancrée, qui rappelle celle des cétacés. Son corps est plus fusiforme que celui des lamantins et son museau se termine en « plaque rostrale » entourée de vibrisses sensorielles courtes et nombreuses. Ils possèdent 12 molaires et une peau lisse couverte de poils courts et soyeux.  Mammifères marins peu connus, le dugong et le lamantin(animaux de la même espèce et presque semblables) sont pourtant essentiels dans les écosystèmes où ils vivent, puisque qu'ils stimulent les substances nutritives qui y vivent et apportent de la nourriture pour les poissons. Malheureusement le dugong est en voie de disparition : il ne reste plus guère aux Philippines que quelques spécimens encore visibles. De plus, son cycle de reproduction est très long (une femelle met au monde un petit tout les 3 à 5 ans après un gestation de 13 mois), ce qui complique sa conservation, même si un dugong peut vivre 70 ans. Cependant de nombreuses associations, comme la WWF (World Wide Fund), luttent pour sa sauvegarde. Par ailleurs, appartenant à la famille des Siréniens, le dugong pourrait être à l'origine du mythe des sirènes. En effet, sa morphologie, avec une longue queue jalonnée et de petits bras sur l'avant de son corps, ainsi que ses cris, parfois comparés à des chants humains, peuvent expliquer rationnellement l'origine du mythe des sirénes

Les lamantins font partie des quelques mammifères aquatiques capable de vivre en mer, en eau douce et en eau saumâtre. Leur corps, qui se termine par une large queue, rappelle celui des phoques. Les lamantins nagent en agitant leur grande queue de haut en bas et se dirigent à l'aide de leurs nageoires. Les nageoires avant s'apparentent à des membres antérieurs dotés chacun de trois ou quatre ongles. Leur peau est épaisse et ridée, et ils possèdent des moustaches de poils durs sur le museau. Comme tous les mammifères, ils ont le corps recouvert de poils et ont besoin de respirer.La plupart des lamantins adultes atteignent une taille de 3 mètres et pèsent entre 350 et 550 kg. En dépit de ces proportions imposantes, ce sont des nageurs très agiles. On les voit parfois effectuer des sauts périlleux ou des tonneaux. On pense qu'ils vivent jusqu'à l'âge de 60 ans. Il existe trois espèces de lamantins. Le lamantin d'Amazonie (Trichechus inunguis) vit dans les vallées de l'Amazone et de l'Orinoco.

Le lamantin d'Afrique (Trichechus senegalensis) habite dans les fleuves de l'Afrique de l'ouest tropicale. Le lamantin d'Amérique (Trichechus manatus) - comme ceux du Zoo de Columbus - se rencontre principalement le long des côtes de Floride et dans les Antilles. En liberté, le lamantin se nourrit d'herbes diverses, notamment de zostères, de jacinthes d'eau et de laitues d'eau. Au Zoo de Columbus, Gene, Hurricane et Dundee mangent chaque jour environ dix caisses de laitues, soit 60 salades chacun, avec un complément de carottes, de patates douces, de pommes, de bananes et de "biscuits pour singes". Le lamantin est doté d'une fonction d'adaptation unique qui lui permet de manger des plantes abrasives (qui le sont notamment à cause du sable). Il possède des "molaires mobiles" pour l'aider à mâcher. Ces dents se forment à l'arrière de sa mâchoire, et progressent vers l'avant à mesure qu'elles s'usent, pour finalement tomber et être remplacées par de nouvelles molaires. Si le lamantin n'a pas de prédateur naturel, il est officiellement protégé depuis 1967 en raison de son déclin. Principales causes : les collisions avec les bateaux à hélices, les rencontres avec les filets et débris maritimes, la pollution, les barrages, les écluses et enfin le froid. Dans certaines régions du monde, les lamantins sont également chassés pour leur chair, leur peau et leur huile. Mais ce qui les menace le plus, c'est le développement urbain ou rural à proximité de leur habitat naturel. Les observateurs estiment qu'il n'en reste qu'environ 2500 en liberté. Rien qu'en 1999, 268 individus ont disparu.Pour les préserver, le Bureau américain des Poissons et de la Vie sauvage a lancé un Programme de protection des Lamantins : les animaux blessés et orphelins sont pris en charge par les zoos et des aquariums sélectionnés, pour être ensuite, si possible, relâchés dans la nature. 'Tous les lamantins inscrits à ce programme ont la possibilité d'être relâchés', affirme Amanda Kalinichi, porte-parole du Zoo de Columbus. Mais parfois, certains d'entre eux sont blessés au point de ne plus pouvoir s'assumer seuls en liberté, ou, recueillis très jeunes, ils n'ont jamais appris à survivre par eux-mêmes.

Trichechus manatus latirotris  Quoique l'on trouvait aussi ce mammifère aquatique dans les Carolines, la Georgie et le Texas, son lieu de prédilection était la Floride, où il vivait dans les cours d'eau et les estuaires saumâtres, se nourrissant uniquement de plantes. Leur nombre commença à diminuer très tôt, car les Indiens les chassaient pour le cuir, la chair et l'huile. Plus tard, le dommage causé à leur habitat par l'activité économique côtière, l'utilisation des herbicides pour supprimer la végétation marine ainsi que les blessures causées pas les hélices des hors-bords contribuèrent à sa déchéance.  Quoique légalement protégés, peu de ces animaux continuent à vivre dans le Parc national des Everglades et dans une réserve près de Tampa en Floride. D'autre populations de lamantins sur les côtes des Antilles sont probablement aussi en régression.  Reproduction: Après une gestation d’environ 12 mois, les femelles donnent naissance à un jeune gris foncé à noir, d’une longueur de 1.2 m et d’un poids de 30 kg environ, qui restera près de sa mère durant 2 ans au maximum. Ils se reproduisent toute l’année. On les rencontre seul ou en groupe comptant jusqu’à 6 individus.

Lamantin d’Afrique occidentale  Trichechus senegalensis, Sirénien Trichechidae  Anglais : African Manatee. Allemand :Manati

L'aube se lève sur King's Bay. Le bateau du Crystal Lodge Dive Center quitte le quai. Devant Buzzard Island, nous tournons sur la gauche en direction des Trois Soeurs. Une source que les lamantins affectionnent en cette période de l'année. L'embarcation mouillée, nous nous glissons dans l'eau en ce matin d'hiver, agréablement surpris par sa température avoisinant les 22°C. Des nageurs équipés de masque, palmes et tuba sont déjà sur les lieux. Au milieu d'eux, un lamantin se laisse câliner à la surface. Timides, ces mammiféres attendrissants adorent les papouilles. Leur curiosité les poussent vers l'homme dont ils apprécient la compagnie.  Si les premiers navigateurs ont vu dans cet animal une siréne, le lamantin ressemble à une vache de mer. Sa peau s'apparente à celle de l'éléphant, son cousin. Juste sous nos plames, à 2 mètres sous la surface, des mères et leurs petits somnolent paisiblement sur le fond et remontent à intervalles réguliers respirer à la surface. D'autres broutent des algues sans se préoccuper des nageurs. Plus loin, un petit tête sa mère.Crystal River, une grande baie peu profonde, se situe sur la côte ouest de la Floride, au nord de la ville de Tampa. Ce sanctuaire pour les oiseaux et les poissons est alimenté par des sources dont l'eau coule en permanence à la température de 22°C. Chaque année, une centaine de lamantins hivernent dans la baie. Là, ils se nourrissent de plantes aquatiques. La meilleure période pour observer les lamantins à Crystal River se situe entre novembre et mars. Le matin tôt, les jours de froid. Au début du mois de mars, les lamantins quittent la baie de Crystal River  et se  dispersent dans le vaste réseau hydrographique de la Floride.En Floride, les lamantins, ces mammiféres en voie de disparition, sont protégés dans 22 sites. Leur population est estimée à environ 1200 individus

LES LAMANTINS ANTILLAIS

En tant que mammifères herbivores et aquatiques, occupent un biotope spécifique dans l'écosystème, et ce caractère unique les rend vulnérables à la surexploitation. Les lamantins ont une longue espérance de vie, mais un cycle reproductif lent. Par suite, le taux de croissance naturellement bas de leur population conjugué aux niveaux actuels de mortalité empêche l'augmentation des populations potentielles et peut en effet contribuer à l'accélération de leur déclin. Les lamantins se trouvent dans dix-neuf (19) pays de la région des Caraïbes mais on estime que la plupart des populations atteignent moins de cent (100) têtes. Très recherchés autrefois, les lamantins ont toujours joué un rôle important dans le folklore et les traditions des peuples autochtones de la région des Caraïbes. Aujourd'hui, ils peuvent jouer un rôle sur le plan écologique dans le cycle des éléments nutritifs et dans le nettoyage des cours d'eau en se nourrissant exclusivement des plantes aquatiques.Tout d'abord, des facteurs socioéconomiques nuisent aux efforts de protection du lamantin de la région des Caraïbes. En effet, les lamantins antillais habitent dans des zones où vivent les populations qui sont parmi les plus défavorisées de l'Hémisphère occidental. De plus, leurs habitats préférés sont en général situés dans des zones attirant les établissements humains, et plus récemment, les grandes entreprises de service ainsi que les projets ayant trait à l'industrie et au développement. Or, les lamantins sont vulnérables aux perturbations anthropogéniques et naturelles, y compris les catastrophes environnementales, le harcèlement et la pollution. Bien qu'il y ait eu une diminution de la tradition de chasse au lamantin, ceux-ci continuent à être capturés pour la subsistance dans les Caraïbes, et de nouvelles menaces ont surgi. Les principaux dangers varient légèrement d'un pays à l'autre, mais la prise accidentelle, la chasse et les changements de l'habitat sont parmi les plus importants. De plus, l'étendue de la zone où vivent les lamantins entrave la continuité des activités liées à l'application des lois, et les programmes d'éducation environnementale élaborés pour promouvoir une sensibilisation à l'environnement sont peu nombreux et sont restreints en ce qui concerne leur champ d'activités. L'expérience démontre que les lamantins de Floride ont des modèles de comportement souples et s'adaptent rapidement aux actions prises dans leur intérêt. Par suite, certaines populations ont le potentiel pour se reconstituer graduellement si elles ne subissent aucune perturbation. Les solutions pour la protection du lamantin dans les pays pris individuellement comprennent l'estimation de leur répartition et de leur abondance, la protection de leurs habitats et le lancement d'un programme intégré d'éducation/de protection et d'application des lois afin d'assurer l'immunité de ces populations contre les menaces liées à l'homme. Etant donné que les lamantins peuvent circuler individuellement dans les eaux territoriales de plusieurs pays, leur protection définitive dépendra beaucoup de la coopération internationale. Certains systèmes (ex. à Bélize, au Guatemala, et au Venezuela) ont été identifiés comme des sources potentielles de lamantins pour les zones plus appauvries, mais ceci ne sera vrai que si on accorde et assure une protection immédiate aux lamantins tout le long de leur zone.

Le lamantin, ou la petite sirène qui s'était faite aussi grosse qu'une vache

Leurs chants ont captivé des générations de navigateurs. Femmes-poissons, déesses du fond des mers, filles de Neptune, les sirènes nagent depuis des siècle dans les eaux troubles de légendes où elles charment les marins et les entraînent dans leurs palais aquatiques...Si l'on en croit Homère, seul le sage Ulysse put résister à leurs attraits en se faisant attacher au mat de son bateau. Une précaution à laquelle Christophe Colomb n'eut pas besoin de recourir, selon sa description de ces dames rapportée d'un voyage aux Caraïbes et bien éloignée de "L'Iliade" et "L'Odyssée"."Dans une baie du littoral d'Hispaniola, j'ai observé trois sirènes qui étaient loin d'être aussi belles que celles du vieil Horace", relate, déçu, le découvreur du Nouveau Monde.Il venait d'apercevoir trois lamantins, les mammifères "siréniens" dont le souffle plaintif a donné naissance au mythe (qui en échange leur a donné un bien joli nom).Pour ce qui est d'Homère, ses sirènes seraient en fait des "dugongs", l'autre famille des siréniens dont une espèce hante encore les rivages de la mer Rouge, et qui font souvent émerger de l'eau le haut de leur corps, pouvant passer de loin pour une femme.Pour les Wolof du Sénégal, le lamantin est né d'une tragédie. La fille d'un chef Peul étant contrainte par magie à épouser un vieux Maure, elle préféra se jeter dans le fleuve. Mais le sorcier la repêcha, lui coupa les mains et lui lia les jambes avant de la rejeter dans les flots. Le dieu du fleuve la prit en pitié et lui laissa la vie sauve, créant le lamantin.Pour beaucoup d'autres ethnies en revanche, cette proie de choix peut nourrir un village pendant des semaines. Car dans le lamantin, tout est bon: la chair, le cuir, la graisse ou les os, aux vertus prétendues magiques.De leur côté, les deux espèces de dugons vivent essentiellement en mer Rouge et dans l'océan Indien. Strictement herbivores, les siréniens engloutissent facilement 25 à 30 kilos de végétaux par jour, nettoyant les cours d'eau où ils ont parfois été réintroduits par l'homme à cet effet.On a assez peu d'informations sur sa vie sociale, groupes familiaux autour d'un couple monogame uni, males solitaires ou groupes de jeunes organisés en "crèches". La gestation semble durer un an et chaque femelle peut donner le jour à un petit tous les deux-trois ans.Vulnérable, le lamantin est aujourd'hui protégé, mais cet animal court toujours de grands dangers dans le voisinage de l'homme. Les hélices des bateaux à moteur lui causent notamment des blessures souvent mortelles. Néanmoins, il n'est pas considéré comme en voie de disparition.

- Pour la première fois depuis 16 000 ans, les aborigènes d'Australie ne chasseront pas le dugong .L'entente est intervenue en 1996 entre le peuple Darumbal, qui vit dans l'Est du pays, et les autorités du parc marin du Récif de la grande barrière. C'est la première fois qu'un peuple aborigène australien accepte de mettre fin à une telle tradition. Le dugong est un mammifère marin qui vit entre autres dans l'Océan Indien, et dont la population décline dramatiquement depuis huit ans. Les Darumbal, qui sont aujourd'hui 700, vivent dans cette région depuis 16 000 ans, et considèrent avoir un droit traditionnel sur la chasse et la pêche dans la région, mais ont accepté d'y surseoir au moins jusqu'en 1999, devant les menaces d'extinction qui pèsent sur l'animal.

Organisations pour la protection du lamantin

Defenders of Wildlife : http://www.defenders.org/manata.html

Save the Manatee Club : http://objectlinks.com/manatee/index.htm

Star Thrower Foundation : http://www.stf.ycg.org/index.htm