UNE COEXISTENCE PACIFIQUE ?

Dauphin aujourd'hui... D'un coté le massacre. De l'autre, l'amour qui tue ou qui rend fou. Entre l'enfer des filets et le calvaire de la captivité, les dauphins ne connaissent-ils de l'humanité que le pire ?? Le meilleur est sans doute à venir. Des hommes luttent pour la liberté et, pour mieux les comprendre, modifient leur propre perception. Depuis les annees 70, les efforts entrepris pour sauver les mammifères marins furent cahotiques et pas toujours couronnés de succès. Certains voient dans les cétacés un symbole de la lutte pour les droits des animaux tandis que d'autres espérent que cette lutte ménera les humains vers moins d'anthropocentrisme.

Dauphin et thon (septembre 1993) : Un homme s'est fait espion pour dénoncer leur martyre.

Dans le pacifique, les pécheurs localisent les bancs de thons en surveillant les dauphins qui nagent au dessus. En encerclant à la fois mammiféres et poissons dans leurs filets tournants. Ils les capturent sans discrimination. En infiltrant l'équipage d'un bateau armé d'une caméra vidéo, l'écologiste américain Sam la Budde a révélé au monde entier l'étendue du massacre grâce à ses images. A moins qu'une crise cardiaque ne les délivre d'une lente et pénible agonie, les dauphins meurent noyés au bout de 10 à 15 minutes. Pris dans les filets qui encerclent les thons, les dauphins tournent en rond et s'entassent les uns sur les autres, même lorsque les pécheurs maintiennent les bords de la nasse assez bas pour qu'ils puissent sauter. Organiser une fuite devient subitement impossible.

En fait les dauphins sont désemparés. Aucun ne cherche à se sauver: Les dauphins s'évadent ensemble ou pas du tout, alors, ensemble, ils se laissent couler au fond. Au début des années cinquante, ils ont été 250.000 à périr ainsi. Depuis les pécheurs ont appris à diriger leur navire de façon à ce que les cétacés prennent la fuite.Les males restent les derniers à partir après avoir fait évader femelles et petits. Hélas,la manoeuvre reste délicate et beaucoup y laissent leur peau : 20.000 chaque année, 7.000.000. depuis 30 ans.

Etre dauphin aujourd'hui ?

Partout les populations sont menacés. Le dauphin de l'indus d'eau douce au pakistan et le Baiji du Yang tze en Chine. Le dauphin noir du chili,dont la chair sert à appater les crabes, sont en voie de disparition. Les dauphins sont victimes de l'irrésistible sympathie qu'ils nous inspirent. Nous les enfermons dans des delphinariums pour les contempler à notre aise. Nous les tenons prisonniers dans des bassins, autant dire des cellules de béton!!

Nous leur apprenons des tours, nous les réduisons à l'etat d'acrobates gavés de poissons morts. Depuis 30 ans : 2700 dauphins sauvages capturés. Sur 3000 détenus dans le monde aujourd'hui, l'europe en admet une bonne centaine, les Etats Unis 450. Le grand dauphin, tursiops truncatus, est l'espèce la plus affectée par ce commerce. Pour approvisionner un delphinarium, il faut "prélever" des individus jeunes, faciles à dresser. 40 % des dauphins meurent des suites de blessures occasionnés par le filet ou pendant le transport.

Depuis des années, les conditions de captivité se sont améliorées : les souffrances du dauphin - stress, états depressifs, maladies pulmonaires et de la peau, mort prématurées - sont enfin prises en compte.

Beaucoup de delphinariums ont fermé.

Les bassins doivent aujourd'hui etres construits selon des normes fixées par la loi

Parfois des mains amies les rendent au grand large. Le dolphin-watching, ou observation des dauphins en mer,a ses adeptes à travers le monde. Les défenseurs des droits de l'animal avancent que cette nouvelle forme de tourisme écologiste constitue la meilleure alternative aux delphinariums. (le dolphin watching est très présent en France au départ de Monaco ou de Nice). Il permet d'approcher un dauphin sauvage sans lui infliger les souffrances imposées aux dauphins captifs.( Voir nos photos personnelles sur le monde marin au large de Monaco ).

Tout contact avec un dauphin doit-étre à son initiative. S'abstenir, à tout moment de toucher. Surtout les zones sensibles : les nageoires, les yeux, l'évent. Toucher peut-étre perçu comme une tentative de domination : saisir, chevaucher, harnacher, contrôler. Ce geste conditionne une relation. Une confiance mutuelle doit d'abord s'établir. Enfin, ne pas s'aventurer trop loin dans le monde imprévisible de leurs facéties. Il arrive que des dauphins s'excitent tellement à l'arrivée des plongeurs qu'ils deviennent comme fous, nageant à toute vitesse et en tout sens. Il est alors conseillé de sortir de l'eau.

D'autres danger moins connus.(1989)

Le boutou de l'amazone est proche de l'extinction par ingérence des hommes dans son habitat. (certains pécheurs vendent leurs parties génitales séchées et leurs globes oculaires comme des amulettes porte-bonheur). En 1985, 200 furent abattus derriére le mur d'un barrage à 800 km au nord de brasilia (voir photo, ci-dessous, au centre).

 

Est également menacé le cochito, appelé vaquita par les pécheurs mexicains, découvert dans les années 50 par Kim Norris. Il émet un son trés aigu différent de tous les autres dauphins ou marsouins.

Chassés pour leur huile et leur viande, les dauphins sont également pourchassés par les pécheurs turcs et japonais qu'ils pensent qu'ils menacent leurs propres captures. La Russie, Bulgarie et la Roumanie ont interdit la chasse aux dauphins commun et à grand nez en mer noire, après une chute vertigineuse de leur population entre 1964 et 1966. La Turquie autorise chaque année la libre chasse aux dauphins entre le premier octobre et le 19 mai (qu'en est-il aujourd'hui ???)

Dans le monde entier, les dauphins et les marsouins sont victimes de la cupidité et de l'inconséquence des hommes. Les hommes ne se rendent pas compte, ou ne veulent pas se rendre compte que la corne d'abondance de l'océan n'est pas illimitée, des pays, de la Turquie au Chili en passant par le Japon, continuent à pourchasser des espèces notoirement en voie d'extinction........

 

 

Norvège mars 2001 , 1 BALLE DANS LA TETE POUR 60 DAUPHINS !

Selon les médias norvégiens, l'Institut des Recherches Maritimes Norvégien a sollicité le Ministère de la Pêche pour qu'il opère le prélèvement de 60 dauphins connus en Norvège sous le nom de "springer" et scientifiquement sous la double appellation de " Lagenorhynchus acutus" et "Lagenorhynchus albirostris". Le but de ces recherches est en principe de découvrir : 1. De quelle manière les dauphins - au sommet de la pyramide alimentaire - réagissent  à la pollution. 2. Comment on pourrait procéder à des recherches du même ordre sans les tuer. 3. De quoi ces dauphins se nourrissent de manière habituelle. Cette population de dauphins est en effet sensée manger près de 400.00 tonnes de thon chaque année le long des côtes de Norvège. Si tel était le cas, selon la logique réductionniste des pêcheries internationales, il s'agira donc de réduire le nombre des dauphins à l'avenir par des chasses intensives...et de revendre sans doute le produit de la pêche aux amis Japonais ! La chasse se déroulera de la manière suivante : Lorsque les dauphins viendront innocemment nager devant le navire à grande vitesse, joyeusement poussés par la lame d'étrave, en toute confiance comme le font tous les dauphins du monde, les "scientifiques " présents à bord sortiront leurs fusils à tir rapide et viseront droit dans le crâne des nageurs. Une seule balle bien ajustée devrait suffire, en principe, à leur faire exploser la tête et à les tuer d'un coup.  Il s'agit donc, selon ses promoteurs, d'une chasse qualifiée "d'humaine". On frémit d'imaginer comment se déroulent celles qui ne le sont pas...Des petits harpons serviront à remonter les corps sur le navire. Mark Simmonds, directeur scientifique du WDCS a régi avec horreur à cette information, déclarant que cette nouvelle chasse était inutile, injustifiée et immorale : les données relatives à la pollution sur les cétacés sont en effet connues depuis longtemps grâce à d'autres méthodes infiniment moins agressives. Rappelons également que la Norvège s'illustre également sur le plan international en persistant à chasser diverses espèces de baleines protégées et - plus récemment- en livrant une meute de loups sauvages à ses chasseurs-électeurs. Pour en savoir plus et protester auprès du Gouvernement norvégien et des instances concernées Adresse Contact pour cette campagne http://users.skynet.be/freebrain/norwayfr.htm

VICTOIRE POUR LES DAUPHINS DE NORVEGE !

Info de dernière minute (juin 2001) sur la demande de l'institut scientifique norvégien pour tuer 60 dauphins. Suite aux protestations qui sont arrivées du monde entier sur le bureau du Ministre des Pêches, le gouvernement norvégien a refusé de délivrer ces permis. C'est une belle victoire ! POur en savoir plus :

http://www.odin.dep.no/fid/engelsk/p10001957/pressem/008041-070053/index-dok

 

DAUPHIN DE CHINE EN DANGER

Le Baiji, très rare dauphin du Yang Tsé qui fréquente les zones moyenne et basse du fleuve, pourrait avoir disparu dans les 20 années à venir. Le dernier recensement fait état d'une population inférieure à 100 individus ! Certains experts estiment même qu'elle ne dépasse pas 50 dauphins... Il y a quelques années, le cétologue Steve Leatherwood aujourdhui décédé parlait de quelques douzaines de survivants.  Zhou Kaiya, professeur à l'Institut des Ressources Genetiques à l'Université de Nanjing Normal s'inquiète aussi : "Le public a pris conscience que le panda géant est une espèce rare, mais peu de personnes savent que le baiji se trouve dans une situation encore plus préoccupante." Ce petit cétacé, dont l'existence dans le fleuve chinois remonte à plus de vingt millions d'années, est surnommé "le fossile vivant". Au temps ou le Yang Tsé était un paradis naturel, plusieurs milliers de ces dauphins y vivaient. Des preuves de cette abondance sont présentes dans des livres datant de 2000 ans, avec descriptions de l'animal considéré alors comme mystérieux. À cette époque, les humains vivant sur les rives du fleuve respectaient le dauphin et le traitaient comme un animal sacré. Ils le priaient pour les aider à pêcher beaucoup de poisson. Mais l'augmentation de la démographie, avec tout ce que cela comporte d'activités, de production, et de déchets, a mis en péril l'avenir de ces dauphins légendaires. Au début des années 80, il ne restait plus que 400 baijis; en 1990 : 300 ; et en 1997 : seulement 13 de ces dauphins on été observés sur toute la longueur du fleuve. De plus, un seul nouveau-né a été recensé au cours des nombreuses campagnes d'observation réalisées ces dernières années. Aujourd'hui, le baiji n'est plus considéré comme une divinité. Il est tué, pris dans les filets de pêche,ou empoisonné par la pollution (pesticides, rejets d'usines, déchets divers).  Les scientifiques ont trouvé des taux de DDT et de plomb défiant toutes les moyennes inacceptables dans le corps de dauphins retrouvés morts. Le bruit causé par le trafic fluvial perturbe ses déplacements, sa vie sociale et donc sa reproduction. Les hélices des bateaux ne cessent de heurter des baijis, les blessant souvent de manière fatale. La construction de barrages divise leur territoire en bassins étanches et inaccessibles.  De plus le poisson se fait rare en raison de la surpêche. Les braconniers n'hésitent pas à utiliser l'électricité pour pêcher, ce qui nuit également aux dauphins, tout comme les hameçons et autres engins dans lesquels ils sont piégés. 50% des baijis trouvés morts sont blessés par des hameçons. L'élevage en captivité, organisé par l'Institut d'Hydrobiologie de l'Académie des Sciences chinoise s'est soldé par la mort de presque tous les dauphins capturés depuis la fin des années 70. Qiqi, le seul survivant, un mâle de 23 ans, est dans un bassin de l'institut. Les chercheurs voudraient bien lui trouver une femelle avant qu'il ne soit trop tard. Il a une espérance de vie de 7 ans. C'est peu. Il est même question de clôner un baiji à partir de Qiqi... Dans le Yang Tsé, un autre petit cétacé est aussi menacé : le marsouin aptère. Il n'en resterait que 1000 à 2000 individus. Idem pour le dugong. Le Ministère de l'agriculture a mis en place des programme de protection, avec la création de 5 réserves naturelles et 1 semi-naturelle pour préserver un peu d'espace paisible à ces mammifères aquatiques. 95 millions de yens (soit près de 90 millions de francs) vont être investis dans des réserves naturelles, centres de recherche et de secours pour le baiji au sud de la Chine. La sensibilisation du public, des industriels, pêcheurs et agriculteurs fait partie de ces campagnes de protection afin d'essayer de limiter les menaces qui pèsent trop sur ces dauphins. "Ces animaux symbolisent la santé des océans et du fleuve. Nous devons préserver la propreté de l'eau pour les dauphins et toute la faune aquatique, et pour nous aussi", insiste Zhou. Espérons qu'il est encore temps...

COMMISSION BALEINIERE INTERNATIONALE : LE JAPON TROUVE DES ALLIÉS EN AFRIQUE

La réunion de la CBI aura lieu du 23 au 26 juillet 2001 à Londres . Le sanctuaire dans le Pacifique Sud proposé par la Nouvelle-Zélande et l'Australie sera  bien sûr à l'ordre du jour, tout autant que l'adoption du RMS (cf dossier annexé : guide de la CBI). Mais les votes risquent fort d'être faussés, car depuis plusieurs années, le Japon opère progressivement une stratégie d'achat de voix. Ce pays contrôle déjà les votes de 6 états caraïbes et de la Guinée. Lors de la dernière réunion annuelle de la CBI en juillet 2000 à Adélaïde, tous ces pays se sont opposés au Sanctuaire Baleinier du Pacifique Sud, à l'instar du Japon. De manière générale, tous ces pays s'expriment systématiquement comme le Japon. Après la réunion annuelle de la CBI en 1999, le Vice-Ministre Japonais des Pêches, M. Hiroaki Kameya annonçait que le Japon allait démarrer un programme mettant en ¦uvre son Aide Officielle au Développement (ODA) pour aider certains pays à rejoindre la CBI. Leur mission serait de soutenir la position nippone en faveur de la chasse. Un objectif de 13  nouveaux pays est ciblé, de quoi procurer un vote majoritaire pour les pays baleiniers. En août 1999, Kameya rendait visite au Zimbabwe, en Namibie et en Guinée. Ces pays confirmèrent ensuite à la presse leur prochaine adhésion à la CBI. Au passage, le président du Zimbabwe assurait Kameya de son soutien pour un déclassement des baleines dans le cadre de la CITES, sujet récurrent depuis quelques années et toujours renvoyé à la compétence de la CBI. Peu après, le Maroc et la Mauritanie déclaraient qu'ils envisageaient favorablement de sièger également à la CBI. La Guinée fait partie des pays-membres depuis le début de l'an 2000, et le Maroc depuis le début de cette année. Comment expliquer cette soudaine arrivée des pays de l'Afrique Occidentale à la CBI ? Depuis 1995, à l'initiative du Maroc, les pays d'Afrique Occidentale sont regroupés en une organisation de gestion de leurs pêcheries : la Conférence Ministérielle sur la Coopération Halieutique entre les Etats Africains Riverains de l'Atlantique. Parmi ses 22 membres se trouve la Guinée. Le Maroc en assure le secrétariat, basé à Rabat. Cette organisation constitue un véritable creuset de pays alliés potentiels du Japon. Une délégation nippone assiste à toutes les réunions de cette organisation à travers la JICA (Japan International Cooperation Foundation) et la OFCF (Overseas Fisheries Cooperation Foundation). Les intérêts du Japon pour la pêche en Atlantique Sud expliquent cette présence. Adhérer à la CBI coûte cher Selon Kameya, la barrière auquel sont confrontés les pays désireux de rejoindre la CBI est le montant annuel de l'adhésion. Un pays ne peut voter s'il ne s'est pas acquitté de cette cotisation qui n'inclut ni les frais de déplacement ni ceux d'hébergement. M. Kameya affirme que si l'adhésion coûtait moins cher, plus 13 pays tels les Iles Fidji, Trinidad et Tobago, le Zimbabwe et plusieurs pays du Pacifique Sud siégeraient à la CBI, portant la minorité baleinière actuelle (10 pays) à une menaçante majorité de 23 pays. C'est pourquoi la ligue baleinière du LDP (parti politique majoritaire au Japon) travaille depuis des années pour faciliter l'accès de pays aux moyens financiers modérés voire très limités, à la CBI. Officiellement, il ne s'agit pas d'achats de votes mais d'une aide à des pays en voix de développement. Le Japon entend faire valoir le droit de ces pays à exploiter leurs ressources halieutiques en les protégeant des grands cétacés qui sont alors accusés de prélever 3 à 6 fois plus de poisson que les pêcheries mondiales : "Les populations de baleines se sont tellement développées qu'elles portent atteinte aux stocks de poisson, déclarait M. Hideki Monoruki, Ministre nippon de l'Agriculture, des Forêts et des Pêches. Mais la CBI, qui n'est en fait qu'un regroupement d'opposants à la chasse baleinière, refuse d'entendre toutes les déclarations du Japon." Baleines goulues ? Il y a quelques années, les dauphins passaient 80% de leur temps en activités sociales et déplacements ; et seulement 20% en activités alimentaires. Aujourd'hui, les proportions sont inversées : ces mêmes dauphins passent 80% de leur temps à chercher leur nourriture. Il en est de même pour les baleines qui, contrairement à certaines idées reçues, ne se nourrissent pas seulement de plancton. Depuis les années 90, il n'est pas La pêche minotière représente entre le quart et le tiers de la pêche mondiale et 90% des prises chiliennes. Alors de la baleine ou de l'homme, qui consomme et qui gaspille ? Qui outrepasse ses besoins alimentaires au mépris de l'équilibre océanique ? Telle est la question que doivent se poser les politiques nippons au lieu de présenter le problème sur des bases tronquées :  plutôt que de comparer les quantités capturées par les animaux et les humains, il faut examiner leur balance respective besoin/consommation. En ce qui concerne les cétacés l'équation est simple : besoin = consommation. Si les mammifères marins dans leur ensemble prélèvent de grandes quantités de poisson et céphalopodes, cela correspond à leurs besoins de subsistance. Par ailleurs, étant donnés les massacres du passé et les difficultés actuelles de survie dans un environnement perturbé, les populations de cétacés ne sont pas surabondantes. Rappelons que les baleines franches boréales et les baleines bleues sont toujours en danger d'extinction, et que toutes les baleines grises ont disparu de l'Atlantique. Dans le cas de l'humain, l'équation "consommation > besoin" s'impose, en particulier à cause du gaspillage minotier et non à cause de la surpopulation : si seulement la moitié du poisson minotier (hareng, chinchard, anchois, etc.) était distribuée aux pays pauvres au lieu d'être transformée en aliments pour bétail industriel, de nombreux problèmes de famine pourraient être réglés. Quoiqu'il en soit, il est inopportun d'accuser les mammifères marins, et les cétacés en particulier, de piller les ressources halieutiques. Cela n'est qu'un mauvais prétexte à reprendre la chasse baleinière.