Carcharodon Carcharias

LE GRAND BLANC

LA MORT BLANCHE

Attention les dents ! et les muscles: Le grand requin blanc possède une force herculèenne. Il est capable, dit-on, de soulever (dans l'eau, bien entendu, mais quand mème...) un poids d'une tonne et demie.

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QUE FAIRE ?

Le grand requin blanc fonce sur vous, il a faim : que faire ? Hélas, rien ! Circonstance rarissime. Les attaques ont lieu dans les mers ou les squales se nourrissent de phoques ou d'otaries-prés des cotes d'australie, d'afrique du sud et de californie. Ils différencient mal la silhouette de l'homme de celle du pinnipéde. Il est impératif d'écouter les conseils des surveillants de plages, et ne pas se risquer à l'eau (ou en planche à voile) quand l'alerte est donnée. En méditerranée, fréquentée par le requin blanc, le requin bleu, le longimane et quelques autres, le danger est quasi nul .Moins d'une demi-attaque pour plus de 100.000.000 de baigneurs. Aucune mort. Avant de mordre, le requin tourne longuement autour de sa victime. Lorsqu'il va foncer, il arque son dos et abaisse ses nageoires pectorales. Un bàton suffit souvent à l'éloigner. Le baigneur de surface est plus exposé que le plongeur ; il ne voit pas arriver le prédateur, et ses mouvements créent des ondes de pression et un champ électrique qui attirent l'animal. En plongée, la technique de la remontée à deux, " dos à dos " reste la meilleure. Aucune " poudre anti-requins " n'est efficace.


Découvert par Smith en 1838.

Il fait partie des "Lamnidés". Ce groupe est composé de cinq espèces (ex.: requin taupe bleu ou " mako "...) et se caractérise par la grande taille  de ceux qui la composent. Leur corps est lourd et fusiforme, aux grands yeux, au long museau conique, à la queue en forme de croissant, de couleur grisâtre sur le dos et blanc sur le ventre. Leurs dents sont en forme de lames et leurs fentes branchiales sont très longues. Le plus petit des cinq espèces mesure de 3 à 3,7 mètres alors que le "Grand Blanc" mesure jusqu'à 6,50 mètres . Ils fréquentent les eaux côtières et océaniques, de la surface, la zone des marées et les baies fermées, à la profondeur de 1280 mètres. Il est répandu dans toutes les mers, tempérées froides à tropicales.

Le Grand Requin Blanc ne fait pas tout à fait partie des espèces protégées, sa pêche et son commerce sont  interdits en Australie, Afrique du Sud et Californie mais l'avidité des hommes et la stupidité de croyances ancestrales de certaines populations provoquent de lourdes pertes à la famille des requins. Malheureusement, il est plus répandu de voir les requins pêchés pour leurs nageoires (quelques fois coupées alors que le requin est encore en vie) et leurs mâchoires que pour leurs vertus thérapeutiques.  


L'ancêtre du Grand Blanc :

 

Vous pouvez comparer et imaginer par vous même la taille gigantesque du " Carcharoclès Mégalodon " ancêtre du Grand Blanc et qui mesurait environ 12 mètres de long pour un poids d'environ 13 tonnes ce qui correspond à la taille d'un "Requin Baleine" de nos jours. Ça donne le frisson!!! Ses ancêtres ont vécu au temps des dinosaures,c'est à dire il y a 400 millions d'années. Le plus ancien, est le Cladoselache. Il ne mesurait pas plus d'un mètre de long, mais était par contre très rapide,ce qui ne l'empêchait pas d'être un prédateur comme les requins d'aujourd'hui. On a retrouvé des fossiles aux Etats-Unis. Il y a 250 millions d'années, son ancêtre était le Hélicoprion. Celui-ci dépassait les 3 mètres de long. Il y a 180 millions d'années,c'était le Palaeospinax. Il n'était pas de grande taille, il se nourrissait de petits poissons. Il y a 65 millions d'années, a vécu sans doute l'ancêtre le plus intéressant, le Carcharodon Mégalodon. Il atteignait 13 à 14 mètres de longueur. Ses dents mesuraient en moyennes 18 cm de haut, d'ailleurs des chercheurs en ont retrouvées plusieurs. Il a disparu il y a 10 millions d'années

Voilà ce à quoi ressemblerait une mâchoire de Mégalodon en comparaison avec un homme:


Le plus grand requin blanc pêché en Méditérannée, l'a été en 1992 près de l'Île de Malte, il mesurait 7,1 mètres et pesait 3 500 kg.

Le requin blanc : Sa réputation est-elle vraiment justifiée ?

Pour beaucoup, la plongée est un loisir, un moment de détente, pour d'autres, c'est un sport voire une profession. Les sites ne manquent pas pour contempler les merveilles du monde sous-marin. Tout plongeur qui commence sa descente espère faire des rencontres surprenantes, comme côtoyer une tortue, une raie Manta ou encore se retrouver parmi des centaines de petits poissons multicolores. Mais il y a des rencontres qu'on n'espère jamais faire, des silhouettes qu'on redoute, ce genre de situation qu'on n'aimerait pas rencontrer dans un milieu, qui dans le fond n'est pas le nôtre. Depuis toujours le nom de "requin" a souvent apporté frissons et peurs dans nos esprits, et le fait de se retrouver nez à nez avec un squale n'a jamais été un moment rassurant pour des plongeurs, malgré le fait que ces rencontres sont assez rares.

Tout d'abord il faut savoir, que sur les environs 380 espèces de requins recensés, seul une dizaine peut potentiellement s'attaquer à l'homme, dont le plus connu d'entre eux, car sans aucun doute le plus impressionnant, mais pas forcément le plus dangereux : le grand requin blanc (Carcharodon Carcharias) !! Oh, je sais ça va en surprendre plus d'un, mais le requin blanc gagne à être connu, afin de pouvoir mieux le comprendre. Comme la plupart des requins, le grand blanc n'a pas inscrit l'homme dans sa liste des menus. En effet la plupart des attaques sont des "erreurs" de la part des squales, erreurs souvent irréversibles. Depuis quelques années, un bon nombre de biologistes et de scientifiques ont décidé de porter secours à ce poisson menacé d'extinction, d'ailleurs, depuis environ deux ans, le requin blanc est sur la liste des espèces protégées dans toutes les mers et océans du globe.

Le requin blanc a eu le temps de pouvoir se développer, d'évoluer en un redoutable prédateur marin, en effet les tous premiers squales sont apparus dans le monde marin, il y a quelques 300 millions d'années, ce qui fait de lui un des plus vieux être vivant de la planète. Mais ce n'est que dans les années 60 qu'on a commencé à s'intéresser de près, d'abord pour le tuer, puis pour l'observer et ensuite pour le protéger…Malgré les nombreux travaux et recherches effectuées, on ne sait pas grand-chose de cet animal. Les raisons sont simples. Tout d'abord, le requin blanc est un poisson très fragile et le seul moyen de pouvoir l'étudier est de le rencontrer dans son milieu naturel, car le requin blanc ne supporte pas la captivité et donc pas moyen de le côtoyer en aquarium. D'où l'hypothèse que le "great white" a besoin d'espace pour vivre et ne se contente pas seulement d'un petit territoire limité. Je dis hypothèse car là encore une fois, on n'a pas encore la preuve formelle que notre requin fait de longues distances, comme parcourir suffisamment de kilomètres pour pouvoir "visiter" tous les continents. Comme il peut plonger à plusieurs centaines de mètres de profondeurs, les plaquettes d'identification ou les différents émetteurs utilisés sur les individus ne sont pas encore efficaces à 100 %.

J'ai eu la chance de pouvoir observer le grand blanc en Afrique du Sud, dans un endroit réputé pour les rencontrer. Afin de pouvoir les appâter, nous préparons une mixture à base de sang, d'huile et de morceaux de thon, appelé "chumm" en anglais. Car le requin ne prendrait aucun risque de s'approcher d'une embarcation ou d'un bateau, si ce n'est par sa curiosité. Le fait que le requin attaque dépend de plusieurs facteurs. Il se peut qu'on se trouve sur son terrain de chasse, près d'une colonie de lions de mer, de phoque ou que la zone dans laquelle on se trouve, soit riche en thon ou autre poissons d'une taille importante, et là, à part quitter cette zone à risque, il n'y a pas grand chose à faire. Certains plongeurs faisant de la pêche sportive peuvent se retrouver en face du grand blanc, attiré par le sang des poissons harponnés, il vous confondra avec une proie déjà blessée. Ce prédateur est également doté de nombreux capteurs sensoriels se trouvant à l'extrémité de son museau conique, appelé "ampoule de Lorenzini", ce qui lui permet d'avoir l'odorat très développé, mais également il peut grâce à ça, "sentir" une proie ou une personne paniquée, stressée, d'où l'importance de toujours garder, si possible, son sang-froid lors d'une rencontre avec un squale. Le requin blanc est également attiré par les champs magnétiques, toujours à cause des ampoules de Lorenzini, et souvent on a pu remarquer son énervement ou acharnement contre les barreaux de la cage ou les hélices du bateau.

Le face à face avec un requin blanc est une expérience enrichissante, surtout quand on se trouve à l'intérieur de la cage, bien qu'il y ait quelques scientifiques ou biologistes qui prennent le risque de plonger sans aucune protection particulière. Il suffit quand même d'avoir une bonne confiance en soi et surtout ne pas montrer au requin que nous sommes vulnérables. Bien que cette étiquette de tueur sanguinaire lui colle encore souvent à la peau, le requin blanc n'est pas un monstre, c'est simplement un animal sauvage qui vit, se nourrit comme d'autres animaux le font, et malheureusement quand une attaque se produit, celle-ci est difficilement comparable à celle d'un yorkshire, bien que le risque d'être la victime d'un grand blanc soit vraiment infime.


LES ATTAQUES DES GRANDS BLANCS

Elles sont rares et entraînent rarement la mort de la personne qui a été mordue. D'après des témoignages de plongeurs, les requins blancs rencontrés au hasard de leurs plongées ont eu une réaction à l'opposé du trais de caractère qu'on veut bien leur attribuer. Jacques Yves Cousteau, lors d'une de ses expéditions en a rencontré un, et alors qu'il lui fonçait dessus, il a brusquement obliqué et a disparu dans les profondeur de l'océan.

L'ogre des mers est une fine bouche. Pour le grand requin blanc, Les hommes ne sont pas tous savoureux. Les requins méritent-ils la réputation d'ogres qui leur colle à la peau ? Ont-il vraiment les yeux plus gros que le ventre ? Une étude australienne montre que mème le plus vorace de tous, le grand requin blanc, est un fin gourmet, une fine bouche, un chipoteur. En lui proposant un éventail de différentes sortes de viandes, les spécialistes Ross Miller et Rodney Fox constatent que le terrible squale mord, une première fois, pour apprécier ce qu'on lui offre. Satisfait, il achève sa nourriture. Dégouté, il l'ignore. Cette découverte est importante pour la compréhension de l'animal et des nombreux méfaits dont on l'accuse. Sa délicatesse gastronomique pourrait expliquer, en effet, les rares fois ou des hommes ont eu la vie sauve aprés une première morsure. Apparemment, ils n'avaient pas bon gout !

Suite a de nombreuses expériences, on s'est rendu compte que les requins avaient un sens du goût assez développé et qu'ils ne mangent pas n'importe quoi (hormis le requin tigre qui porte le surnom de poubelle des mers). L'équipe Cousteau conduite par le fils de Jacques Yves, Jean Michel Cousteau, à bord de l'Alcyone a longuement étudié le comportement des grands blancs d'Australie, aidés en cela par les plus grands spécialistes de la question que sont Rodney Fox et Valérie Taylor. Ils ont remarqué que les requins mordaient le plus souvent pour tester et si la "proie" ne leur convient pas, ils la recrachent. Bien sûr l'homme étant ce qu'il est et si la "proie" est un homme, ce dernier n'en ressort pas indemne.

En Décembre 1963, Rodney Fox fut victime d'une attaque de Requin Blanc, lors d'un tournoi de pêche à Aldinga Beach, au sud d'Adélaïde. Il fut emmené rapidement à l'hôpital où on lui fit 462 points de suture. Il retourna dans l'eau trois mois après. Aujourd'hui, il est considéré comme le plus grand spécialiste du " Grand Requin Blanc ".

Réalisateur de films et organisateur de nombreuses expéditions consacrées au Grand Requin Blanc, Rodney Fox est né en Australie du Sud le 9 Novembre 1940. Il est marié avec Kay et a trois enfants ( Andrew, Lenore et Darren ). Seul Andrew reste à ses côtés et semble reprendre le flambeau pour succéder à son père dans cette formidable aventure.

Rodney et sa femme ont entièrement rénové une ancienne caserne de pompiers pour en faire un " Shark Museum and Nautical Gift Shop " qui s'appel : " Home of the Great White Shark ". Il renferme quelques pièces de collection comme les cages anti-requins qui ont servi pendant le tournage " Les dents de la mer " ou certains des films tournés pendant ses expéditions, ainsi que des fossiles de dents du fame

Rodney fox, raconte son attaque qu'il a subit d'un grand blanc :

""La compétition avait débutée depuis environ quatre heures et je plongeait en apnée à 1000 mètres au large de la côte. Quelques quarante chasseurs sous-marins faisaient de même, et, en raison du nombre de prises, du sang s'était répandu dans l'eau en quantité inhabituelle. J'étais près de gagner, car j'avais harponné plus de poissons qu'aucun autre. Ayant repéré un "morwong" (grand poisson des profondeurs ressemblant à une perche) je m'en approchais pour porter le coup fatal qui m'assurerait la victoire. Mon bras gauche levé pour plus de stabilité, j'armai mon fusil afin de tirer. Brusquement je reçois de plein fouet un coup violent dans la poitrine, je pers mon fusil et mon masque, et me retrouve filant à toute vapeur. Je comprends vite qu'il doit s'agir d'un requin et qu'il me tient comme un os dans la gueule d'un chien; alors je me mets à lui cogner sur la tête, cherchant les yeux, seuls points vulnérables. Il recule soudain. Pour parer le coup, je lance violemment ma main en avant, et la voici qui disparaît, happée par ses dents. Il faudra 97 points de suture pour la recoudre. Vite, je retire la main avant qu'il n'en fasse qu'une bouchée. J'ai une idée : je vais le serrer aussi fort que possible. Je mets les deux bras autour de son corps, loin de sa tête pour qu'il ne puisse pas me mordre. Mais je suis en apnée et je commence à étouffer. Je lâche le requin et me propulse de toutes mes forces vers la surface. Je prends deux ou trois grandes goulées d'air, puis je regarde vers le bas. Ce que j'ai vu à ce moment là, jamais je ne l'oublierai. Le cauchemar... celui qui nous hante tous. Juste au-dessous, l'eau était rouge de sang et une énorme gueule arrivait droit sur moi, grande ouverte, pour me dévorer. Le comble de l'horreur. Je décoche un coup de pied aussi fort que possible, il s'esquive et commence à me tourner autour. Au lieude me mordre, il engloutit un flotteur en nylon que je tire derrière moi, auquel est accroché un poisson. Il lie le flotteur à ma ceinture et me hâle soudain vers le fond. Le requin va de plus en plus vite, m'entraînant dans une valse démente. Je tente de défaire ma ceinture pour me libérer, mais la boucle de sécurité à glissé et se trouve derrière mon dos, hors de portée. Je suffoque... C'est la fin, je vais mourir noyé ou blessé à mort. Soudain, la corde de nylon se rompt net. Le requin, en me mordant la première fois, l'a sans doute à demi sectionnée. Elle a cédée sous l'effet de la pression, et me voilà libre. Je regagne la surface comme je peux et je me mets à hurler de toutes mes forces : UN REQUIN ! UN REQUIN !... Par miracle, un bateau de sauvetage avait remarqué les nuages de sang et se dirigeait vers moi au moment où je refaisais surface. Je fus vite repêché et ramené au rivage; le sang coulait à flots de ma combinaison de plongée. Tout en maintenant mes intestins, on me transporta d'abord dans la voiture, puis dans une ambulance, et je fus admis au service des urgences d'un hôpital moins d'une heure après l'attaque. Les dents du requin blanc avaient creusé des trous béants dans mon torse, mettant à nu mon estomac, mes poumons et mes côtes, presque toutes cassées. Le cercle de morsures s'étendait jusqu'à mon bras gauche, qui était ouvert jusqu'à l'os. Il fallut 462 points de suture."


Un requin blanc attaque un bateau de pêche en mer Adriatique

Un requin blanc d'environ sept mètres"aurait" attaqué un bateau, spécialisé dans la pêche en haute mer pour touristes, qui se trouvait en mer Adriatique, a-t-on appris auprès de la capitainerie de San Benedetto (centre de l'Italie).L'incident est survenu alors que le bateau effectuait une campagne de pêche au thon avec deux touristes à vingt milles au large de Giulianova.Le requin a dévoré un thon qui venait d'être pêché et se trouvait encore dans l'eau avant de s'en prendre à la coque du navire long de onze mètres, a rapporté le commandant du bateau Elevio Mazzagufo.La zone où s'est produit l'incident est réputée pour abriter de nombreux thons mais, a précisé M. Mazzagufo, "je n'ai jamais vu de requin depuis 30 ans que je pêche ici".

Ce genre d'article reste a étre confirmé. Les pécheurs touristiques trouvent toujours des moyens de se faire mousser, il n'existe pas de grand requin blanc de 7 métres (du moins officiellement). Souvent le grand blanc n'attaque pas les bateaux, sinon certains des grands spécialistes mondiaux seraient deja mort dévorés)

Les grands requins blancs en méditerranée

on remarque que les Grands Requins Blancs de Méditerranée ont le dos plus marron que gris à l'inverse de leurs congénères d'Australie ce qui nous laisse penser qu'ils sont résidents Méditerranéens et non de passage. Plusieurs attaques ont été recensées depuis 1855 mais seulement 2 officielles en France et 7 en Italie.

Et oui, que ça plaise ou non, le Grand Requin Blanc est un adepte des côtes de la Méditerranée ( il remonte même à l'occasion jusqu'à La Rochelle ). Certains spécimens ont été photographiés dans la mer Adriatique ( entre l'Italie et l'ex-Yougoslavie ). D'autres au large de la Sardaigne. Et enfin au large de Piombino en ItalieLe record officieux du plus grand Requin Blanc pêché à été fait au large de l'île de Malte ( juste. en dessous de la Sicile ), cette femelle mesurerait 7,13 mètres.Le plus grand requin blanc pêché et reconnu officiellement était une femelle de 6,20 mètres et pesant 3,5 tonnes (beau bébé!)

LIEUX DE RENCONTRE DU GRAND BLANC EN MEDITERRANEE

Les lieux privilégiés des grands blancs


Les rencontres plongeurs-requins ne sont pas fréquentes.Au cours de plus de 300 plongées dans les Caraïbes, après avoir parlé à des centaines et centaines de plongeurs, Très peu d'entre eux ont vu des requins. Je peux difficilement donner un pourcentage, mais il est infime. Dans les cas où ils en ont vu, les requins étaient aux confins du visible ... loin! Je me rappelle qu'en 1988, aux Turks and Caicos (sud des Bahamas), les requins étaient très fréquents. Certains des plongeurs en ont vu. Pas moi. Quelques jours avant mon départ (séjour de deux semaines et 22 plongées), j'en ai vu un, énorme (en anglais "Bull Shark") qui est passé près de mon copain et moi, à environ 25 mètres, poursuivant son chemin comme si de rien n'était.Tous les requins ne sont pas dangereux pour l'homme et ne sont pas tous agressifs.Il est en effet simpliste de croire que tout requin représente un danger potentiel. Parmi les trois types les plus dangereux figurent les suivants: le requin blanc (haut de liste, attaque sans préavis), le requin taureau (anglais: bull shark) et le requin tigre (Tiger shark).Plonger avec des requins.Beaucoup de plongeurs qui le veulent, peuvent plonger avec les requins. J'ai effectué 5 plongées avec des requins taureau, une des pires espèces. Chaque fois, nous étions une bonne quinzaine de plongeurs. Le moniteur les attirait avec un poisson fraîchement tué. J'étais à 5 mètres de celui-ci, Nikonos en main. J'ai pris des photos. Les requins nous passaient au-dessus, faisaient un cercle, revenaient ... Jusqu'à ce que le plus gros (c'était toujours le plus gros) prennent le poisson. Quelques minutes plus tard, aussi soudainement qu'ils étaient arrivés, ils disparaissaient...Les requins sont beaucoup plus dangereux pour ceux qui font du surf et pour les chasseurs sous-marins qui ont sur eux leurs prises.En Californie, par exemple où le requin est pratiquement le seul prédateur du phoque, ils prennent souvent le "surfer" (couché sur la planche, bras étendu de part et d'autre, et jambes à la traîne, ce qui donne l'effet d'un phoque en surface, surtout lors de mauvaise visibilité) pour un phoque. Mais là encore, attention, c'est le royaume du requin blanc! Pour ce qui est des chasseurs, la raison est évidente.En générale, le requin évite l'homme, et ses bulles l'effraient.Lorsque l'on voit en images, des tas de requins au repas (feeding frenzy), règle générale, il a fallu jeter par dessus bord, beaucoup de sangs, de viande et de poisson pour les attirer! Et là encore, ce n'est pas l'homme mais le sang qui les attire. Lorsque l'on se retrouve à 10 sous l'eau, les requins "passent leur chemin". Il y a également 90% de chance qu'il attaque un autre !'homme est beaucoup plus dangereux que les requins, pour l'homme et pour les requins! Il n'y a qu'à voir le nombre de crimes de toutes sortes: agressions, meurtres, etc. De plus, beaucoup de requins sont en voie de disparition, à cause des tueries de l'homme. Il n'y a qu'à voir ce qui s'est passé il y a quelques années en Australie (encore d'ailleurs) et en Floride! Un peu comme la chasse au loup qui a finalement eu raison de ces bêtes en Europe et aux Etats-Unis (on effectue actuellement un certain repeuplement à partir du cheptel canadien).Règle générale. Il existe des endroits où il est déconseillé de plonger. Les "locaux" le savent et vous le disent. Il y a des endroits en Mer Rouge ou en Australie où on ne plonge pas! Statistiquement Il est plus dangereux de traverser la rue que d'être victime d'un requin. C'est vrai qu'il est très désagréable d'être la statistique! Conclusion Et voilà ce que j'en pense. Naturellement, le père de famille qui s'est fait dévorer par un requin blanc dans la Méditerranée sous les yeux de son fils ne serait pas d'accord. Mais enfin, il y a des exceptions!Marcel Cossais

Localisation des attaques

On a signalé des attaques de requins dans le monde entier, à la fois près des côtes et au large. Aux Etats-Unis, la majorité des attaques ont eu lieu en Floride. Les états de Californie et de Hawaï, où les plages sont très peuplées, ont aussi connu des cas de rencontres - mortelles ou non- avec des requins. Mais les attaques de requins ont le plus souvent lieu en Australie, en Nouvelle Zélande et en Afrique du Sud. Il se peut aussi que des attaques dans des endroits très isolés ou dans des pays en voie de développement ne soient pas signalées.

La plupart des attaques ont lieu près des côtes, habituellement dans une barre de sable où les requins peuvent se retrouver coincés lorsque la marée est basse. Les plages avec des pentes raides représentent aussi des lieux plus risqués. Les poissons ont tendance à se concentrer dans ces zones, ce qui attire les requins. Les colonies de phoques et de lions de mer attirent aussi les requins, comme le requin blanc, qui se nourrissent des nouveaux nés et de quelques parents lorsqu'ils sont concentrés sur une zone. Il semblerait que les requins attaquent les humains pour deux raisons : par peur ou agression ou pour se nourrir. On comprend très mal l'attitude de ces animaux, cependant, lors des périodes de reproduction ou lorsque les petits sont très jeunes, les requins peuvent être plus agressifs et les attaques sont  plus courantes. Les requins peuvent aussi attaquer lorsqu'ils sentent que leur vie est menacée. Ils peuvent aussi prendre un être humain pour une proie. Un baigneur en nageant peut ressembler à un poisson ou à un ban de poissons. Une personne sur un surf ou un boogie board vue de dessous peut ressembler à la silhouette d'un phoque, un lion de mer ou encore une tortue de mer. De plus, lorsque l'eau est trouble les ressemblances augmentent.

Prévention contre les attaques

Il existe de nombreuses manières de réduire le risque d'attaques:

"Il y a 30 fois plus de chances d'être foudroyé sur terrre par la foudre que d'être attaqué par un requin dans l'eau."

La légende du café du port dit que les surfers se font attaquer par les requins parce qu'ils ressemblent à des otaries quand ils sont allongés sur leur planche.C'est vrai que certains surfers rament comme des phoques, mais selon les recherches les plus récentes la vérité est beaucoup plus simple : les requins attaquent les surfers pour les "goûter" car il n'ont pas d'autres moyen d'attrapper leurs proies que de se servir de leur bouche.L'autre raison, c'est que les squales sont équipés pour détécter les vibrations de leurs proies...et il n'y a rien qui ressemble plus aux vibrations d'un poisson bléssé que les battements de pieds d'un bodyboarder ou la "rame " d'un surfer. Pour aggraver les choses,on constate aussi que les surfers fréquentent les mêmes spots que les requins en chasse, lesquels requins ont l'odorat beaucoup développé que la vue (certain squales voient en noir et blanc seulement)Les embouchures de rivières, les eaux sales près des grandes agglomérations, les passes et les zones de reef où les poissons pullulent sont des territoires que doivent se partager les surfers et les requins.Quand on sait que les surfers ont du mal à cohabiter entre eux, rien d'étonnant à ce que la cohabitation avec les squales souffre de quelques incidents, qui restent statistiquement insignifiants à l'échelle de la planête.Andrew Carter est shaper en Afrique du Sud, il a survécu à une attaque avec plus de 250 points de suture internes et externes.1 an après il est retourné à l'eau à Jeffrey's Bay ou il shoote toujours les plus grosses séries, pas trop traumatisé.Finalemement, beaucoup d'attaques de requins s'avèrent ne pas être mortelles, même si elles occasionnent des blessures très graves assorties de risques d'infection élevés

Le grand blanc est en voie d'extinction parce que les petits blancs ont peur de se baigner dans l'eau...sauvage"

 Il y a beaucoup plus grave : ce sont les attaques de l'homme contre les requins qui se multiplient au point que certaines éspèces comme le Grand Blanc ou le requin marteau sont en voie de disparition.En 1999, pas moins de 700 000 tonnes de requins ont été péchés dans le monde, ce qui par rapport au poids moyen des prises donne 100 millions d'individus.Chaque heure, 11 requins sont capturés dans les eaux de la planête. A ce stade c'est un vrai holocauste quand on sait que 93% des carcasses de requins sont jetés à la décharge ou remis à la mer sans autre forme de sépulture.La viande de requin, qui contient un très fort taux d'acide urique, est réputée peu comestible. Les ailerons, par contre, sont achetés en gros à 150 $ le kilo pour finir à des prix inabordables sur le marché asiatique ou ils sont considérés à tort comme un aphrodisiaque puissant. (Ils représentent à peine 7% du poids total de l'animal, d'où le carnage). D'autre "produits dérivés", comme le foie (censé développer le système immunitaire) ou le cartilage (complément alimentaire surrégénérateur) aggravent l'éxtermination des requins.

Le bilan officiel des attaques confirmées depuis 1900, trié par type d'activitée